samedi 30 juin 2012

"A comme Association tome 1" d'Erik L'Homme


Une série fantastique dont la blogosphère dit tellement de bien et une autre façon de découvrir P. Bottero …

Résumé

Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !
(source Livraddict)





Mon avis

Le premier chapitre m’a fait un peu peur, un humour douteux, un style particulier, plein de parenthèse, un récit à la première personne mais qui ne fait pas trop naturel, bref…
Jasper n’est pas un adolescent auquel je peux m’attacher, même si j’ai du mal à savoir pourquoi. Son humour ne me fait pas rire et est un peu convenu, son coté prétentieux que lui donne le récit quand il nous explique les fonctionnements de la magie, font que j’ai eu du mal avec ce personnage.

L’intrigue est simple et un peu gâchée par des détails superflus qui noient les choses initialement, puis au bout de la moitié du livre environ, les choses avancent, l’humour semble mieux dosé et plus adapté.

Finalement, j’ai accroché au moment de l’entrepôt, où tout s’enchaîne, avec certaines facilités cependant.
Les personnages de l’association sont peut être plus travaillés finalement (enfin je l’espère), notamment le sphinx et Mlle Rose.

Au total : Un premier tome lent à démarrer, alors que je livre est court, mais qui donne envie de lire la suite qui concerne un personnage que l'on ne fait que croiser.

Challenge : 
PAL Express

jeudi 28 juin 2012

"L'étranger" d'Albert Camus


J’ai tenté de lire, il y a quelques temps La peste du même auteur, sur de chaleureuses recommandations  et je n’ai pas réussi à apprécier de livre. J’ai décidé de tenter un autre titre de cet auteur classique.

Résumé

"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."





 
Mon avis

Un avis finalement un peu long, car je ne suis pas sure que beaucoup arrive à cette page, j'y parle de tout ce qu'est passé par la tête, y compris du dénouement (qui apparait de toute manière sur le résumé du livre...).

En lisant/survolant le quatrième de couverture, j’ai pensé me retrouver dans un procès sur la seconde guerre mondiale, mais non, ce livre nous transporte en Algérie, au temps de la colonisation et des pieds noirs. Le racisme ambiant est pesant, comme la chaleur qui semble y régner.

Le personnage principal est un psychopathe, dans le sens, sans affect. Il est difficile d’éprouver de la sympathie pour cet homme et de comprendre ses réactions. On le pense suiveur, mais je n’en suis pas sure, il est surtout déconnecté de la réalité sociale, des contraintes.
On le découvre au jour de l’enterrement de sa mère, puis dans sa vie quotidienne, jusqu’à la scène sur la plage qui va changer sa vie.

Son procès donne une impression d’injustice, car il est jugé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a fait. Mais peut-on vraiment séparer les 2 ?

« Il a déclaré que je n’avais rien à faire avec un société dont je méconnaissais les règles les plus essentielles et que je pouvais pas en appeler à ce cœur humain dont j’ignorais les réactions élémentaires »

Durant le procès, ses réactions sont troublantes, à la fois car il semble anesthésié de tout ce qui se dit, mais aussi par son coté « innocent », qui semble découvrir le tribunal.

« …, dans un sens cela m’intéressait de voir un procès. Je n’en avais jamais eu l’occasion dans ma vie. » page 126
« En quelque sorte, on avait l’air de traiter cette affaire en dehors de moi. » page 149

Je pense que ce qui est perturbant aussi c’est le phrasé comparé au contenu, les phrases sont simples, le vocabulaire n’est pas très riche tout ne véhiculant un message fort. De même Mr Mersault semble à la fois capable d’une réflexion poussée tout en ayant un comportement qui laisse à penser qu’il n’anticipe pas les conséquences de ses actes. A travers ce procédé, j’ai l’impression de voir plutôt le message de l’auteur sur des sujets qui le tiennent à cœur.

De même certains préfèrent la seconde partie, probablement, car, ayant été « témoin des faits » de manière assez proche finalement, on s’autorise à juger nous aussi les actes de Mersault, et la manière dont le procès est mené nous convainc de l’injustice qui émane de ce tribunal, et nous amène à compatir avec l’accusé, alors qu’auparavant, on le regardait d’un œil neutre et plein d’incompréhension.

Je me pose la question de l’époque qui doit expliquer certaines réactions. Mersault est un homme simple, un ouvrier sans ambition qui vit sa vie tranquillement sans trop se pose de question. Actuellement, on a l’impression qu’on peut porter plainte pour tout, se retrouver au tribunal pour peu, et devant le nombre de film et de série télévisé qui montre un tribunal, sans y avoir mis les pieds, je m’imagine le déroulement.
Enfin il est sur que jamais j’écrirais une lettre à la demande de Raymond, mais dans les années 40 ?

« Le fait que la sentence (…) avait été porté au crédit d’une notion aussi imprécise que le peuple français (ou allemand ou chinois), il me semblait bien que tout cela enlevait beaucoup de sérieux à une telle décision. » page 165

 Au total : Un livre court qui amène réflexion sur la peine de mort (à comparer avec le dernier jour d’un condamné de V. hugo ?) et qui malgré mes appréhensions se lit plutôt facilement.

Je retenterais « La Peste » un jour…

Et encore des challenges

PAL de l’été
ABC

mercredi 27 juin 2012

"Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes


De la SF douce, considéré comme un classique du genre.

Résumé (coupé de la version J'ai Lu qui offre tout le synopsis...)

Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. 






Mon avis :

J’ai été très agréablement surprise par ce livre. Je trouve difficile d'en parler, car comme beaucoup de classique, je pense faire une analyse d'un piètre qualité, alors que ce livre m'a fait réfléchir tout au long de ma lecture et encore après, notamment par la vision qu'il offre du handicap mental.

Je me suis attachée à Charlie et à sa découverte de ses « fonctions cérébrales ». Même si les explications scientifiques de la chirurgie sont un peu désuètes au vue des connaissances actuelles, je trouve que le point de vue de Charlie est vraiment bien décrit.

On se retrouve propulsé dans les pensées d’un garçon à QI dit dans  les limites de la normale (70) mais on devine bien le handicap au quotidien que cela constitue et sa volonté de progresser est vraiment impressionnante. On découvre avec lui l’évolution de ses capacités, de sa pensée et les souvenirs qui ressurgissent. Se rendre compte du monde extérieur et de sa cruauté ne veut pas forcément dire être mieux accepté. Les relations sociales et le bonheur sont au delà de l’intelligence seule, et ce livre le montre bien.


Au total : Plus que de la science fiction, une vraie réflexion sur la nature humaine et la perception du monde qui nous entoure.


Et encore et toujours des challenges : 
ABC imaginaire(4/26)
Challenge SFFF (5)
Challenge Psy (2/2)
Petit Bac catégorie Végétal

Petite notes personnelle pour ceux qui lisent jusqu'ici :
Travaillant avec des enfants présentant un retard mental, je me suis vraiment beaucoup projeté dans ma lecture, et je pense que j'ai vraiment accroché à cette vision grâce à ca. J'ai aussi passé un petit moment à chercher un diagnostic...
On m'a aiguillé sur le théorème de la grotte de Platon, qui m'a aussi apporté un brin de réflexion.

mardi 26 juin 2012

"La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des présages" de David Eddings


Un livre emprunté dans la bibliothèque familiale que je traine de déménagement en déménagement, je l’ai fait sortir de ma PAL lors de mes vacances et j’ai bien fait !


Résumé

 Et les Dieux créèrent l'homme, et chaque dieu choisit son peuple. Ah! Que le monde était jeune, que les mystères étaient limpides! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l'Orbe d'Aldur, le joyau vivant façonné par l'aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié ; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours, d'un long sommeil hanté par la souffrance.
Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne parlent plus qu'aux initiés, mais ils sont formels : Torak va s'éveiller. Et justement l'Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira son empire sur toutes choses.


Mon avis :

C’est le premier tome d’une série qui en compte 5 et d’autres livres du même univers.

Qui dit premier tome, dit mise en place des personnages, notamment de Garion, le héros (enfin je le suppose), chez qui on soupçonne une prophétie, mais aussi de nombreux personnages secondaires, intriguant dans les liens qui les unissent et dans leur comportement, je pense notamment à Sire Loup, Silk et Tante Pol.

L’histoire commence par une légende, celle du début du monde, avec les dieux, et les hommes, bref classique dans son genre (comme l’est devenu ce livre au final !), puis on entre dans la vie de Garion, et on le voit grandir sous l’œil de Tante Pol. Il découvre le monde qui l’entoure, est curieux sans être particulièrement téméraire ou casse cou, se pose des questions sur lui et ceux qui l’entoure. Bref, un personnage attachant, dont on a hâte de savoir la suite de ses aventures.

L’environnement dans lequel il évolue est globalement bien décrit, même si je me suis un peu mélangée les pinceaux parfois entre les différents peuples et lieux, on plonge facilement dans l'univers imaginé par Mr Eddings. L'écriture est simple et efficace, les pages se tournent vite, et pour un livre de fantasy la magie est présente sans être (pour le moment en tout cas) totalement surpuissante.

Une des forces de ce livre réside vraiment dans les personnages secondaires, plein de caractère, de charme, y compris pour des personnages dans l'apparition est rapide comme les différents rois et reines (Islena apporte vraiment une touche d’humour décalée). On a vraiment l'impression que chaque personnage a une histoire, et un rôle à jouer. 
Les ennemis sont parfois présents, plus souvent sous-entendus, et la structure de ce tome met bien en valeur, une histoire qui évolue depuis des années, un plan lentement mis en place pour optimiser sa réussite.


Au total : Il fait partie de ces livres que j'aurais du sortir plus tôt de ma PAL !


Il fait partie des challenges :

Vidage de PAL express, Baby challenge Fantasy, Challenge AB, Chef d'oeuvre SFFF(Pfffiou tout ca !)







samedi 16 juin 2012

"Divergent" de Veronica Roth


Un livre qui a tant fait parler de lui sur la blogosphère, notamment de part sa campagne de presse impressionnante qu’il a éveillé ma curiosité. Je remercie Sollyne pour son prêt !

Résumé :

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
 


Mon avis

Je ressors assez mitigée de cette lecture.

J’ai trouvé ce livre assez long, et l’histoire s’emballe dans les 150 dernières pages que j’ai dévoré d’une traite. J’ai apprécié d’ailleurs qu’il se passe enfin quelque chose, que l’on sorte de l’apprentissage de Tris et de ses soucis quotidiens. 

Le principal bémol reste, pour moi, l’univers finalement assez peu décrit. (D'ailleurs je viens de comprendre en notant le résumé que l'action se passe dans Chicago...) J’ai eu de mal à me projeter dans ces histoires de factions guidées par une seule vertu, en faisant abstraction d'autres qualités, du mal à me projeter dans leur « quartiers » et à m’imaginer les lieux. Les descriptions sont assez succintes, et je n’arrive pas à comprendre l’organisation de leur société avec un train uniquement pour les audacieux, des sans factions dans des équivalents de Bidonville, la taille de chaque cité, bref j’ai eu du mal à entrer dans ce monde post je ne sais quoi d’ailleurs.

J’ai commencé en me disant qu’assez vite les bases du décors étaient plantées, on apprend en 50 pages les différentes factions, leur qualités, la notion de Divergent, mais malheureusement, ce n’est pas réellement approfondi par la suite. J’espère que dans « Insurgent » la découverte des autres factions sera plus présente.

On peut reconnaitre comme qualités une histoire assez bien montée avec des complots, des méchants et un concept de serum hallucinatoire intéressant, même si certaines ficelles sont un peu grosses, et une héroïne attachante, malgré ses tergiversations et ses amourettes. Elle murit rapidement, passe des épreuves un peu bizarres, qui parfois m’ont parues un peu gratuites, j’ai parfois trouvé un manque de « crédibilité » dans les différents décès qui émaillent son parcours.

Les personnages secondaires sont assez effacés en dehors de Quatre, dont on devine assez bien les aboutissants de leur relation. J’ai bien aimé la mère de Tris, qui sous des dessous effacés révèle une vrai force de caractère et se dévoile progressivement. Les autres, notamment ses amis de faction, sont peu présents surement du fait du coté solitaire et parfois un peu victime de Tris.

Au total : Un livre en demi teinte de mon coté. Un univers peu détaillé parsemé de bonnes idées. Cependant, la suite fera surement partie de mes lectures.

Ce livre fait partie des challenges
Mini PAL de Juin de MissBouquinaix (3)

Dystopie

vendredi 15 juin 2012

"Rosa Candida"d'Audur Ava Ólafsdóttir


Ce livre me tente depuis que je l'ai offert, sur les conseils d'un libraire à une amie. J'ai attendu la sortie poche pour l'acheter et je profite d'une lecture commune pour le sortir de ma PAL.

Résumé

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Mon avis

Passé les 150 premières pages, et son arrivée à destination, je me suis totalement retrouvée dans le monastère et le calme du village. Le début du roman est assez déstabilisant, on découvre Lobby sa famille et le début de son voyage, sans vraiment réussir à relier les scènes, et j'avoue m'être demandé pourquoi toutes ces critiques élogieuses. Puis, le charme opère, la magie est là, et on se retrouve dans un road trip européen, sans vraiment savoir exactement où nous sommes, mais c'est secondaire.

Le personnage principal est attachant, touchant dans sa quête de soi comme tout jeune adulte naïf, resté un peu longtemps dans l’adolescence. Au final, on apprend plus sur sa mère que son père et son frère. J’ai aimé sa maladresse dans ses actes, ses paroles, toujours gentilles mais parfois inappropriées.
J’ai beaucoup aimé Flora Sol et son rôle dans ce livre, l’évolution de sa relation avec Lobby, toujours présente surtout en pensée au début. Anna reste mystérieuse, mais leur triangle est intéressant à suivre, l’évolution de leur relation respective, la manière dont Anna décrit sa relation avec Flora Sol avant.
Les autres personnages secondaires apportent des touches de fantasie, notamment le moine amateur de cinéma et qui met en avant des comparaisons entre les films qu’il a vu et les situations que lui propose Lobby, la voisine à la recherche de miracles. Le père de Lobby qui se met à la cuisine et pose toujours les mêmes questions à son fils.

J'ai aimé le coté intemporel de l'histoire, le temps est court mais les évènements semblent hors du temps, les lieux sont bien décrits sans être situés sur une carte, et les descriptions de jardin donnent envie de sortir et de se promener dans un monastère.

Enfin, ce livre montre, même si ce n'est pas le thème principal, la vie d'un monastère vu par un œil étranger, et d'un village isolé, là où il n'y a plus vraiment de jeune, où les gens vivent presque en autarcie, avec peu de contact avec le monde extérieur, les grandes villes.

La fin m’a surprise, embarquée dans le quotidien, et la routine qui s’installait dans leur vie, dans les rêves de Lobby, je me suis retrouvée à relire les dernières pages, pour être sure d’avoir bien lu.

Par ailleurs cette lecture a été marquée par des échanges pour savoir quelle destination, Lobby avait bien pu choisir, et le flou laissé par l’auteur, nous permet finalement de nous approprier un peu le livre, de le confronter à ces paysages que l’on connait sans forcément les avoir regarder, à laisser notre imagination se mettre en route.

Au total : Un livre tout en douceur, un voyage européen avec Lobby. Une jolie découverte, il faut passer les 150 premières pages pour réussir à s'évader.

Qu'en ont pensé les autres participants ;

Natiora (organisatrice) : "Rosa Candida ne me laissera pas un souvenir impérissable, ce fut une agréable lecture."
Stellade : "un roman MAGNIFIQUE où foule de valeurs ont leur place."
Tete de Litote : "Malgré le fait que ce roman soit quand même fluide et très tendre, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs."
Dawn :  "Un livre sensible et touchant"
ASK : "J'ai été charmée par ce roman, où le personnage principal se transforme en homme au fil des pages. "  
Felina
Plumisa : "Je m'attendais à tout autre chose, sans savoir vraiment quoi. Me voilà donc un tantinet déçue."
Benoit : "Rosa Candida est un livre à ne pas manquer, rempli de charme comme cette fameuse rose à huit pétales qu’Arnjóltur emmène au bout du monde."

Au total : On a tous apprécié cette plongée avec Lobby et la douceur de l'écriture, il a tout de même manqué un petit quelquechose pour la plupart d'entre nous.


Et un petit challenge dans tout ca !


mercredi 13 juin 2012

Swap Tim Burton

Moutmoutyoda lanca cette idée un peu folle d'un swap sur le réalisateur Tim Burton.
J'ai trouvé un binome en la personne du trainmystérieux.

Et voila l'heure du déballage du colis :
 Puis du déballage des paquets !
 Pour résumé niveau livre :
-Coraline de Neil Gaiman, en version originale
-Sleepy Hollow de Washington Irving (un film qui me fait sursauter à chaque visionnage, en espérant que le livre soit plus doux :p)
-Les noces funebres (caché sous les autres) en VO, le livre du film !


Question gourmandise
-des Hollywood pour Mars Attack
-du chocolat : version Nesquick et version Menier


Question surprise 
-un sac trop mignon
-des boutons cousus (caché dans Coraline)
-un DVD "Penelope" avec Christina Ricci

On surpoudre de lettres et de marques pages format Jack, et le paquet est complet !
En bonus quelques images du magnifique livre (je suis contente que tu ait pensé à moi en le voyant !)



dimanche 10 juin 2012

"L’étrange vie de Nobody Owens" de Neil Gaiman


Je pars à la découverte de Neil Gaiman, un auteur dont j’entends pas mal parler, mais que je connais peu au final. Un  billet court, car même si j'ai beaucoup aimé, je ne sais quoi en dire pour laisser la découverte complète!

Résumé



" Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux..."


  
Mon avis

J’ai beaucoup aimé cette lecture, et notamment sa structure, que l’on comprend mieux quand on lit les remerciements finaux. En effet, les premiers chapitres relatent plus des aventures au cimetière, décrivent les différentes créatures que l’on peut rencontrer (goule, sorcière…) et peuvent presque être lus indépendamment, puis l’histoire avec Jack commence un peu plus tard, et alors les pages ne s’arrêtent plus de tourner.

Nobody est un garçon attachant, qui grandit doucement à l’ombre du cimetière, de ses parents adoptifs (Mr et Mme Owens), et qui fait des rencontres plus ou moins improbables parmi les tombes, en sympathisant avec « les habitants ». C’est un garçon gentil, curieux, et finalement assez débrouillard.  
J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires, notamment Silas, son tuteur plein de mystères, sa remplaçante Mme Lupescu, ou Liza son amie, qui l’aide dans pas mal de situation.

Pas mal de thèmes peu habituels dans les livres jeunesses sont abordés, notamment le racket à l’école, la notion d’ami imaginaire (qui fait partie de mes passages préférés avec la danse macabre).

Enfin les illustrations de chaque début de chapitre  retranscrivent bien l’ambiance du chapitre.
L’écriture peut surprendre initialement, mais correspond vraiment à un style de conte d’enfant, et nous plonge dans le monde (restreint) de Nobody.

Au total : Un personnage attachant, dont on aurait apprécié suivre d’autres aventures dans un monde intriguant qu’est la vie après la mort.

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune, qu'en ont pensé les autres participants :

Flof13 (org)
Iani : " j'ai été conquise par ce petit roman bien particulier qui apporte une vision touchante du cimetière et des fantômes"
June : "Que de belles suprises derrière ce conte ..."
 Myuiki22 : "C'est un conte funèbre, très humain, qui prend des allures d'initiation." mais reste un peu sur sa faim
nane42 : "J'ai adoré cette histoire de fantômes, de goules et de sorcière qui ne fait pas peur."
reveline :"Une jolie histoire en somme qui aura su m’émouvoir et m’amuser mais qui aurait mérité d’être plus approfondie à mon avis."
stellade: "j'ai passé un savoureux moment avec Bod"

Donc un livre globalement apprécié, même si certains regrettent le manque d'approfondissement de certains personnages comme Silas ou les Jack !

mardi 5 juin 2012

Top Ten Tuesday : Il ne faut jamais dire jamais

Je suis très étonnée du thème de la semaine :


Les 10 livres que vous ne lirez jamais
 
Car de mon coté, je ne suis pas sure que jamais soit vraiment possible. Je ne relirais probablement pas certains livres, et c'est plutot ceux là que je vais lister, car vraiment le thème me parait assez "prétentieux" dans l'affirmative.


Le montespan de Jean Teulé que j'ai simplement trouvé vulgaire avec des petites phrases sensées nous mettre dans l'ambiance, et qui sur moi n'ont pas fait effet. Le magasin des suicides m'attend dans ma PAL tranquillement.


Récit d'un branleur de Samuel Benchetrit : je me suis juste ennuyée durant les 50 premières pages, j'ai pas spécialement envie de poursuivre...

Anges et Démons de Dan Brown : j'ai dévoré le Da Vinci Code, pas du tout celui là...


Le chuchoteur de Donato Carrisi : j'ai terminé ce livre assez déçue, et la fin ne m'a pas donné envie de relire du début pour voir ce que j'avais raté. (Un des rares de cette liste que j'ai terminé d'ailleurs)

Freedom de Johnathan Franzen : J'ai juste eu l'impression de m'être fait avoir en ouvrant ce livre, entre les promesses et ce que j'ai lu.


Emma Bovary de Gustave Flaubert: Je l'ai débuté et je crois que je ne pourrais jamais le finir. Qui sait dans pas mal d'années mais pour le moment, c'est une corvée!

Le cycle des Hérauls de Valdemar de Mercedes Lackey : Livre fantasy de mon adolescence, je pense que je serais décue par une relecture.

Les écureuils de Central Park sont triste le lundi de Katherine Pancol : car Junior me hérisse le poil dès qu'il apparait, je pense que 2 tomes auraient suffit et que le "fantastique" n'avait pas sa place.




Voyage au pays perdu de Philippe Ségur : Comme d'autre, débuté mais pas du tout envie de poursuivre. Rempli de cliché et de situation improbables et surtout inintéressantes...




Je tiens à préciser pour conclure que j'ai entamé voir fini pour quelques uns ces livres, et que ma nonenvie de relecture/lecture est personnelle et changera (ou pas) avec le temps :p

Certains ont transformé ce TTT en : Quels livres ne paraitront jamais et c'est bien dommage? J'avoue que je n'y ai pas pensé mais que c'est une bonne idée !

La semaine prochaine :

Les 10 livres à lire à la plage