mardi 29 septembre 2015

TTT : Les 3 meilleurs trilogies

Je retente les Top Ten, le blog organisateur a changé, et du fait de ma pause, je trouverais peut etre l'inspiration pour trouver les 10 items demandés!

Le Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e éditions sur le blog Frogzine.

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Thème de la semaine : Les 10 meilleures trilogies

Immédiatement me vient en tête :

Couverture Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'Anneau / La Fraternité de l'Anneau Editions Pocket 1991Le seigneur des anneaux de J.R Tolkien, que j'avoue avoir découvert après avoir visionné le premier film au cinéma. J'ai eu envie de savoir qui allait détruire l'anneau, et j'avais plutôt parié sur Aragorn !

 
Couverture La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire Editions J'ai Lu 2006 

La trilogie de l'empire de Feist et J Wurst
Un de mes premiers romans de fantasy, j'ai dévoré cette trilogie, avant même de connaitre Pug, et j'ai beaucoup aimé le jeu politique.

Couverture L'Assassin Royal, tome 01 : L'Apprenti assassin Editions France Loisirs (Piment) 2000 

L'assassin royal de Robin Hobb, même si j'ai lu la version française découpée en 6 tomes, c'est officiellement une trilogie. La aussi, une de mes références, la seule que j'ai relu jusqu'ici avec un plaisir toujours aussi intense !




Toutes ces trilogies ont été lues avant mon blog, et en dehors de l'assassin royal que j'ai relu, je ne les ai jamais mises en billet, mais je vous les recommande chaudement !



Depuis, j'ai ouvert mon blog et suivi les conseils des autres blogueuses. 
J'ai donc découvert : 

Couverture Le Puits des Mémoires, tome 1 : La Traque Editions Scrineo 2012
Le puits des mémoires de Gabriel Katz : Dernière lue pour ma part. Un bon divertissement, j'ai moins accroché au dernier tome et aux trop nombreux rebondissements. L'humour omniprésent m'a beaucoup plu !

Couverture Hunger Games, tome 1 Editions Pocket (Jeunesse) 2009
 

Hunger Games de Suzanne Collins : Un devenu classique à lire, même si mon tome préféré reste le premier, je ne peux nier une certaine réflexion sur notre société. L'adaptation en film apporte vraiment un plus.

Couverture Fils-des-Brumes, tome 1 : L'Empire ultime Editions Le Livre de Poche (Orbit) 2011

Fils des Brumes de Brandon Sanderson : J'ai dévoré le premier tome, un peu plus ramé dans le seconde, mais la fin m'a donné envie de lire le troisième qui sera, je n'en doute pas, dans la meme veine !






Pierre Bottero et ses trois trilogies : La quete d'Ewilan, les mondes d'Ewilan et Ellana (non terminée). Tant de poésie, de charme. Parfois un peu trop jeunesse, je garde un très bon souvenir de ces trilogies, et réfléchis à les offrir à mes nièces !

Couverture Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana Editions Rageot 2006Couverture Les Mondes d'Ewilan, tome 1 : La Forêt des captifs Editions Rageot 2004Couverture La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre Editions Rageot 2003

Je remercie Livraddict de son option SAGA qui m'a permis de retrouver quelques oubliées :p

lundi 28 septembre 2015

"La nuit de feu" d'Eric Emmanuel Schmitt

Il fait partie de mes auteurs favoris, même si sur le blog, j'ai surtout chroniqué des livres qui m'avaient moins convaincus que mes premières lectures.
Dans cet essai autobiographique, il revient sur sa foi et la religion. J'ai retrouvé certaines bases du cycle de l'invisible, où les différentes religions sont approchées sous un œil extérieur permettant une grande tolérance de celle ci.

Résumé


Couverture La nuit de feu Editions Albin Michel 2015« Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. » Une nuit peut changer une vie. À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard. Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg.


Mon avis

J'ai beaucoup aimé ce livre.

J'ai retrouvé ce qui m'avait tant charmé dans mes premières lectures de cet auteur.
A travers son histoire et sa plongée dans le désert, on retrouve de nombreuses pistes de réflexion sur la religion, la foi et la nature humaine.
Sa relation avec le touareg est belle. Leur compréhension dans les gestes, la découverte d'un autre mode de vie entraine des interrogations sur le notre, notamment le mien très citadin.

J'aime son message de la croyance en Dieu, l'appartenance à une religion, qui cependant n'occulte pas sa vision du monde et n’empêche pas de poser des questions, au contraire est porteur de questions, sans forcément apporter des réponses. La foi est un plus sans être un mode de vie, et il ne semble pas approprié de vouloir l'imposer. Dans notre société actuelle, ce message a une certaine valeur pour moi et un certain écho.
Par ses dialogues et ses discussions avec les autres membres du groupes qui comprend aussi bien un astronome qu'une pratiquant assidue, le livre s'enrichit des réflexions de chacun, preuve qu'il est dans la discussion non dans la recherche de convaincre les autres.
Le conflit entre philosophie et science cartésienne est un classique. Les religions déroutent les sciences qui ne croient qu'en démontrant.
J'ai aimé aussi son coté pudique initialement, il vit une révélation mais l'a gardé intime pendant longtemps. Son regard sur le monde a changé, sans qu'il tente d'en faire changer immédiatement celui des autres.

Le quatrième de couverture comme souvent annonce beaucoup de choses et surtout laisse à penser un vrai périple solitaire dans le désert, alors qu'il ne faut en attendre tant !

Au total : Un livre qui me réconcilie avec E.E. Schmitt, sur un thème qui lui est cher.

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dimanche 27 septembre 2015

"La logique de l'amanite" de Catherine Dousteyssier-Khoze




J'ai voulu tester la plateforme de SP en numérique NetGalley en choisissant un titre qui sort des sentiers battus de la rentrée littéraire. La logique de l'amanite, livre se déroulant en Corrèze et parlant de champignon m'a donné envie de la découverte.

 
Résumé

Couverture La logique de l'amanite Nikonor, érudit snob et acariâtre, vit retranché dans son château, en Corrèze. Il se passionne pour la mycologie (surtout cèpes et amanites) et la littérature. Au fil des pages, on va découvrir les confidences étranges qu’il nous livre sur sa famille. Pourquoi voue-t-il une telle haine à sa sœur jumelle Anastasie ? Et qu’est-il advenu de ses proches ?







Mon avis

Je crois que je suis passée à coté de ce roman.

L'histoire assez linéaire, contée du point de vue de Nikonor, m'a assez peu emballée. Il nous raconte sa vie, son œuvre auprès des cèpes, nous informe sur l'amanite mais reste très distant. Son caractère est difficile à cerner, ses digressions rendent l'espace temps compliqué à cerner.

Surtout, je n'ai pas réussi à voir le message dans ce roman.
Y a t-il une interrogation quant à sa sœur, si présente mais aussi si absente du récit ? Son obsession quasi paranoïaque (pauvre facteur) quant à Anastasie est très présente, sans qu'on en comprenne les tenants et aboutissants.
S'agit-il d'un roman sur la paranoïa sinon, de le voir s'enfoncer dans son délire de grandeur et sa conviction d'être une personne exceptionnelle, alors que rien dans le récit ne m'en a donné l'impression ?
Son éducation très vieille France dans ce château corrézien, l'étalage de ses découverte littéraire, m'a tout de même donné envie de relire certains auteurs du début du XXème siècle.
La chute de l'histoire manque aussi à mon avis d'un rebondissement, d'un twist qui permet d'éclairer le livre d'un autre regard et de comprendre toutes ces digressions champignonesques ou même sur sa vision de la vie et son passé assez trouble.

J'aurais aimé avoir un second point de vue dans ce roman, que ce soit par sa mère ou sa sœur. Les personnages féminins sont présents, et assez symptomatiques de ce misogyne enfermé dans son Œdipe non terminé.
Autre point qui m'a dérangé, ce sont toutes les expressions anglaises utilisées dans le roman avec un coté snob qui maitrise tellement bien les deux langues qu'il se sent obligé de les mélanger pour étaler sa sauce. C'est assez actuel dans notre quotidien, je ne sais pas à quel point c'est contemporain des années 50 et m'a presque semblé anachronique.

La lecture est cependant aisé, les pages se tournent vite, et on attend consciencieusement un rebondissement qui n'arrive pas. Il survole sa vie, les évènements sans franc affect (notamment au vue des nombreux enterrements qui ponctue la seconde partie du roman).

La fermeture de ce roman me permet de prendre du recul sur le personnage et de me demander si l'effet recherché n'est pas là, nous perdre dans le délire paranoïaque d'un homme ordinaire qui se croit plus, terré dans sa Corrèze.

Au total : Un livre qui m'a rapidement perdu et jamais franchement intéressé.



dimanche 20 septembre 2015

Rentrée littéraire 2015 : Mes pré-sélections


 J'avais fait un article similaire l'an dernier, qui comme souvent est assez loin de mon bilan final :

Trois de lus et pas forcément dans mes pronostics initiaux :
-La fractale des raviolis de Pierre Raufast
-Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont-Monod
-Charlotte de David Foenkinos

Attendent dans ma bibliothèque :
-Constellation d'Adrien Bosc
-L'île du point Némo de Jean Marie Blas de Roblès

Il me permet cependant de me souvenir des bonnes idées lectures, qui attendront au pire leur sortie poche !

Pour cette année

Déjà dans ma PAL, voir lu


La nuit de feu d'Eric Emmanuel Schmitt : Un de mes auteurs favoris, notamment quand il parle de religion car il est capable d'avoir un certain recul qui amène une réflexion. Lu pendant mes vacances, un très bon livre qui est autobiographique et reste dans cette voie de la réflexion sans propagande.

La variante chilienne de Pierre Raufast : J'avais lu l'an dernier "La fractale des raviolis" et bien aimé ce récit gigogne, je me suis dit que je tenterais ma chance avec lui cette année aussi !

La logique de l'amanite de Catherine Dousteyssuer-Khoze : Je me suis inscrite depuis peu sur Netgalley, qui propose des partenariats numériques, et j'en ai profité pour essayer ce livre, qui parle de Correze et de champignons ! Bref prochaine lecture probable.

Repéré, notamment grâce à Lire et son supplément Cultura, mais aussi sur les blogs que je lis.

"La terre qui penche" de Carole Martinez, car dans la même veine que "Du domaine des murmures" que j'avais beaucoup aimé, et dont je garde un souvenir assez fort.

"Kafka à Paris" de Xavier Mauméjean, je suis sure d'en avoir entendu parler en bien et le pitch me tente ! D'ailleurs il a failli faire partie de mes achats lors de ma précédente virée.

"Ce pays qui te ressemble" de Tobie Nathan, lu par Lelf, sa critiqué élogieuse m'a donné envie de me plonger dans cet Égypte que je connais peu.

"Les nuits de la laitue" de Vanessa Barbara, lu par Sia, le contenu loufoque et policier promet une belle lecture.

"Magique aujourd'hui" d'Isabelle Jarry : Un futur où on serait accro à nos droides. Quand je vois notre attachement à nos smartphone, probablement que nous n'en serons pas loin. Bref je suis intriguée !

Et enfin, deux essais

"Libres d'aimer : les Cougars dans la littérature" de Clelia  Renucci : car le thème des cougars est très présent dans notre société (moins qu'il y a quelques temps je trouve). Un livre qui reprend des exemple dès le XVIIIè !

"Femmes de l'âme : Les pionnières de la psychanalyse" de'ISabelle Mons : Remise en avant des femmes psychanalystes qui ont joué aussi un role dans la propagation de ce courant. Une thème qui m'intéresse !

J'en ai profité pour m'inscrire au challenge rentrée littéraire, organisé depuis quelques années par Herisson. Les inscriptions sont par ici !

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samedi 19 septembre 2015

"Au revoir là-haut" de Pierre Lemaitre

Il y a des auteurs où les circonstances font qu'en peu de temps, les lectures s'enchainent. Ce livre fait partie de mon challenge avec LilieSiChouette.

Résumé (4ème de couverture (raccourci))

Couverture Au revoir là-haut
Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux. Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants. Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant mais brisé, est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion.
(...)
 Bien au-delà de la vengeance et de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare, Au revoir là-haut est l'histoire caustique et tragique d’un défi à la société, à l'État, à la famille, à la morale patriotique responsables de leur enfer.

 Mon avis

Un livre dont on a beaucoup parlé à sa sortie, notamment grâce au fait qu'il est gagné le prix Goncourt.

Je suis contente de l'avoir lu à distance de tout le battage médiatique car je pense que j'aurais été déçue.

Je ne peux nier les qualités de ce récit. La première partie nous amène dans le champ de bataille de manière tellement incisive. J'ai ressenti les scènes de chaos autant qu'en film ou série, ressenti le désarroi d'Albert.
Après cette première partie tellement intense, j'ai ressenti un coup de mou, qui repart assez tardivement, probablement lié aussi au quatrième de couverture que l'on attend.

L'après guerre est difficile pour ces soldats blessés. Leur égo, amour propre en a pris un coup et on découvre la manière de chacun de le gérer. J'ai aimé les différents personnages, leur manière de se croiser et d'attendre la rencontre finale qui finalement n'a pas le rebondissement que je souhaitais.

Albert,antihéros par excellence, est touchant, maladroit. Son évolution est particulièrement touchante. La force de ce récit est de l'avoir rendu vivant, d'avoir cette impression qu'on pourrait le croiser dans la rue. Les descriptions sont réalistes sans être trop présentes et j'étais capable de m'imaginer Paris et les personnages qui déambulent dans les quartiers cités.

Edouard m'a laissé plus de marbre, mais je pense que son caractère très ambivalent y est pour quelque chose. L'envie de compatir, l'empathie s'éloigne au fur et à mesure. Ses difficultés de santé sont le centre du roman, et donne une image complémentaire de la Chambre des officiers de Marc Dugain (une de mes première chronique d'ailleurs).

De l'autre coté, on a ceux moins touchés par la guerre, notamment Henri, officier considéré comme un héros pour les hautes sphères de l'armée, mais qui du point de vue des soldats l'est beaucoup moins. Un homme antipathique pour plein de raisons et dont on espère et attend la chute tout au long du récit.
Son pendant est le père d'Edouard, homme touchant dont on découvre les failles au fur et à mesure du roman. Leur lien, Madeleine, nous montre l'image d'une femme forte sous des dessous fades. J'ai beaucoup aimé sa douceur et sa manière de gérer sa vie, dans une époque difficile pour les femmes.

Deux escroqueries se déroulent sous nos yeux dans ce contexte d'après guerre et pose la question de la mémoire des héros. Que peux t-on attendre de l'Etat, quel est le prix à mettre pour ces martyrs, victimes de la guerre ? Le but final des deux est le même : l'argent. Cependant l'une nous semble moins difficile à admettre que l'autre. La question des motivations de chacun, de leur humanité apporte une pondération à ces délits.

Au total : Un livre dense avec des histoires et des personnages qui se croisent. Une récit d'après guerre qui met en avant la difficulté de réinsertion des soldats et la corruption. Une jolie découverte malgré un peu creux de narration après la première partie. L'écriture est très visuelle et immersive permettant une lecture très agréable.

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lundi 7 septembre 2015

"Janua Vera" de Jean Philippe Jaworski

Il est dans ma PAL depuis un temps incommensurable ! Je me suis décidée un peu sur un coup de tete à l'entamer, et je ne regrette pas !

Résumé

Couverture Récits du Vieux Royaume, tome 1 : Janua VeraNé du rêve d'un conquérant, le Vieux Royaume n'est plus que le souvenir de sa grandeur passée... Une poussière de fiefs, de bourgs et de cités a fleuri parmi ses ruines, une société féodale et chamarrée où des héros nobles ou humbles, brutaux ou érudits, se dressent contre leur destin. Ainsi Benvenuto l'assassin trempe dans un complot dont il risque d'être la première victime, Aedan le chevalier défend l'honneur des dames, Cecht le guerrier affronte ses fantômes au milieu des tueries... Ils plongent dans les intrigues, les cultes et les guerres du Vieux Royaume. Et dans ses mystères, dont les clefs se nichent au plus profond du cœur humain...



Mon avis

Ce recueil nous présente assez bien l'univers crée par JP Jaworski, Récits du vieux royaume un monde fantasy, plutot médiéval avec des croyances, des sorcières et des intrigues qui m'ont fait penser à Venise.
Toutes ne sont pas équivalentes, et certaines m'ont moins intéressés. J'ai enfin découvert Benvenuto, personnage principal de cet univers avec ses machinations et son franc parler!

Les différentes nouvelles :

Janua Vera : nouvelle éponyme. Le personnage du roi avec ses visions, qui tourne dans la folie est bien menée, et la chute ... J'ai aimé retrouvé son nom, comme référence dans les nouvelles suivantes.

Mauvais donne : La nouvelle la plus longue, avec Benvenuto. On rentre dans les machinations, les intrigues, et c'est d'après ce que j'ai compris, une préquelle à Gagner la guerre qui est dans ma PAL. Longue mais qui se lit avec une certaine facilité. Une de mes préférées, pleine de rebondissement, d'action, mais aussi une plongée dans une ville, un univers bien décrit et fascinant.

Le service des dames : J'ai du relire quelques passages pour me souvenir de son contenu. Un chevalier servant, une dame en détresse. Tout l'art stratégique de chacun, et de l'esprit conspirationniste du recueil dans cette nouvelle.

Une offrande très précieuse : Une histoire dont j'ai aimé la chute et le message porté. Des vétérans, des rappels des nouvelles précédentes. On sent la toile de fond, les croyances. Bref, une jolie nouvelle qui approfondit l'univers

Le conte de Suzelle : Aussi une nouvelle d'ambiance. La vie d'une jeune fille qui attend le retour de son héros. J'ai bien aimé ce petit conte qui porte si bien son nom.

Jour de guigne : Sans conteste ma préférée. Beaucoup d'humour dans le personnage de Maitre Calame. J'aime bien les antihéros maladroits !

Un amour dévorant : Je crois que c'est celle qui m'a le plus ennuyée. Une nouvelle d'ambiance à nouveau sur les croyances et le fonctionnement de certaines religions. Après Jour de guigne, elle m'a paru bien fade et trop longue.

Le confident : Une plongée intimiste dans le noir. J'ai bien aimé l'évolution de cette nouvelle, les allers-retours présent/passé et de découvrir sous une autre facette la religion dont on a parlé dans 'un amour dévorant'


Au total : Un recueil de nouvelle assez inégal avec des titres entrainants (Jour de guigne, Mauvaise donne) et d'autres plus lents mais non dénués de charme (Le conte de Suzelle, Une offrande très précieuse), qui présente le vieux royaume et donne envie d'en savoir plus. L'aspect complot politique est présent et promet un Gagner la guerre plein de rebondissement.

D'autres avis chez : Minidou, Blacky, Trolle, Tiger Lilly, Jae_Lou, Vert, Lelf :

Challenge Maison : CRAAA