Un livre qui me tentait par son thème et les retours positifs. Une
fois débuté, je l'ai terminé en 2 jours, sans réussir à le lâcher,
notamment dans les transports.
Résumé
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les
réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet
d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un
casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection
des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer.
Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au
drame.
Mon avis
Un livre qui se lit d'une traite, portée par une écriture envoutante qui donne envie de découvrir les différents personnages.
D'emblée nous sommes plongés dans cette histoire dont le dénouement
nous apparait inéluctable. J'ai aimé cette entrée en matière et cette
manière de remonter le temps, de comprendre les fils qui se tendent et
se tissent.
Ce roman m'a beaucoup touché, et
explique probablement mes difficultés à écrire cet article et je me
doute que les résonances que j'ai ressentie ne seront pas forcément
présentes chez tous.
Mon engouement pour ce livre tient
probablement dans la projection que j'ai pu faire avec le personnage de Myriam, femme qui
renoue avec sa vie active en laissant ses enfants à Louise, nounou
providence.
J'ai retrouvé dans Myriam, l'ambivalence de notre société
qui nous demande un épanouissement personnel et professionnel tout en
nous laissant des marges de manœuvres faibles, et une pression
sociétale toujours patriarcale.
Le personnage de Louise s'éclaire
au fur et à mesure du roman, tout en laissant des zones d'ombre. On
peut faire des hypothèses sur sa pathologie psychiatrique ou
sociologique, nous montrant que le tout est souvent lié. Elle est
l'autre facette de cette ambivalence entre vie personnelle et
professionnelle dans son rapport avec les enfants en général.
Les hommes sont présents mais finalement assez transparent dans cette dualité féminine au centre du drame. Leur rôle dans la vie de leurs enfants restent à chaque fois assez mineur.
Le thème est glaçant mais l'écriture amène beaucoup de douceur et ne tombe pas dans le larmoyant.
Au total : Un roman intense dans lequel je me suis retrouvée plongée sans pouvoir décrocher. Beaucoup de pistes de réflexion sur la question de l'éducation et de notre mode de vie.
Un soupçon d'imaginaire, une touche de contemporain, un zeste de classique, navigant entre adulte et jeunesse...
vendredi 28 octobre 2016
mercredi 26 octobre 2016
"Mineure" de Yann Queffelec
"Les noces barbares" du même auteur sont sur ma liste ABC depuis que j'y participe. Ça fait 2 ans que je lis un autre livre de cet auteur, prise d'une inquiétude à l'idée de le débuter. J'ai découvert ce titre à la bibliothèque municipale et je l'ai dévoré malgré le malaise qui s'installe progressivement.
Résumé
Qu'est-ce que le désir aux abords de l'âge mûr, lorsqu'on est courtisé par une jeune fille ? Sibylle a treize ans, Michel cinquante-cinq. Yann Queffélec analyse avec une minutie clinique les sentiments ambigus qui tourmentent son héros, homme marié, heureux, socialement établi, face à la passion brutale d'une adolescente aussi jeune que ses propres enfants, des jumelles. Non, il ne cédera pas...
Mon avis
Livre court qui m'a fait penser à "Délicieuses pourritures" de Joyce Carol Oates, du fait de l'inconfort induit par cette lecture.
La situation telle que le laisse deviner la couverture flirte avec les limites autorisées par notre société. Comment va s'en sortir le protagoniste ? Va t-il franchir la ligne ? Quelle est la part de fantasmé et de réel ?
J'avais peur de ne pas accrocher à ce récit à la première personne, mais le talent de l'auteur fait qu'on est plongé dans les tourmentes de cet homme, dans ses réflexions, les limites qu'il essaie de respecter. Que penser de Sybille, adolescente vue uniquement par les yeux du narrateur? Moment d'hallucinations de l'homme ou réelle manipulation de l'adolescente ? Leur confrontation reste fascinante et angoissante dans son dénouement. Il est difficile de croire que les choses vont rester chastes et ce doute reste constant tout au long du livre.
Ce livre c'est aussi le récit d'une vie de couple telle qu'on peut le supposer après des années de mariage, entre routine et choix de vie qui entrainent parfois des frustrations. Les difficultés du couple sont aussi en avant dans les dialogues avec sa femme, ses filles. L'adultère fait partie des questions très présentes des 2 cotés. Le doute entraine t-il le passage à l'acte ?
Au final les femmes de ce livre restent bien mystérieuse, et il est curieux finalement de lire ce point de vue exclusivement masculin sur des thématiques souvent (tout du moins dans mes précédentes lectures) abordées par les femmes.
Au total : Un récit bien maitrisé entre un homme mur et une adolescente. Toujours sur le fil.
Résumé
Qu'est-ce que le désir aux abords de l'âge mûr, lorsqu'on est courtisé par une jeune fille ? Sibylle a treize ans, Michel cinquante-cinq. Yann Queffélec analyse avec une minutie clinique les sentiments ambigus qui tourmentent son héros, homme marié, heureux, socialement établi, face à la passion brutale d'une adolescente aussi jeune que ses propres enfants, des jumelles. Non, il ne cédera pas...
Mon avis
Livre court qui m'a fait penser à "Délicieuses pourritures" de Joyce Carol Oates, du fait de l'inconfort induit par cette lecture.
La situation telle que le laisse deviner la couverture flirte avec les limites autorisées par notre société. Comment va s'en sortir le protagoniste ? Va t-il franchir la ligne ? Quelle est la part de fantasmé et de réel ?
J'avais peur de ne pas accrocher à ce récit à la première personne, mais le talent de l'auteur fait qu'on est plongé dans les tourmentes de cet homme, dans ses réflexions, les limites qu'il essaie de respecter. Que penser de Sybille, adolescente vue uniquement par les yeux du narrateur? Moment d'hallucinations de l'homme ou réelle manipulation de l'adolescente ? Leur confrontation reste fascinante et angoissante dans son dénouement. Il est difficile de croire que les choses vont rester chastes et ce doute reste constant tout au long du livre.
Ce livre c'est aussi le récit d'une vie de couple telle qu'on peut le supposer après des années de mariage, entre routine et choix de vie qui entrainent parfois des frustrations. Les difficultés du couple sont aussi en avant dans les dialogues avec sa femme, ses filles. L'adultère fait partie des questions très présentes des 2 cotés. Le doute entraine t-il le passage à l'acte ?
Au final les femmes de ce livre restent bien mystérieuse, et il est curieux finalement de lire ce point de vue exclusivement masculin sur des thématiques souvent (tout du moins dans mes précédentes lectures) abordées par les femmes.
Au total : Un récit bien maitrisé entre un homme mur et une adolescente. Toujours sur le fil.
Lettre Q : 118 pages |
mardi 25 octobre 2016
Préparation pour les Utopiales 2016
Cette année, je vais aux Utopiales !!
Les Utopiales, festival annuel de SF à Nantes du 29 octobre au 3 novembre. Un programme dense avec conférences orientées "Machines" (thème de l'année), projection cinématographique et nombreuses dédicaces.
"Les machines, cet assemblage qui permet au philosophe comme à l’ouvrier de soulever le monde. Grâce à elles, nous sommes plus forts, nous allons plus loin, plus haut, plus vite. Grâce à elles, nous explorons, nous transformons. Les machines, extraordinaires ou non, servent nos aspirations, nos désirs, nos projets, nos futurs. Mais si une génération grandit et évolue par rapport à la précédente, les machines, en tant que filles de l’humanité, nous dépasseront-elles un jour ? Nous remplaceront-elles ? Pouvons-nous continuer de grandir et d’évoluer si les machines se substituent à nous ?"
Pour ma part, j'y serais du samedi midi au lundi inclus !
Le programme est assez intense, avec 3 conférences parallèles et des projections de films en plus.
Pour le samedi, où j'arrive en début d'après midi je prévois léger :
Le vaisseau spatial comme personnage à 14h
Interro surprise : Uchronie à 17h
Pour le dimanche :
Je suis intéressée par la projection de Psiconotas de Rivero et Vazquez à 13h45
En conférence :
Le gène égoïste ou la machine mythologique à 16h
Jules Verne saga à 18h
Pour le lundi
12h : Mécanisme de la SF masculine
13h : Dystopie vs post apocalyptique : mécanisme d'un succès jeunesse
16h : Le héros handicapé en SF
J'espère avoir le temps de passer aux expositions, de me faire dédicacer "La fille Flute" de Paolo Bacigalupi, les second tomes de Métaquine (F. Rouiller), et d'Omale (L. Genefort), la Horde du contrevent d'A. Damasio, me décider pour un livre de L. Davoust et d'autres auteurs dont mes compagnons de voyage ne manqueront pas de me faire l'éloge !
Bref, je sens que je ne vais pas voir les 2 jours 1/2 passer !
N'hésitez pas à me faire signe si on se croise ! (Je vais essayer de penser à un badge ...)
Les Utopiales, festival annuel de SF à Nantes du 29 octobre au 3 novembre. Un programme dense avec conférences orientées "Machines" (thème de l'année), projection cinématographique et nombreuses dédicaces.
"Les machines, cet assemblage qui permet au philosophe comme à l’ouvrier de soulever le monde. Grâce à elles, nous sommes plus forts, nous allons plus loin, plus haut, plus vite. Grâce à elles, nous explorons, nous transformons. Les machines, extraordinaires ou non, servent nos aspirations, nos désirs, nos projets, nos futurs. Mais si une génération grandit et évolue par rapport à la précédente, les machines, en tant que filles de l’humanité, nous dépasseront-elles un jour ? Nous remplaceront-elles ? Pouvons-nous continuer de grandir et d’évoluer si les machines se substituent à nous ?"
Pour ma part, j'y serais du samedi midi au lundi inclus !
Le programme est assez intense, avec 3 conférences parallèles et des projections de films en plus.
Pour le samedi, où j'arrive en début d'après midi je prévois léger :
Le vaisseau spatial comme personnage à 14h
Interro surprise : Uchronie à 17h
Pour le dimanche :
Je suis intéressée par la projection de Psiconotas de Rivero et Vazquez à 13h45
En conférence :
Le gène égoïste ou la machine mythologique à 16h
Jules Verne saga à 18h
Pour le lundi
12h : Mécanisme de la SF masculine
13h : Dystopie vs post apocalyptique : mécanisme d'un succès jeunesse
16h : Le héros handicapé en SF
J'espère avoir le temps de passer aux expositions, de me faire dédicacer "La fille Flute" de Paolo Bacigalupi, les second tomes de Métaquine (F. Rouiller), et d'Omale (L. Genefort), la Horde du contrevent d'A. Damasio, me décider pour un livre de L. Davoust et d'autres auteurs dont mes compagnons de voyage ne manqueront pas de me faire l'éloge !
Bref, je sens que je ne vais pas voir les 2 jours 1/2 passer !
N'hésitez pas à me faire signe si on se croise ! (Je vais essayer de penser à un badge ...)
samedi 15 octobre 2016
"Station Eleven" d'Emily Saint John Mandel
Rentrée littéraire SF pour changer, recommandé par pas mal de monde sur le blogosphère (cf Cornwall, Blacky, Acro ) je me suis laissée tenter sans difficultés.
Résumé
Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.
Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…
Mon avis
Il est de ces livres dont on se rend compte de l'immersion qu'après l'avoir terminé. Il en fait partie.
J'ai tourné les pages tranquillement et me suis réservé des pauses lectures pour en profiter pleinement, choses que je n'avais pas forcément fait sur mes dernières lectures avec le même entrain.
J'ai aimé la temporalité du récit, entre présent et passé, retour en arrière et quête d'un monde meilleur. Chaque personnage prend sa place dans cette toile lentement tissée par l'auteur.
Il y a le monde moderne avec quelques pistes de réflexion sur la célébrité, les paparazzis, nos modes de communication si rapide que l'on oublie la prouesse technologique sous jacente, la place de l'art et de la bande dessinée.
Il y a le post viral, où une partie de la population a été décimé. Ce virus qui nous rappelle les psychoses grippe A, grippe aviaire. Quel serait notre réaction face à cette pandémie, s'enfermer chez soi ? Accepter les faits et choisir son lieu final ?
Si on survit quelle serait notre attitude, comment se reconstruire ? La symphonie itinérante nous permet de voir plusieurs facettes de réaction toujours sur un fond d'art musical ou littéraire et les comics sont le réel fil rouge, chose rare.
Les personnages sont touchants, que ce soit Kirsten dont on devine sa part d'ombre, Arthur dans son rôle de star immature qui enchaine les conquêtes et ne sait comment gérer sa notoriété, Miranda, artiste solitaire qui évolue au fil des pages dans sa vie personnelle et professionnelle. J'ai aimé la maturité de ces personnages, de les suivre sur plusieurs périodes clés et les liens qui les unissent.
A travers le prophète, on devine une certaine vision de la religion, de la nécessité de certains de croire en quelque chose pour rester construit mais aussi la mesquinerie de la nature humaine et ce besoin hiérarchie qui s'instaure assez naturellement. J'aurais apprécié que cet aspect soit plus creusé.
Au total : Une lecture fascinante et très humaine dans ce monde post apocalyptique.
Résumé
Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.
Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…
Mon avis
Il est de ces livres dont on se rend compte de l'immersion qu'après l'avoir terminé. Il en fait partie.
J'ai tourné les pages tranquillement et me suis réservé des pauses lectures pour en profiter pleinement, choses que je n'avais pas forcément fait sur mes dernières lectures avec le même entrain.
J'ai aimé la temporalité du récit, entre présent et passé, retour en arrière et quête d'un monde meilleur. Chaque personnage prend sa place dans cette toile lentement tissée par l'auteur.
Il y a le monde moderne avec quelques pistes de réflexion sur la célébrité, les paparazzis, nos modes de communication si rapide que l'on oublie la prouesse technologique sous jacente, la place de l'art et de la bande dessinée.
Il y a le post viral, où une partie de la population a été décimé. Ce virus qui nous rappelle les psychoses grippe A, grippe aviaire. Quel serait notre réaction face à cette pandémie, s'enfermer chez soi ? Accepter les faits et choisir son lieu final ?
Si on survit quelle serait notre attitude, comment se reconstruire ? La symphonie itinérante nous permet de voir plusieurs facettes de réaction toujours sur un fond d'art musical ou littéraire et les comics sont le réel fil rouge, chose rare.
Les personnages sont touchants, que ce soit Kirsten dont on devine sa part d'ombre, Arthur dans son rôle de star immature qui enchaine les conquêtes et ne sait comment gérer sa notoriété, Miranda, artiste solitaire qui évolue au fil des pages dans sa vie personnelle et professionnelle. J'ai aimé la maturité de ces personnages, de les suivre sur plusieurs périodes clés et les liens qui les unissent.
A travers le prophète, on devine une certaine vision de la religion, de la nécessité de certains de croire en quelque chose pour rester construit mais aussi la mesquinerie de la nature humaine et ce besoin hiérarchie qui s'instaure assez naturellement. J'aurais apprécié que cet aspect soit plus creusé.
Au total : Une lecture fascinante et très humaine dans ce monde post apocalyptique.
Lettre S : 432 pages |
mardi 11 octobre 2016
"Les Immortelles" de Makenzy Orcel
Je cherchais un "O" pour mon challenge ABC et l’intérêt d'une bibliothèque est de pouvoir se laisser tenter par des titres différents de nos habitudes. J'avoue que l'actualité rend ce livre d'autant plus touchant.
Résumé
Les Immortelles, ce sont les prostituées de Port-au-Prince. L’une d’elles prend à parti l’inconnu monté la voir au bordel. Apprenant qu’il est écrivain, elle lui propose un marché : contre son corps, écrire l’histoire des putains défuntes, emportées par le séisme sous les décombres de béton. D’une surtout : la petite, la fugueuse Shakira venue sous son aile un jour dans la haine de sa bigote de mère.
Mon avis
J'apprécie de lire parfois des ovnis que ce soit sur le fond ou la forme.
La forme de journal intime dicté par une prostitué et retranscrit par un écrivant donne une écriture peu dans le style académique mais chargée de sensations dans la brièveté des propos. Les paragraphes sont courts le plus souvent, comme une pensée hachée qui a du mal à suivre un fil tout en gardant une cohérence dans ses digressions.
Le fond raconte le quotidien d'une prostituée qui avait pris "sous son aile" une jeune, regrettant de l'avoir mise dans ce circuit tout en se rendant compte de peu la connaitre.
On y découvre une amitié teintée de relation maternelle. La petite et sa mère, leur point de rupture l'amenant à la fugue et La petite et la narratrice, conseil dont elle ne voulait pas être proche. On sent l'incompréhension des personnages, la volonté de liberté de celle ci, notamment par son amour de la littérature.
Leur quotidien est décrit de manière assez pudique mais donne une idée de leur condition de vie, avant le séisme et leur manière de s'adapter à l'après, de regretter les disparues souvent anonyme dans la foule.
Au total : Une plongée dans Haïti, après le séisme par un œil inhabituel mais intense.
Lettre O : 144 pages |
dimanche 9 octobre 2016
"Ecoutez nos défaites" de Laurent Gaude
J'ai eu un petit craquage en cette rentrée littéraire entre auteur référent pour moi et bouche à oreille...
Laurent Gaude est un auteur que j'ai découvert grâce à la blogosphère et dont l'écriture et les thèmes abordés (historiques) me bottent le plus souvent.
Résumé
Mon avis
J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans ce récit chorale. Il me manquait des notions d'histoire internationale notamment sur la guerre de sécession et l’invasion italienne en Ethiopie. Je me suis renseignée au fur et à mesure de ma lecture sur certains protagonistes pour approfondir le sujet.
Une fois chaque personnage apprivoisé, j'ai aimé suivre le parallèle entre chaque histoire, et me poser des questions sur le concept de victoire. Les causes de la guerre peuvent sembler juste, mais finalement les vainqueurs sont-ils vraiment victorieux ? Qui paie le prix de la guerre sur le plan humain, sur les traumatismes de chaque population ? Et surtout comment rebondir après une défaite alors que notre époque tend vers l'erreur impossible et le refus de l'échec. Cette question reste très actuelle quand on voit la situation syrienne ...
J'ai apprécié le parallèle avec cette situation dans la prise de Palmyre sous un autre angle. Les personnages "non historiques", contemporains sont touchant d'humanité et de fragilité. J'ai aimé leur rencontre et le fil qui se tissait entre eux malgré les différences.
J'ai découvert Haile Selassié, son combat, sa dignité malgré avoir dérogé au code de son peuple mais aussi Hannibal, bien plus qu'une traversée des Alpes en éléphant qui fait sa réputation et la guerre de Sécession peu connue de ce coté de l'Atlantique et tellement fondatrice pour d'autres.
Ce livre évoque l'Histoire avec les histoires, les combats de chaque remis dans leur contexte, tout en montrant leur universalité. Une lecture instructive et qui fait réfléchir.
Au total : Un début un peu difficile pour moi mais assez rapidement je me suis plongée dans ce dédale d'histoires qui font réfléchir sur le sens des défaites et des victoires.
Laurent Gaude est un auteur que j'ai découvert grâce à la blogosphère et dont l'écriture et les thèmes abordés (historiques) me bottent le plus souvent.
Résumé
Mon avis
J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans ce récit chorale. Il me manquait des notions d'histoire internationale notamment sur la guerre de sécession et l’invasion italienne en Ethiopie. Je me suis renseignée au fur et à mesure de ma lecture sur certains protagonistes pour approfondir le sujet.
Une fois chaque personnage apprivoisé, j'ai aimé suivre le parallèle entre chaque histoire, et me poser des questions sur le concept de victoire. Les causes de la guerre peuvent sembler juste, mais finalement les vainqueurs sont-ils vraiment victorieux ? Qui paie le prix de la guerre sur le plan humain, sur les traumatismes de chaque population ? Et surtout comment rebondir après une défaite alors que notre époque tend vers l'erreur impossible et le refus de l'échec. Cette question reste très actuelle quand on voit la situation syrienne ...
J'ai apprécié le parallèle avec cette situation dans la prise de Palmyre sous un autre angle. Les personnages "non historiques", contemporains sont touchant d'humanité et de fragilité. J'ai aimé leur rencontre et le fil qui se tissait entre eux malgré les différences.
J'ai découvert Haile Selassié, son combat, sa dignité malgré avoir dérogé au code de son peuple mais aussi Hannibal, bien plus qu'une traversée des Alpes en éléphant qui fait sa réputation et la guerre de Sécession peu connue de ce coté de l'Atlantique et tellement fondatrice pour d'autres.
Ce livre évoque l'Histoire avec les histoires, les combats de chaque remis dans leur contexte, tout en montrant leur universalité. Une lecture instructive et qui fait réfléchir.
Au total : Un début un peu difficile pour moi mais assez rapidement je me suis plongée dans ce dédale d'histoires qui font réfléchir sur le sens des défaites et des victoires.
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