Forte de ma lancée avec Mortimer, je me suis lancée pour le mois anglais dans ce livre.
Résumé
Fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines... Les morts
vivants se multiplient. Car une catastrophe frappe le Disque-Monde : la
Mort est porté disparu (oui, la Mort est un mâle, un mâle nécessaire).
Plus moyen de défunter correctement. Fini le repos éternel et bien
mérité ! Il s'ensuit un chaos général tel qu'en provoque toujours la
déficience d'un service public essentiel. Et pendant ce temps-là, dans
les champs d'une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier
agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n'attend
pas.
.
Mon avis
Le personnage de La Mort m'a toujours intriguée par son cynisme, et son mode de vie. L'humour de Mortimer m'a convaincue de lire ce livre (que je pensais relire, mais si c'est le cas j'en n'ai vraiment aucun souvenir...)
Je ressors mitigée de cette lecture, car je l'ai trouvée bien longue.
L'humour est toujours présent par petite touches tout au long du roman, mais plus avec les personnages secondaires.
Le personnage de la Mort est plus triste, plus résigné que dans mes souvenirs, et ses passages amènent beaucoup de réflexion sur la vie, sa valeur, ce qu'on y met. Pierre Porte est un personnage attachant par sa volonté de vivre et de profiter d'une existence qu'il ne connait pas.
Le pendant de l'histoire est assuré par Vindelle Pounze, mage de son état initial, dans une histoire de mort vivant découlant de son "abandon" de poste par la Mort. J'ai retrouvé dans cette partie l'esprit fumé de Pratchett qui parfois me perd. Les références sont drôles, notamment les noms des vampires et leur accent, le croquemitaine et ses manies.
On devine au fur et à mesure où il veut en venir, mais j'ai ressenti quelques longueurs du fait du nombre de personnages amenés et d'une histoire qui je trouve n’avançait pas.
Ankh Morpock, le guet, l'université des mages avec le doyen, le bibliothécaire et le jardinier (qui fait un compost si particulier!) sont bien présents, et apporte les repères habituels. L'alchimie a cependant du mal à se faire, en dehors du feu d'artifice final qui permet de faire le lien, avec tous les personnages impliqués, mais vraiment tardivement.
Au total : Un tome avec la Mort en dessous de mes espérances, mais l'univers de Prachett est bien présent !
Un soupçon d'imaginaire, une touche de contemporain, un zeste de classique, navigant entre adulte et jeunesse...
samedi 27 juin 2015
lundi 22 juin 2015
"Les outrepasseurs, tome 1" de Cindy Van Wilder
Prix imaginales l'an dernier, les retours de la blogosphère m'ont donné envie de le tenter. Je l'ai débuté dans le train me menant au festival de cette année.
Résumé
-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.
- Nous ?
- Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la Marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille, à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le ton de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux. »
Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…
Mon avis
J'ai souvent lu que la forme de ce bouquin était surprenante. Il est à la fois un tome d'introduction et une histoire en lui même. Par le processus de retour dans le passé, il ouvre les prochains tomes (mais que vont devenir Peter et les autres? ) et dans le même temps nous ferme l'histoire initiale des Outrepasseurs avec Fière et Niels.
J'ai trouvé quelques longueurs dans ce récit au passé. L'ambiance est cependant tellement bien retranscrite qu'on se propage dans ce village médiéval qui semble si proche de la vie du quotidien de cette époque. La place de la religion, et les superstitions sont présentes, et le moine est un personnage intéressant à suivre, notamment dans sa dualité avec son "rival" présent initialement dans le village.
J'ai aimé voir des fés dans une version moins colorée que Clochette, et découvrir par touche leur manière de fonctionner. On a envie de découvrir le monde d'en bas, que j'imagine comme un monde fantastique parallèle. Leurs pouvoirs différent hérités aussi des contes de notre enfance sont un vrai plus. J'ai notamment beaucoup aimé la référence au joueur de flute.
L'histoire moyenâgeuse est tirée du roman de Renart, ce qui donne un coté connu aux noms des personnages, même si je n'ai en vrai qu'un vague souvenir de ce classique !
Ces plongeons dans le passé sont entrecoupés de scènes dans le présent qui apportent peu, en dehors du fait de nous rappeler qu'il ne s'agit que de l'introduction et d'une explication à la situation actuelle, et dont on se doute que nos futurs protagonistes vont réussir à débloquer la malédiction. Il nous manque cependant les clés pour comprendre leur possibilité.
Les parents restent assez mystérieux dans leur quotidien, notamment Maxence et leur part de bestialité semble être un enjeu important par la suite notamment dans leur maitrise.
Les adolescents m'ont parus trop faciles à convaincre que ce soit dans la première scène où ils plongent ou dans la dernière, mais globalement l'histoire est très bien amenée, et j'ai hâte de lire la suite.
Au total : Un premier tome prometteur malgré quelques longueurs. Une histoire ancienne s'achève et laisse la place au présent pour les prochains tomes !
Résumé
-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.
- Nous ?
- Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la Marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille, à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le ton de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux. »
Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…
Mon avis
J'ai souvent lu que la forme de ce bouquin était surprenante. Il est à la fois un tome d'introduction et une histoire en lui même. Par le processus de retour dans le passé, il ouvre les prochains tomes (mais que vont devenir Peter et les autres? ) et dans le même temps nous ferme l'histoire initiale des Outrepasseurs avec Fière et Niels.
J'ai trouvé quelques longueurs dans ce récit au passé. L'ambiance est cependant tellement bien retranscrite qu'on se propage dans ce village médiéval qui semble si proche de la vie du quotidien de cette époque. La place de la religion, et les superstitions sont présentes, et le moine est un personnage intéressant à suivre, notamment dans sa dualité avec son "rival" présent initialement dans le village.
J'ai aimé voir des fés dans une version moins colorée que Clochette, et découvrir par touche leur manière de fonctionner. On a envie de découvrir le monde d'en bas, que j'imagine comme un monde fantastique parallèle. Leurs pouvoirs différent hérités aussi des contes de notre enfance sont un vrai plus. J'ai notamment beaucoup aimé la référence au joueur de flute.
L'histoire moyenâgeuse est tirée du roman de Renart, ce qui donne un coté connu aux noms des personnages, même si je n'ai en vrai qu'un vague souvenir de ce classique !
Ces plongeons dans le passé sont entrecoupés de scènes dans le présent qui apportent peu, en dehors du fait de nous rappeler qu'il ne s'agit que de l'introduction et d'une explication à la situation actuelle, et dont on se doute que nos futurs protagonistes vont réussir à débloquer la malédiction. Il nous manque cependant les clés pour comprendre leur possibilité.
Les parents restent assez mystérieux dans leur quotidien, notamment Maxence et leur part de bestialité semble être un enjeu important par la suite notamment dans leur maitrise.
Les adolescents m'ont parus trop faciles à convaincre que ce soit dans la première scène où ils plongent ou dans la dernière, mais globalement l'histoire est très bien amenée, et j'ai hâte de lire la suite.
Au total : Un premier tome prometteur malgré quelques longueurs. Une histoire ancienne s'achève et laisse la place au présent pour les prochains tomes !
dimanche 21 juin 2015
Moon de Karen Bao
Un 4ème de couverture qui m'intriguait, et une envie de lire de la jeunesse !
Résumé (que j'ai raccourci car en dit un peu trop)
Jeune fille douce et discrète, Phaet, 15 ans, habite la base IV sur la Lune. Quand sa mère, Mira, est arrêtée, elle n’a plus le choix : elle doit subvenir aux besoins de sa famille, et s’engage dans la Milice, l’armée brutale et totalitaire qui a pourtant incarcéré sa mère.
Phaet croyait pouvoir tout arranger avec sa nouvelle position… les ennuis ne font que commencer.
Mon avis
J'ai été très agréablement surprise par ce livre.
L'histoire initialement m'a évoqué "La stratégie Ender" par le coté initiatique dans l'espace, et talent jeune, mais rapidement ce livre prend son envol.
Phaet habite sur la Lune, après une colonisation du fait d'un environnement terrien devenu défavorable. Le contexte en lui même est assez plausible. Nous ne connaissons que la base où elle vit, mais découvrons le coté oppressant de leur vie, entre écran intégré dans leur main, vie extrêmement contrôlée dans les propos et les faits.
J'ai bien aimé la complexification progressive de l'intrigue, notamment avec l'apport de la politique et les différents rebondissements. J'imaginais que son entrainement à la milice prendrait le tome entier, mais la suite s'est avérée être bien plus prenante, notamment car nous découvrons la famille de Phaet, d'Umbriel et la vie de la milice. La place du journalisme, de la liberté d'expression et de la propagande est abordée de plusieurs points de vue, et apporte un écho à notre actualité.
Le décor est bien planté que ce soit culturel ou géographique, on sent un travail sur le contexte qui permet une bonne immersion.
Les différents personnages sont intéressants et nuancés, que ce soit les parents d'Umbriel, ou le frère de Phaet. Sa mère révèle bien des surprises et leur réactions sont le plus souvent plausibles.
Il existe quelques facilités dans les apprentissages de l’héroïne, mais la fin nous apporte une part d'explication sur l'aide dont elle a pu bénéficier.
Les relations de Phaet avec Wes et Umbriel me font par contre craindre un triangle amoureux bien trop vu, même si pour le moment, nous en sommes assez loin !
Au total : Un premier tome de dystopie bien prenant. La suite sera dans ma PAL !
Résumé (que j'ai raccourci car en dit un peu trop)
Jeune fille douce et discrète, Phaet, 15 ans, habite la base IV sur la Lune. Quand sa mère, Mira, est arrêtée, elle n’a plus le choix : elle doit subvenir aux besoins de sa famille, et s’engage dans la Milice, l’armée brutale et totalitaire qui a pourtant incarcéré sa mère.
Phaet croyait pouvoir tout arranger avec sa nouvelle position… les ennuis ne font que commencer.
Mon avis
J'ai été très agréablement surprise par ce livre.
L'histoire initialement m'a évoqué "La stratégie Ender" par le coté initiatique dans l'espace, et talent jeune, mais rapidement ce livre prend son envol.
Phaet habite sur la Lune, après une colonisation du fait d'un environnement terrien devenu défavorable. Le contexte en lui même est assez plausible. Nous ne connaissons que la base où elle vit, mais découvrons le coté oppressant de leur vie, entre écran intégré dans leur main, vie extrêmement contrôlée dans les propos et les faits.
J'ai bien aimé la complexification progressive de l'intrigue, notamment avec l'apport de la politique et les différents rebondissements. J'imaginais que son entrainement à la milice prendrait le tome entier, mais la suite s'est avérée être bien plus prenante, notamment car nous découvrons la famille de Phaet, d'Umbriel et la vie de la milice. La place du journalisme, de la liberté d'expression et de la propagande est abordée de plusieurs points de vue, et apporte un écho à notre actualité.
Le décor est bien planté que ce soit culturel ou géographique, on sent un travail sur le contexte qui permet une bonne immersion.
Les différents personnages sont intéressants et nuancés, que ce soit les parents d'Umbriel, ou le frère de Phaet. Sa mère révèle bien des surprises et leur réactions sont le plus souvent plausibles.
Il existe quelques facilités dans les apprentissages de l’héroïne, mais la fin nous apporte une part d'explication sur l'aide dont elle a pu bénéficier.
Les relations de Phaet avec Wes et Umbriel me font par contre craindre un triangle amoureux bien trop vu, même si pour le moment, nous en sommes assez loin !
Au total : Un premier tome de dystopie bien prenant. La suite sera dans ma PAL !
dimanche 14 juin 2015
"Le joueur d'échec" de Stephan Zweig
Mise dans le contexte :
"Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par
la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année
précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des
années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail
d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine
déguisée de cette désespérance."
Mon avis
Je ne me souvenais que vaguement de l'histoire en elle même, j'ai donc bien apprécié cette relecture.
Le talent de Zweig est marqué dans sa manière de décrire les sentiments humains. Dans ce livre, les différents protagonistes, joueurs d'échec n’y échappent pas.
J'ai apprécié la présentation du champion du monde, Czentovic, rustre paysan cupide, dont la description est parfois teinté d'ironie ou de cynisme, comparée à celle de l'inconnu dont le milieu social et le parcours s'avère si différent.
Le narrateur reste assez neutre et relate les différents évènements et histoire de chaque personnages.
Le récit de l'inconnu est empreint d'une certaine tension. Son histoire nous plonge dans son univers, sa réclusion, se posant la question de notre réaction dans une situation identique. On vit avec lui sa solitude, sa difficulté dans son isolement à pouvoir rompre la pression de ses geôliers.
Je suis souvent étonnée de lire que les camps de travail étaient connus notamment dans leur coté esclavagiste dès cette époque, sans que rien ne puisse être fait ...
Il y a une certaine ressemblance entre ce récit et celui de 24 heures dans la vie d'une femme, dans le coté entretien sans jugement, rencontre entre 2 personnes qui échangent leur vie.
Au total : Une relecture qui me confirme tout le bien que je pense de cet auteur ! Une nouvelle idéale pour le découvrir.
Lettre Z : 94 pages |
samedi 6 juin 2015
Mes imaginales 2015 (2) : le samedi
Le second jour sera marqué par la foule présente sur place, de nombreuses conférences et un petit plongeon dans la piscine !
Les conférences :
Mercenaires et tueurs professionnels : Les mauvais mecs de la fantasy... avec Paul BEORN, Fabien CERUTTI, Jean-Philippe JAWORSKI, Brent WEEKS : Conférence top, qui donne envie de découvrir les 4 auteurs, pleine d'humour ! Fabien Cerutti a manqué divulguer des informations clés de son livre.Félicitations à la traductrice pour sa rapidité et vivacité.
Rois et royaumes... :Héritiers et rebelles ! Ugo BELLAGAMBA, Régis GODDYN, Pierre GRIMBERT, Nabil OUALI, Pierre PEVEL : conférence moins rythmée mais intéressante tout de même. Il faut que je me lance dans les livres de Pierre Pevel.
Mondes inquiétants... : Une science-fiction qui interpelle ! avec Jérôme BEZANÇON, Laurent CORDONNIER, Victor DIXEN, Raphaël GRANIER DE CASSAGNAC. J'avoue que je n'avais pas vraiment prévu de rester, mais je n'ai pas eu le courage de replonger dans la bulle. Au final, je me suis renseignée sur 2 des auteurs et je pense que j’achèterais Phobos de Victor Dixen dont le pitch m'a donné envie !
Mes achats
Bien plus raisonnables en ce second jour, notamment car la foule m'impressionne toujours. Les files d'attente pour certains auteurs m'ont épatées (Hobb, Jaworski notamment).
Le Royaume de vent et de colères de Jean Laurent Del Socorro : Conseillé vivement par Plume. Il m'a posé la question simple que je ne m'étais posé : Quel type de fantasy j'apprécie le plus ?
14-14 de Silène Edgar et Paul Beorn, que j'avais découvert sur le blog de Lelf, le résumé et la présence des 2 auteurs m'ont donné envie de le lire. Par ailleurs, la conférence à laquelle Paul Béorn a participé m'a clairement donné envie de découvrir son dernier livre paru chez Bragelonne (mais leur format pavé me refroidit à chaque fois ...)
Et vous apercevez en haut 2 cartes postales et 3 marques pages, car j'aime bien ces petits souvenirs qui me rappellent tout autant que les livres les bons moments passés !
J'ai admiré la fresque en fin d'après midi, je suis toujours un peu déçue de ne pas vraiment en profiter. Nous avons aussi pris un café avec Joyeux Drille à qui nous avons posé plein de questions sur sa manière d'animer les conférences !
Et pour finir la remise des différents prix qui a permis un hommage à Graham Joyce.
Les conférences :
Mercenaires et tueurs professionnels : Les mauvais mecs de la fantasy... avec Paul BEORN, Fabien CERUTTI, Jean-Philippe JAWORSKI, Brent WEEKS : Conférence top, qui donne envie de découvrir les 4 auteurs, pleine d'humour ! Fabien Cerutti a manqué divulguer des informations clés de son livre.Félicitations à la traductrice pour sa rapidité et vivacité.
Rois et royaumes... :Héritiers et rebelles ! Ugo BELLAGAMBA, Régis GODDYN, Pierre GRIMBERT, Nabil OUALI, Pierre PEVEL : conférence moins rythmée mais intéressante tout de même. Il faut que je me lance dans les livres de Pierre Pevel.
Mondes inquiétants... : Une science-fiction qui interpelle ! avec Jérôme BEZANÇON, Laurent CORDONNIER, Victor DIXEN, Raphaël GRANIER DE CASSAGNAC. J'avoue que je n'avais pas vraiment prévu de rester, mais je n'ai pas eu le courage de replonger dans la bulle. Au final, je me suis renseignée sur 2 des auteurs et je pense que j’achèterais Phobos de Victor Dixen dont le pitch m'a donné envie !
Mes achats
Bien plus raisonnables en ce second jour, notamment car la foule m'impressionne toujours. Les files d'attente pour certains auteurs m'ont épatées (Hobb, Jaworski notamment).
Le Royaume de vent et de colères de Jean Laurent Del Socorro : Conseillé vivement par Plume. Il m'a posé la question simple que je ne m'étais posé : Quel type de fantasy j'apprécie le plus ?
14-14 de Silène Edgar et Paul Beorn, que j'avais découvert sur le blog de Lelf, le résumé et la présence des 2 auteurs m'ont donné envie de le lire. Par ailleurs, la conférence à laquelle Paul Béorn a participé m'a clairement donné envie de découvrir son dernier livre paru chez Bragelonne (mais leur format pavé me refroidit à chaque fois ...)
Et vous apercevez en haut 2 cartes postales et 3 marques pages, car j'aime bien ces petits souvenirs qui me rappellent tout autant que les livres les bons moments passés !
J'ai admiré la fresque en fin d'après midi, je suis toujours un peu déçue de ne pas vraiment en profiter. Nous avons aussi pris un café avec Joyeux Drille à qui nous avons posé plein de questions sur sa manière d'animer les conférences !
Et pour finir la remise des différents prix qui a permis un hommage à Graham Joyce.
vendredi 5 juin 2015
Mes imaginales 2015 (1) : Le vendredi
L'an dernier, j'avais été "initiée" aux Imaginales : un festival au milieu des Vosges, centré sur les littératures de l'imaginaire.
Je n'ai donc pas hésité une seconde à l'idée d'y retourner cette année (et je n'hésite pas non plus pour l'an prochain !)
Par rapport à l'an dernier :
Sur les 6 livres achetés, je n'ai lu que "Le batard de Kosigan" de Fabien Cerruti, qui a été primé par les lycéens.
J'ai pris le temps de découvrir quelques auteurs avant d'y aller afin de pouvoir échanger un peu plus facilement. D'ailleurs je suis fière de moi car j'y suis allée de manière plus spontanée, ai réussi à discuter de leurs écrits, et j'ai donc rapporté bien plus de dédicaces.
Arrivée le jeudi soir, ce qui permet de se mettre en jambe et de papoter avec mes copines de Marie Juliet, PtiteTrolle et Plumeline), j'ai pu profiter du festival dès le vendredi matin, notamment avec un petit déjeuner avec Robin Hobb, auteur de ma première série de fantasy alors que j'étais jeune adulte. J'ai relu il y a 2 ans la saga de l'assassin royal avec un plaisir renouvelé.
chambre (
Un petit déjeuner où les échanges avec certains fans ne m'ont pas vraiment laissé la possibilité de parler (je ne suis pas très à l'aise dans la langue de Shakespeare), mais je me suis rattrapée avec quelques mots lors d'une dédicace de l'après midi.
Arrivée sur le festival, j'ai commencé le tour de la bulle de livre, et les conférences que j'ai trouvé globalement bien menées et toujours aussi tentantes au niveau achats de livre.
La lutte entre le bien et le mal : Un archetype de la fantasy ? (avec Fabien CERUTTI, Thomas GEHA, Stefan PLATTEAU, Brent WEEKS) J'ai beaucoup hésité à acheter Manesh après cette conférence, mais je n'ai pas franchi le pas.
Faire revivre l'Antiquité : Imaginer un monde disparu ! (avec Estelle FAYE, Alain GROUSSET, Xavier MAUMÉJEAN, Aurélie WELLENSTEIN) J'ai eu envie de découvrir Chevaux de foudre d'Aurelie Wellenstein, et le cirque Maxime !
Pratiquer la magie ... : Et en payer le prix ? (avec Manon FARGETTON, Robin HOBB, Stefan PLATTEAU, Lise SYVEN) Un ton en dessous niveau rythme.
Dans la yourte au conte, Pierre Dubois m'a enchantée par ses talents de conteurs, sans note, son corbeau et le rythme qu'il pouvait donner à une histoire. Une très jolie découverte.
(Les contes ensorcelés de... Pierre Dubois avec Pierre DUBOIS)
Un repas local pour la pause déjeuner, en bonne compagnie :
Mes achats et dédicaces de la journée :
Les tomes 2 (achats prévus)
- Du bâtard de Kosigan, de Fabien Cerutti que j'avais très envie de découvrir ayant bien aimé le premier tome l'an dernier. A priori, ils peuvent se lire de manière quasi indépendante.
- De la voie des Oracles d'Estelle Faye. J'ai terminé cette série la veille des imaginales et en ai profité pour demander des détails sur la suite. La couverture est sublime et pleine de détails ! J'ai beaucoup hésité à prendre Porcelaine aussi qui parle de mythologie chinoise.
- Des outrepasseurs (non prévu) de Cindy Van Wilder, mais j'ai bien accroché dans le train au début du tome 1, assez pour être sure d'avoir envie de poursuivre la saga. Au final, je n'ai pas fait dédicacer le premier tome que j'avais amené...
Achat imprévu :
- Reproduction interdite de Jean Michel Truong. J'accompagnais Plume qui discutait avec Laurent Whale, et attirée par la couverture et le 4ème, j'ai discuté avec l'auteur de son parcours professionnel atypique et de son chemin vers ce livre qui parle d'intelligence artificielle. Un livre qui me semble assez près d'une certaine réalité, qui abordait le thème du clonage avant que Dolly n'apparaisse.
Dédicace prévue :
Le prince bâtard de Robin Hobb : Noyée dans la profusion de livre différent de l'auteur à ces imaginales, j'ai préféré dédicacer mon dernier achat. Assez intimidante, mais charmante.
La soirée a été marquée par un restaurant à 11 à la Tarentelle (très bonne découverte et ambiance au top, merci Snow !) et de voir à la lumière du soir les sculpture scotch dont la réalisation nous avait tant intriguée pendant la journée !
Je n'ai donc pas hésité une seconde à l'idée d'y retourner cette année (et je n'hésite pas non plus pour l'an prochain !)
Par rapport à l'an dernier :
Sur les 6 livres achetés, je n'ai lu que "Le batard de Kosigan" de Fabien Cerruti, qui a été primé par les lycéens.
J'ai pris le temps de découvrir quelques auteurs avant d'y aller afin de pouvoir échanger un peu plus facilement. D'ailleurs je suis fière de moi car j'y suis allée de manière plus spontanée, ai réussi à discuter de leurs écrits, et j'ai donc rapporté bien plus de dédicaces.
Arrivée le jeudi soir, ce qui permet de se mettre en jambe et de papoter avec mes copines de Marie Juliet, PtiteTrolle et Plumeline), j'ai pu profiter du festival dès le vendredi matin, notamment avec un petit déjeuner avec Robin Hobb, auteur de ma première série de fantasy alors que j'étais jeune adulte. J'ai relu il y a 2 ans la saga de l'assassin royal avec un plaisir renouvelé.
chambre (
Un petit déjeuner où les échanges avec certains fans ne m'ont pas vraiment laissé la possibilité de parler (je ne suis pas très à l'aise dans la langue de Shakespeare), mais je me suis rattrapée avec quelques mots lors d'une dédicace de l'après midi.
Arrivée sur le festival, j'ai commencé le tour de la bulle de livre, et les conférences que j'ai trouvé globalement bien menées et toujours aussi tentantes au niveau achats de livre.
La lutte entre le bien et le mal : Un archetype de la fantasy ? (avec Fabien CERUTTI, Thomas GEHA, Stefan PLATTEAU, Brent WEEKS) J'ai beaucoup hésité à acheter Manesh après cette conférence, mais je n'ai pas franchi le pas.
Faire revivre l'Antiquité : Imaginer un monde disparu ! (avec Estelle FAYE, Alain GROUSSET, Xavier MAUMÉJEAN, Aurélie WELLENSTEIN) J'ai eu envie de découvrir Chevaux de foudre d'Aurelie Wellenstein, et le cirque Maxime !
Pratiquer la magie ... : Et en payer le prix ? (avec Manon FARGETTON, Robin HOBB, Stefan PLATTEAU, Lise SYVEN) Un ton en dessous niveau rythme.
Dans la yourte au conte, Pierre Dubois m'a enchantée par ses talents de conteurs, sans note, son corbeau et le rythme qu'il pouvait donner à une histoire. Une très jolie découverte.
(Les contes ensorcelés de... Pierre Dubois avec Pierre DUBOIS)
Un repas local pour la pause déjeuner, en bonne compagnie :
Mes achats et dédicaces de la journée :
Les tomes 2 (achats prévus)
- Du bâtard de Kosigan, de Fabien Cerutti que j'avais très envie de découvrir ayant bien aimé le premier tome l'an dernier. A priori, ils peuvent se lire de manière quasi indépendante.
- De la voie des Oracles d'Estelle Faye. J'ai terminé cette série la veille des imaginales et en ai profité pour demander des détails sur la suite. La couverture est sublime et pleine de détails ! J'ai beaucoup hésité à prendre Porcelaine aussi qui parle de mythologie chinoise.
- Des outrepasseurs (non prévu) de Cindy Van Wilder, mais j'ai bien accroché dans le train au début du tome 1, assez pour être sure d'avoir envie de poursuivre la saga. Au final, je n'ai pas fait dédicacer le premier tome que j'avais amené...
Achat imprévu :
- Reproduction interdite de Jean Michel Truong. J'accompagnais Plume qui discutait avec Laurent Whale, et attirée par la couverture et le 4ème, j'ai discuté avec l'auteur de son parcours professionnel atypique et de son chemin vers ce livre qui parle d'intelligence artificielle. Un livre qui me semble assez près d'une certaine réalité, qui abordait le thème du clonage avant que Dolly n'apparaisse.
Dédicace prévue :
Le prince bâtard de Robin Hobb : Noyée dans la profusion de livre différent de l'auteur à ces imaginales, j'ai préféré dédicacer mon dernier achat. Assez intimidante, mais charmante.
La soirée a été marquée par un restaurant à 11 à la Tarentelle (très bonne découverte et ambiance au top, merci Snow !) et de voir à la lumière du soir les sculpture scotch dont la réalisation nous avait tant intriguée pendant la journée !
mercredi 3 juin 2015
"Underground" d'Haruki Murakami
Quand ce livre a été choisi pour le book club, j'ai eu un moment d'appréhension, car je ne suis pas sure d'apprécier le style de cet auteur, connu pour sa propension à flirter entre le réel et le fantastique.
Résumé
Le 20 mars 1995 se produisait l'attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon: en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant douze personnes, en blessant plus de cinq mille.
Très choqué, mais aussi révolté par le traitement médiatique par trop manichéen de la tragédie, Murakami va partir à la rencontre des victimes et de leurs bourreaux: rescapés du drame et adeptes de la secte.
Au fil des entretiens apparaissent tous les grands thèmes chers à Murakami: l'étrangeté au monde, l'impossible quête d'absolu, le mal venu des profondeurs, ces little people présents en chacun de nous, incarnations des forces destructrices qui nous font basculer parfois vers l'irréparable..."
Mon avis
L'avantage de ce livre sur mes appréhensions est qu'il est ancré dans le réel, et qu'il n'y a pas une once de fantastique.
Je ne me souvenais plus de l'attaque du métro en 95 et donc je ne réalisais pas avant ce livre quel traumatisme il a pu être pour cette population. (D'un autre coté, lorsque je vois les évènements de janvier 2015, je comprends mieux cette éraflure)
Le roman est construit de manière très méthodique. Chaque chapitre présente la ligne, sa direction et les témoignages des passagers qu'il a pu recueillir après une brève présentation des terroristes qui ont percé les sacs pleins de sarin. Chaque témoignage permet d'apporter un regard différent sur la même scène, et finalement assez identique. Il n'y a pas de franche différence de comportement entre tous, en dehors d'un Irlandais, qu'on reconnait par sa réaction qui pour la peine a déclenché une vague de panique.
Je retiens cette pudeur naturelle qui se manifeste par les difficultés à obtenir les témoignages, par l'absence de détail glauque dans le contenu. Leur obsession à aller travailler quelque soit leur état physique et moral est aussi impressionnante.
Dans nos discussions lors du book club, nous avons abordé à quel point leur métier était parallèle de leur place dans la société.
L'absence d'information de la population à la fois médicale et des agents du métro sur les effets du gaz sarin s'observe bien dans les explications qu'il trouvent pour expliquer leur malaise (migraine, rhume ...) et leur incompréhension à ce geste.
La seconde partie interroge l'autre coté, et a été ajouté dans un second temps pour l'équité de la parole. Entre l'auteur donne son avis, assez brièvement, et donne la parole à 2 médecins.
On note de la partie des membres de la secte, cette absence de remords, leur coté exclus de la société traditionnelle et la recherche d'identité trouvée chez Aum, leur difficulté à en sortir. Et la diminution de la neutralité de l'auteur.
Au total : Un livre sur les attentas du métro de Tokyo, une vision assez troublante de la société japonaise, qui met en avant nos différences de culture.
Résumé
Le 20 mars 1995 se produisait l'attentat le plus meurtrier jamais perpétré au Japon: en pleine heure de pointe, des adeptes de la secte Aum répandent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant douze personnes, en blessant plus de cinq mille.
Très choqué, mais aussi révolté par le traitement médiatique par trop manichéen de la tragédie, Murakami va partir à la rencontre des victimes et de leurs bourreaux: rescapés du drame et adeptes de la secte.
Au fil des entretiens apparaissent tous les grands thèmes chers à Murakami: l'étrangeté au monde, l'impossible quête d'absolu, le mal venu des profondeurs, ces little people présents en chacun de nous, incarnations des forces destructrices qui nous font basculer parfois vers l'irréparable..."
Mon avis
L'avantage de ce livre sur mes appréhensions est qu'il est ancré dans le réel, et qu'il n'y a pas une once de fantastique.
Je ne me souvenais plus de l'attaque du métro en 95 et donc je ne réalisais pas avant ce livre quel traumatisme il a pu être pour cette population. (D'un autre coté, lorsque je vois les évènements de janvier 2015, je comprends mieux cette éraflure)
Le roman est construit de manière très méthodique. Chaque chapitre présente la ligne, sa direction et les témoignages des passagers qu'il a pu recueillir après une brève présentation des terroristes qui ont percé les sacs pleins de sarin. Chaque témoignage permet d'apporter un regard différent sur la même scène, et finalement assez identique. Il n'y a pas de franche différence de comportement entre tous, en dehors d'un Irlandais, qu'on reconnait par sa réaction qui pour la peine a déclenché une vague de panique.
Je retiens cette pudeur naturelle qui se manifeste par les difficultés à obtenir les témoignages, par l'absence de détail glauque dans le contenu. Leur obsession à aller travailler quelque soit leur état physique et moral est aussi impressionnante.
Dans nos discussions lors du book club, nous avons abordé à quel point leur métier était parallèle de leur place dans la société.
L'absence d'information de la population à la fois médicale et des agents du métro sur les effets du gaz sarin s'observe bien dans les explications qu'il trouvent pour expliquer leur malaise (migraine, rhume ...) et leur incompréhension à ce geste.
La seconde partie interroge l'autre coté, et a été ajouté dans un second temps pour l'équité de la parole. Entre l'auteur donne son avis, assez brièvement, et donne la parole à 2 médecins.
On note de la partie des membres de la secte, cette absence de remords, leur coté exclus de la société traditionnelle et la recherche d'identité trouvée chez Aum, leur difficulté à en sortir. Et la diminution de la neutralité de l'auteur.
Au total : Un livre sur les attentas du métro de Tokyo, une vision assez troublante de la société japonaise, qui met en avant nos différences de culture.
lundi 1 juin 2015
Le mois anglais, organisé par Lou, Cryssilde et Titine
Juin est placé sous le signe de l'Angleterre. A cet effet, trois blogueuses organisent depuis un petit moment, le mois anglais :
Titine du blog Plaisirs à cultiver et son lien vers le mois anglais.
Lou du blog My Lou Book et son lien vers le mois anglais.
Cryssilda du blog Voyager… Lire… et son lien vers le mois anglais.
Donc je me lance dans cette aventure British !
J'ai prévu de participer à certaines activités :
8 juin : journée littérature enfantine anglaise. (je me lancerais bien dans les chroniques de Narnia)
10 juin : LC ou billet hommage à Terry Pratchett.
13 juin : journée séries anglaises, Downtown Abbey et autres. (Peut être qu'en visionnage par contre sans billet dédié !)
18 juin : journée autour des écrivains anglaises du 20e siècle
26 juin : LC autour de Charles Dickens. (bon ma dernière rencontre avec Dickens n'a pas été très concluante)
J’essaierais bien de caler un livre de Christopher Priest aussi au passage, ou un Gaiman et une petite dégustation Muffin/thé.
Inscription à :
Articles (Atom)