lundi 24 février 2014

"Alcatraz contre les infames bibliothécaires : Tome 2 " de Brandon Sanderson

Ma lecture du tome 1 était dans un moment de flottement de lecture, j'avais beaucoup aimé, mais incapable d'en faire un billet. Je viens de terminer le tome 2, alors j'en profite pour vous faire découvrir cette série

Résumé

Couverture Alcatraz, tome 2 : Alcatraz contre les ossements du scribe Je m’appelle Alcatraz Smedry, et je viens de vivre des aventures rocambolesques avec mon grand-père. C’est que, voyez-vous, les Smedry ont le don de se mettre dans des situations impossibles. D’un autre côté, ils sont la cible préférée des infâmes bibliothécaires, et les seuls à s’opposer à eux…

Cette fois-ci, c’est ma cousine Australie qui est venue me chercher : mon père ne serait pas mort, et il aurait disparu dans la mystérieuse bibliothèque d’Alexandrie. Il paraît qu’elle est infestée de spectres morts-vivants… Ah, j’oubliais : les infâmes bibliothécaires ont aussi envoyé à nos trousses un mercenaire des Ossements du Scribe !





Mon avis

Retrouver Alcatraz et sa famille me fait toujours autant de bien ! Rien de tel pour débloquer une baisse de moral ou pour passer après un texte un peu ardu.
J'aime l'humour qui se dégage de cette histoire, son autodérision, et surtout les bonnes idées de ce monde où les bibliothécaires nous mentent, et nous maintiennent dans l'ignorance des réalités !
Un univers décalé qui nous permet de se sentir chez nous, et d'accepter certaines loufoqueries.

Dans ce tome, on apprécie de découvrir mieux certains personnages comme Bastille,connaitre un peu mieux son histoire et de connaitre d'autres comme Australie et Kaz.
Mr Sanderson nous réserve encore de nombreuses surprises dans un histoire qui tient la route et qui nous en apprend plus sur les talents et leur particularités.

Cependant, les digressions d'Alcatraz sur son statut m'ont fait moins sourire que sur le tome précédent, je les ai trouvé plus présente et moins nouvelles/fraiches.

Au total : Un tome 2 dans la veine du premier, léger et réjouissant dans un univers bien ficelé.

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Lettre S : 3/26

mercredi 19 février 2014

"De fil en aiguille" de Lydie Lemaire Williams

Thriller lu dans le cadre de l'OCDC 2014. Après recherche sur d'autres blogs, il s'agit d'un tome 2. Le tome 1 nous est résumé au début du livre. Je comprends mieux certaines allusions, et l'introduction étrange lorsqu'on ne sait pas.

Résumé

Couverture De fil en aiguille Editions Atout Lignes 2013Le don d’empathie ! Bénédiction ou malédiction ?
Que feriez-vous si vous étiez en mesure de percevoir les émotions des gens autour de vous ? L’euphorie, l’amour et le bien-être ne sont malheureusement pas les seuls sentiments éprouvés par l’être humain. Le stress, la peur, la douleur et la haine en font également partie. Seriez-vous capable de supporter un tel flot de sensations, parfois au même moment ?

Morgane Liemare, psychologue pour enfants et consultante à la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres parvenait à canaliser son empathie. Le capitaine Franck Benafi fit de nouveau appel à elle pour l’aider à résoudre un crime commis au bois de Boulogne. Cette fois, Morgane n’allait pas seulement démasquer le meurtrier, mais également changer le cours de la vie de Rémi…


Mon avis

Comme je l'avais pressenti, les romans ayant lieu dans les univers hospitaliers, et d'autant plus pédiatriques me mettent mal à l'aide du fait de mon travail.

Ici, l'univers hospitalier est peu présent, mais représenté par des clichés (un beau chirurgien, une psychologue dévouée corps et âme ...). J'ai trouvé des facilités dans l'intrigue, notamment pour le personnage principal, Morgane (dite Mag ...) qui dénoue des situations complexes avec une certaine rapidité (elle voit une fois une enfant, et celle ci la réclame dans les 12 heures pour lâcher ce qu'elle cachait depuis bien longtemps). Avoir de l'empathie soit, mais les enfants dont elle s'occupe parlent trop vite, et son don n'a pas l'air de jouer vraiment un grand rôle.

Je n'ai pas vraiment ressenti de tension dans ce livre, le ou la coupable est assez rapidement désigné, et les réflexions de l’héroïne pour appréhender son arrestation m'ont laissé de marbre. Il s'en suit une scène d'enlèvement digne d'une série policière assez banale qui ne m'a pas inquiétée outre mesure.

Le personnage de Morgane est par ailleurs assez décevant. Son don d'empathie est finalement assez peu utilisé, et l'auteur n'a de cesse de nous montrer sa vie parfaite notamment familiale (mais en miroir avec le premier tome à priori). Elle nage dans le bonheur, presque un peu trop pour qu'on y croit. Certaines scènes de vie quotidienne (voir de vie intime) apportent peu à l'histoire, et le coté enquête passe au second plan.
Quant à Rémi son fils, qu'elle amène au cours de son enquête, parce qu'il le vaut bien, son talent reste aussi assez flou ainsi que son utilité dans cette histoire. La révélation finale fait presque l'effet d'un cheveu sur la soupe, malgré les indices mis très en avant (ah oui la couleur des yeux est importante !).

Le livre est relativement court (environ 200 pages), écrit en gros caractère, mais je n'ai pu m’empêcher de ressentir certaines longueurs. Le style n'est pas très fluide, et parfois se noient de détails qui apportent peu.

Au total : Un thriller qui ne m'a pas convaincue, notamment car la priorité n'est ni sur l'enquête, ni sur le don d'empathie pourtant présentés au premier plan. Je pense que les lecteurs du premier tome accrochent plus aux personnages qu'ils connaissent mieux.

lundi 17 février 2014

La Horde du Contrevent d'Alain Damasio

Lu dans le cadre de la LC du mois de janvier du cercle d'Atuan, un livre que j'ai proposé car il s’annonçait riche et long, donc plus facile à lire en groupe

Résumé 

" Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu'un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s'y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d'eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu'en Extrême-Aval ait été formé un bloc d'élite d'une vingtaine d'enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu'à sa source, à ce jour jamais atteinte : l'Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m'appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l'éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l'azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l'ultime. "



Mon avis

J'ai terminé ce livre il y a une bonne semaine, et il persiste dans mon esprit.

La horde c'est tout d'abord des personnages, riches et variés.
Certains restent dans nos esprits, comme Caracole, le troubadour, mystérieux du début à la fin, qui nous fascine par sa poésie et sa maitrise des mots, nous intrigue par sa nature exacte.
 Golgoth, le meneur, un style qui s'identifie rapidement, un esprit tourné en totalité vers sa quête.
 Sov, le scribe qui de sa fonction est un des narrateurs principaux. Neutre dans son écrit, il est néanmoins un des personnages les plus attachants.
Oroshi qui prend de l'ampleur au fur et à mesure des pages, et dont sa fonction est essentielle à notre compréhension de cet univers.
Les autres personnages, nombreux, sont tout aussi essentiels et ont finalement dans ce récit une part qui leur est propre. Certains restent plus effacés que mon imagination l'espéraient, d'autres le temps d'un passage montrent à quel point leur présence est indispensable.

De manière assez étonnante, les femmes sont peu nombreuses mais soudées. Elles sont mises en avant par leur capacité de soin, de liaison du groupe malgré leurs aventures. De nombreux passages sont émouvants et surprenants, notamment quand elles parlent de leurs désirs d'enfant.

Ce qui fascine aussi c'est l'univers dans lequel ces personnages évoluent. Un univers contemporain, mais ancien, balayé par le vent. Une quête qui semble assez dérisoire mais qui accapare une grande partie de la société. On rencontre à travers les haltes et étapes ce qui constituent ce monde, à la fois en matière de paysages et de sociétés humaines.

J'ai beaucoup apprécié les néologismes en lien avec le vent qui permet à notre imagination de travailler sur le sens de ces mots et leur représentation.

La force de ce récit est aussi dans sa narration, alternée entre les nombreux personnages représentés par une ponctuaction qui leur est propre et devient presque naturelle lors de la lecture. Cette narration apporte un souffle à chaque évènement, entretient notre intérêt, nous donne l'impression de parler avec chacun des membres pour comprendre au mieux.

Sur les 700 pages que compte ce roman, j'ai été happée pendant les 550 premières pages, à m'imaginer la suite, à réfléchir sur les situations, les personnages. J'avoue avoir trouvé quelques longueurs dans certains monologues. 
La fin m'a surprise, car elle arrive après un passage particulièrement attendu et intense, et la retombée de la pression fait qu'il  m'a été difficile de me projeter comme j’avais pu le faire d'ici là.
 
L'univers est cependant assez bien décrit pour qu'on puisse deviner certains éléments et fils conducteurs et nous permettre presque d'en faire partie intégrante.

Au total : Un univers riche et bien amené, un roman long qui tient en haleine la plupart du temps. Des questions sur le pourquoi et comment des choses qui font que ce livre me restera en mémoire, et suggère une relecture, pour aller plus en profondeur de la nature du vent et des relations qui tissent la Horde.

Les avis de Vert, Lelf, MarieJuliette, Lorkhan, Hilde, qui furent mes compagnons de lecture

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2/26 Lettre D

dimanche 9 février 2014

Pickwik : Le vers galant d'Eva Giraud

Lu dans le cadre Opération coup de cœur pour des auteurs peu médiatisé, il me permet aussi de remplir le mois de janvier pour le challenge de Froggy !

Résumé : 

Couverture Pickwik, tome 1 : Le Vers GalantGeneviève et David emménagent à Pickwik, un charmant petit village très loin du brouhaha de la ville et des gens pressés. Mais entre un inventeur loufoque comme voisin, un maire qui change de personnalité au moindre stress, un chat psychopathe et des habitants tous plus délurés les uns que les autres, peut-être leur sera-t-il difficile de s'adapter à cette nouvelle vie. Surtout avec cette histoire de coccinelle, emblème de Pickwik et ardemment recherchée par le Club des Pipes : si David semble apprécier ce petit coin perdu, Geneviève, elle, se demande si le village n'est pas l'annexe d'un asile de fous...






Mon avis

Autant dire que je suis passée totalement à coté de ce livre. J'ai d'ailleurs survolé le dernier tiers.

Je suis passée à coté des personnages que j'ai trouvé peu intéressants. Le couple principal David et Jenny (ou Geneviève) est assez plat. Ils sont mariés, débarquent dans leur nouvelle ville, adore leur boulot qui touche la littérature (d'ailleurs j'ai presque eu l'impression de voir comme une publicité pour le métier de relecteur), bref c'est le beau fixe. Ils ont un chat Peggy qui martyrise Genevieve pour une raison qui m'a echappé et qui ne m'a jamais fait sourire alors que je pense qu'il devait apporter la touche d'humour.
La famille voisine avec ses 5 filles ne m'a pas non plus fait accrocher. Car elles sont trop nombreuses, trop faussement différentes, avec un mystère qui n'est pas bien amené à mon avis et qui fait qu'on se désintéresse de leurs petites aventures.
L'aubergiste et le postier m'ont juste agacés dans leur chassé croisé de séduction.


Il faut un bon tiers du livre pour que le Club des Pipes apparaisse, et ce qui aurait pu être une intrigue rigolote est finalement occultée par le quotidien, les petites aventures du village. Je pense qu'il m'a manqué une intrigue principale vraiment mise en avant, et moins de détails qui apportent assez peu à l'histoire à part une sensation de fouillis et de longueur.

Je termine par l'apologie de la cigarette dans ce livre, qui est destiné à un public "jeune". Même si ce sont des cigarettes locales, bio et pleine de bonnes herbes et toute pleines de bon sentiment, personnellement ca me choque de voir une éloge de ce produit avec une consommation conséquente tout au long du livre et cet esprit marketing des cigarette de "saison".

Au total : Une déception de mon coté. Des personnages et un univers auxquels je n'ai pas du tout accroché...



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288 pages !
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samedi 1 février 2014

Colore ton Swap

Une idée originale de swap lancé par Toons et Minidou : Faire une chaine de couleur !

ColoreTonSwap-2

Pour ma part, j'avais choisi la couleur "prune" et c'est Marrycherry qui s'est occupé de me gater !

Une fois tout ouvert !
Un intérieur plein de promesse
Quelques photos :



















Pour résumer :

La saison des prunes - "La saison des prunes" de Patrice Nganang. Auteur et livre que je découvre et qui devrait me plaire relatant la période 40-44 vue d'Afrique
"Roman historique à sa manière, mais roman d'imagination d'abord, La Saison des prunes égrène, en courts chapitres, la vie d'un village africain dans les années 1940, ses duretés, ses joies, ses bravoures méconnues..." Catherine Simon - Le Monde du 18 avril 2013
- Un pot de confiture de figue maison
- 2 marques pages magnétiques
- Un carnet canard prune :)
- Du pop corn Milka (Miam !)
- Des bougies

Dans la couleur parfaitement choisie, et des belles découvertes en perspectives !

Pour ma part, j'ai préparé un colis marron pour Aidoku qui ne devrait pas tarder à quitter mon chez-moi.

Les autres colis sont par ici !