Lu dans le cadre de mon club de lecture, il était dans ma PAL numérique depuis un bout de temps, car quelques blogueuses recommandent fortement cette série
Résumé
Mon avis
Lu pendant quelques heures de train, ce livre est addictif, par l'humour dégagé par son personnage principal assez nonchalant et autocritique, mais aussi par un style simple et des rebondissements à foison. Bref il a rempli son rôle de divertissement. L'action étant rapide, il y a peu de temps mort.
Cependant, j'ai eu parfois du mal à accrocher au personnage. Harry Dresden mage puissant mais réduit à une vie de misère, plein d'humour mais cependant peu exploité à mon gout.
Les personnages secondaires notamment les femmes sont aussi assez peu décrites notamment Karrin, policière avec laquelle il collabore régulièrement, où on sent un manque de complicité. Le tout manque un peu de liant et d'approfondissement des caractères. De même le tenancier du bar mériterait d'être approfondi. Comme il s'agit d'un premier tome, on peut supposer les croiser à nouveau et découvrir un peu leur passé et personnalité.
L'histoire en elle même débute par des enquêtes à priori sans lien, et dont les évènements vont se croiser jusqu'à la résolution, ce qui permet de lire ce tome de manière indépendante, sans se sentir obligé de poursuivre.
La magie est présente sans être surexploitée, et les mythes et légendes locales sont bien intégrées à la réflexion du magicien et apporte du charme aux livres. On voyage dans les grands lacs et dans le Chicago underground, même si les descriptions ne sont pas très nombreuses.
Au total : Un premier tome qui met en place un univers et un personnage principal atypique. Une lecture détente.
Un soupçon d'imaginaire, une touche de contemporain, un zeste de classique, navigant entre adulte et jeunesse...
mercredi 27 avril 2016
mardi 26 avril 2016
"Roverandom" de J.R.R. Tolkien
Me baladant dans ma librairie préférée, mon regard est tombé sur ce livre de Tolkien, dont je n'avais entendu parlé et qui se situe dans un univers différent de la Terre du Milieu.
Résumé
Voici un conte inédit. Roverandom a été écrit en 1925 pour consoler d'un « gros chagrin » le jeune Michael Tolkien qui, en jouant sur la plage, avait perdu son jouet, un petit chien. À partir de cet épisode assez banal, son père a imaginé l'histoire d'un chien réel qui connaît d'extraordinaires aventures pour s'être montré insolent envers un magicien.
Mon avis
J'ai ramé pour lire ce livre.
Je n'ai lu qu'une seule fois la trilogie du seigneur des anneaux, après avoir découvert le premier film au cinéma et deux fois Bilbo, sans lien franc avec les films.
On retrouve dans ce roman ce qui fait le charme de l'écriture de Tolkien, c'est à dire cette propension au digressions les plus improbables.
Roverandom part de l'histoire d'un chiot qui se comporte mal envers un sorcier qui lui lance un sort le rétrécissant. Nous suivons donc un chiot dans sa quête de retour à son état de base. Cette recherche va nous embarquer sur la Lune, au fond des mers, à la rencontre de nombreux sorciers et autres créatures imaginaires. Sur le principe, c'est mignon, en pratique c'est assez long, et peu cohérent, comme un rêve ou une histoire d'enfant où tout ne s'imbrique pas forcément de manière très fluide pour un oeil extérieur.
Ce livre contient de nombreuses références au monde de Tolkien et aux traditions anglaises, ce qui explique le grand nombre de notes présentes pour un livre si petit. Je m'y suis un peu noyée du coup, en ne saisissant pas forcément le sens final des choses et en ne me fascinant pas pour tous ces détails.
Le monde développé par l'auteur est foisonnant de détails, d'idées qui le rend riche en rebondissement, mais parfois on peut aussi regretter de ne survoler que certains lieux, et personnages. (et de s'attarder chez d'autres)
Au total : Un roman pour enfant pas aussi accessible que je l'espérais.
Résumé
Voici un conte inédit. Roverandom a été écrit en 1925 pour consoler d'un « gros chagrin » le jeune Michael Tolkien qui, en jouant sur la plage, avait perdu son jouet, un petit chien. À partir de cet épisode assez banal, son père a imaginé l'histoire d'un chien réel qui connaît d'extraordinaires aventures pour s'être montré insolent envers un magicien.
Mon avis
J'ai ramé pour lire ce livre.
Je n'ai lu qu'une seule fois la trilogie du seigneur des anneaux, après avoir découvert le premier film au cinéma et deux fois Bilbo, sans lien franc avec les films.
On retrouve dans ce roman ce qui fait le charme de l'écriture de Tolkien, c'est à dire cette propension au digressions les plus improbables.
Roverandom part de l'histoire d'un chiot qui se comporte mal envers un sorcier qui lui lance un sort le rétrécissant. Nous suivons donc un chiot dans sa quête de retour à son état de base. Cette recherche va nous embarquer sur la Lune, au fond des mers, à la rencontre de nombreux sorciers et autres créatures imaginaires. Sur le principe, c'est mignon, en pratique c'est assez long, et peu cohérent, comme un rêve ou une histoire d'enfant où tout ne s'imbrique pas forcément de manière très fluide pour un oeil extérieur.
Ce livre contient de nombreuses références au monde de Tolkien et aux traditions anglaises, ce qui explique le grand nombre de notes présentes pour un livre si petit. Je m'y suis un peu noyée du coup, en ne saisissant pas forcément le sens final des choses et en ne me fascinant pas pour tous ces détails.
Le monde développé par l'auteur est foisonnant de détails, d'idées qui le rend riche en rebondissement, mais parfois on peut aussi regretter de ne survoler que certains lieux, et personnages. (et de s'attarder chez d'autres)
Au total : Un roman pour enfant pas aussi accessible que je l'espérais.
mercredi 20 avril 2016
"Légion" tome 1 et 2 de Brandon Sanderson
Un auteur que j'apprécie beaucoup, j'ai croisé ce court récit lors d'un de mes passages à la médiathèque.
Résumé
« Mon nom est Légion, parce que nous sommes nombreux. » Ainsi parle le démon dans l’Évangile de Marc.
Le héros de cette nouvelle, Stephen Leeds, surnommé Légion, est un être multiple : très intelligent, il peut apprendre n’importe quoi en très peu de temps, mais extériorise tous ses savoirs sous forme d’hallucinations, qui sont autant d’aspects de lui-même.
Il vit reclus dans une grande maison, entouré de ces nombreuses entités hallucinatoires, toutes dotées de compétences hautement spécialisées. Il est riche, car il loue ses services à qui peut se les payer. Un jour, il est engagé pour enquêter sur la disparition d’un scientifique, inventeur d’un objet très particulier : un appareil photo capable de prendre des photos du passé…
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ces livres courts mais finalement assez denses.
Le personnage principal est très intriguant avec ses multiples personnalités se révélant comme des hallucinations. Chacune ayant une personnalité propre, il est difficile de s'y perdre. Je ne citerais que JC, paranoïaque ancien marine qui me fait souvent sourire par ses interventions décapante! Par ailleurs, il est capable de créer des hallucinations avec des capacités intéressantes pour l'instant donné. Je m'attache aussi comme le personnage principal à certaines de ses personnalités qui apportent une aide réelle mais non exagérée la plupart du temps.
Le concept est donné, simple mais fascinant, et porté par Brandon Sanderson, on a des romans qui se dévorent.
L'intrigue des deux tomes est bien menée, un peu policière, courte mais intéressante et terminée à la fin du roman. Le premier aborde des notions politiques et est peut être un peu plus fantastique, le second plus scientifique avec des questions sur la portée des découvertes et les réserves qu'il faut garder. Le fil rouge est assez discret et pour le moment peu développé.
Au total : Une nouvelle série par Brandon Sanderson, portée par un personnage atypique et des romans courts permettant une vraie détente. Je recommande.
lundi 18 avril 2016
"L'enfant des cavernes" de Jean R Auel
Un livre que j'ai recu dans le cadre du club de lecture pour la réunion de Noel! Je me suis rendue compte que beaucoup de mes connaissances de la blogosphère avaient une certaine affection pour ce livre. Bref petite pression dans ma découverte tant les critiques étaient positives !
Résumé
Il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s'achève et la Terre commence à se réchauffer.
Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd'hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ce roman qui me sort un peu des lectures du moment.
Suivre Ayla, c'est se laisser emporter dans la préhistoire grâce à l'écriture de J. Auel, pleine de descriptions immersives et de personnages attachants.
Le monde préhistorique est très bien décrit que ce soit au niveau de la faune que de la flore. Les différentes plantes, leur usage nous amène dans un retour à la nature, avec des messages de respect complètement décalé par rapport à certains de nos comportements actuels.
Par ailleurs la place d'Ayla est un message de tolérance assez fort tout au long du roman. Différente oui, mais les faits objectifs sont parfois plus forts que les préjugés.
Les personnages sont attachants dans son ensemble et l'immersion dans le clan se fait de manière très naturelle et fluide. Ayla est peut être agacante dans sa manière de tester les limites de manière quasi permanente mais elle est touchante dans son altruisme, sa volonté de comprendre le monde qui l'entoure.
La supériorité du Sapiens sur le Néandertal vire parfois au cliché de mauvais journaux scientifiques mais je me suis concentrée sur le versant roman et moins historique. (Et je pense que remis dans le contexte de l'écriture c'est moins flagrant)
Les autres personnages du clan forment une entité parfois peu distincte mais j'ai particulièrement apprécié Brun, Creb et Iza ainsi qu'Uba. Nous les suivons plus du fait de leur position dans le clan. Leur rapport aux animaux par le biais de leur totem est intéressant et leur religion très animiste au final. Petit bémol, il y a forcément un méchant qui est surtout bête dans cette histoire mais assez acharné !
J'ai un peu plus tiqué sur la place de la femme dans leur société, et la banalisation de la violence à leur égard (mais ma connaissance de ce versant de l'histoire n'est pas vraiment très pointue) ...
Au total : Une immersion réussie au temps des Néandantals avec Ayla et l'ensemble de clan de l'Ours. Je lirai avec plaisir la suite de ses aventures.
Résumé
Il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s'achève et la Terre commence à se réchauffer.
Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd'hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ce roman qui me sort un peu des lectures du moment.
Suivre Ayla, c'est se laisser emporter dans la préhistoire grâce à l'écriture de J. Auel, pleine de descriptions immersives et de personnages attachants.
Le monde préhistorique est très bien décrit que ce soit au niveau de la faune que de la flore. Les différentes plantes, leur usage nous amène dans un retour à la nature, avec des messages de respect complètement décalé par rapport à certains de nos comportements actuels.
Par ailleurs la place d'Ayla est un message de tolérance assez fort tout au long du roman. Différente oui, mais les faits objectifs sont parfois plus forts que les préjugés.
Les personnages sont attachants dans son ensemble et l'immersion dans le clan se fait de manière très naturelle et fluide. Ayla est peut être agacante dans sa manière de tester les limites de manière quasi permanente mais elle est touchante dans son altruisme, sa volonté de comprendre le monde qui l'entoure.
La supériorité du Sapiens sur le Néandertal vire parfois au cliché de mauvais journaux scientifiques mais je me suis concentrée sur le versant roman et moins historique. (Et je pense que remis dans le contexte de l'écriture c'est moins flagrant)
Les autres personnages du clan forment une entité parfois peu distincte mais j'ai particulièrement apprécié Brun, Creb et Iza ainsi qu'Uba. Nous les suivons plus du fait de leur position dans le clan. Leur rapport aux animaux par le biais de leur totem est intéressant et leur religion très animiste au final. Petit bémol, il y a forcément un méchant qui est surtout bête dans cette histoire mais assez acharné !
J'ai un peu plus tiqué sur la place de la femme dans leur société, et la banalisation de la violence à leur égard (mais ma connaissance de ce versant de l'histoire n'est pas vraiment très pointue) ...
Au total : Une immersion réussie au temps des Néandantals avec Ayla et l'ensemble de clan de l'Ours. Je lirai avec plaisir la suite de ses aventures.
7/26 lettre A 544 pages |
mardi 5 avril 2016
"L'été de l'infini" de Christopher Priest
Gagné sur le blog de Cornwall lors d'un concours pour le CRAA, je me suis rapidement laissé embarquée dans ce recueil de nouvelles assez complet, et dont la couverture est magnifique !
Article écrit en 2 fois, après avoir lu la moitié des nouvelles environ, et avoir bloqué sur l'une d'entre elle, j'ai posé le livre, écrit un mot sur chaque nouvelle pour m'en souvenir. Je viens d'y revenir, il y a quelques jours, avec un nouveau souffle en lisant notamment l'interview de l'auteur qui m'avait initialement fait craindre des spoilers mais qui finalement m'a bien éclairé sur son oeuvre et surtout le contexte.
Mon avis
L'été de l'infini est un livre très complet.
La préface explique certains aspects des nouvelles et j'ai pris le parti de la lire en plusieurs fois au cours des différentes nouvelles pour mieux les comprendre.
L'interview de l'auteur sur le film " Le prestige" m'a tenue éveillé le soir de ma réception. J'ai beaucoup aimé le livre, un peu moins le film, mais les explications sur cette adaptation, la manière dont s'est montée le film est fichtrement passionnante !
J'ai lu l'entretien avec Thomas Day après avoir fini les nouvelles et j'ai apprécié découvrir la vie de l'auteur, le retour sur sa carrière, ses succès/échecs qui ne sont pas les mêmes selon les pays où il a été publié. C. Priest a un certain recul sur son métier, et l'évolution de la SF. Finalement j'en ressors avec certaines pistes de lecture. J'ai très envie de lire la Fontaine pétrifiante et Le monde inverti en plus de la Séparation qui est déjà dans ma PAL, ainsi que certains classiques de SF comme La machine à remonter le temps de H.G Wells.
Le recueil de nouvelles est en lui même très bon, avec toujours le même style très anglais, mais des thèmes variés, une touche d'anticipation et de fantastique qui nous donne l'ambiance de l'auteur. J'ai trouvé certains textes assez longs et parfois difficiles à suivre. Je n'ai pas terminé une seule nouvelle.
L'été de l'infini retrouve l'ambiance de la seconde guerre mondiale, du fantastique s'y ajoute et fait de cette nouvelle une très bonne entrée en matière.
La tête et la main évoque le monde du spectacle dans l'excès. Une nouvelle qui fait réfléchir sur l'importance de son corps et de nos décisions le concernant.
La femme dénudée m'a marquée par son dénouement, et surtout son actualité ... Un texte qui m'a fait froid dans le dos
Rien de l'éclat du soleil est plus orienté SF, planète et extraterrestre. La compréhension de l'autre et la tolérance en font aussi des pistes de réflexion.
Finale aborde le tunnel avant sa mort, ses impressions de revivre sa vie. Bien rythmée.
La cage de chrome : comment passer un message en 1 page recto verso !
Le monde du temps réel aborde les médias et la manipulation. Un peu lente, on se sent manipulé comme les personnages sans trop savoir ce qu'il en est après le dénouement.
Transplantation : Bon j'écris cet article trop tard, je n'en ai pas de grand souvenirs...
Haruspice : j'ai clairement bloquée dessus... Ces boulettes qu'il mange... J'ai fait une pause après cette nouvelle que j'avais enchainé avec Le monde du temps réel...
J'ai beaucoup aimé le "Baron" qui rappelle le monde de la magie du Prestige et l'importance des assistants.
Les effets du deuil nous ramène dans l'ambiance des illusionniste et l'Angleterre d'allure victorienne mais avec des portables. J'ai été destabilisée par la fin, où je me suis posée la question de ma compréhension.
Errant solitaire et pâle, dernière nouvelle qui met en avant le voyage dans le temps, un peu comme un miroir à la première. J'ai aimé les réflexions sur hier-aujourd'hui-demain, sur la continuité des situations.
Au total : Un livre très dense à la fois par la qualité des nouvelles proposées que par les annexes, on découvre un auteur passionnant dans sa vision de son œuvre et la place de la science fiction. Les clés de lecture notamment dans la préface permettent aux novices de l'auteur d'apprécier les thèmes récurrents et la subtilité de certains textes. Par ailleurs si vous avez apprécié le Prestige, comme moi, le bonus offert par ce livre est un régal.
D'autres blogs en parlent (vraiment très bien !) : Lune, AcroO,
Article écrit en 2 fois, après avoir lu la moitié des nouvelles environ, et avoir bloqué sur l'une d'entre elle, j'ai posé le livre, écrit un mot sur chaque nouvelle pour m'en souvenir. Je viens d'y revenir, il y a quelques jours, avec un nouveau souffle en lisant notamment l'interview de l'auteur qui m'avait initialement fait craindre des spoilers mais qui finalement m'a bien éclairé sur son oeuvre et surtout le contexte.
Mon avis
L'été de l'infini est un livre très complet.
La préface explique certains aspects des nouvelles et j'ai pris le parti de la lire en plusieurs fois au cours des différentes nouvelles pour mieux les comprendre.
L'interview de l'auteur sur le film " Le prestige" m'a tenue éveillé le soir de ma réception. J'ai beaucoup aimé le livre, un peu moins le film, mais les explications sur cette adaptation, la manière dont s'est montée le film est fichtrement passionnante !
J'ai lu l'entretien avec Thomas Day après avoir fini les nouvelles et j'ai apprécié découvrir la vie de l'auteur, le retour sur sa carrière, ses succès/échecs qui ne sont pas les mêmes selon les pays où il a été publié. C. Priest a un certain recul sur son métier, et l'évolution de la SF. Finalement j'en ressors avec certaines pistes de lecture. J'ai très envie de lire la Fontaine pétrifiante et Le monde inverti en plus de la Séparation qui est déjà dans ma PAL, ainsi que certains classiques de SF comme La machine à remonter le temps de H.G Wells.
Le recueil de nouvelles est en lui même très bon, avec toujours le même style très anglais, mais des thèmes variés, une touche d'anticipation et de fantastique qui nous donne l'ambiance de l'auteur. J'ai trouvé certains textes assez longs et parfois difficiles à suivre. Je n'ai pas terminé une seule nouvelle.
L'été de l'infini retrouve l'ambiance de la seconde guerre mondiale, du fantastique s'y ajoute et fait de cette nouvelle une très bonne entrée en matière.
La tête et la main évoque le monde du spectacle dans l'excès. Une nouvelle qui fait réfléchir sur l'importance de son corps et de nos décisions le concernant.
La femme dénudée m'a marquée par son dénouement, et surtout son actualité ... Un texte qui m'a fait froid dans le dos
Rien de l'éclat du soleil est plus orienté SF, planète et extraterrestre. La compréhension de l'autre et la tolérance en font aussi des pistes de réflexion.
Finale aborde le tunnel avant sa mort, ses impressions de revivre sa vie. Bien rythmée.
La cage de chrome : comment passer un message en 1 page recto verso !
Le monde du temps réel aborde les médias et la manipulation. Un peu lente, on se sent manipulé comme les personnages sans trop savoir ce qu'il en est après le dénouement.
Transplantation : Bon j'écris cet article trop tard, je n'en ai pas de grand souvenirs...
Haruspice : j'ai clairement bloquée dessus... Ces boulettes qu'il mange... J'ai fait une pause après cette nouvelle que j'avais enchainé avec Le monde du temps réel...
J'ai beaucoup aimé le "Baron" qui rappelle le monde de la magie du Prestige et l'importance des assistants.
Les effets du deuil nous ramène dans l'ambiance des illusionniste et l'Angleterre d'allure victorienne mais avec des portables. J'ai été destabilisée par la fin, où je me suis posée la question de ma compréhension.
Errant solitaire et pâle, dernière nouvelle qui met en avant le voyage dans le temps, un peu comme un miroir à la première. J'ai aimé les réflexions sur hier-aujourd'hui-demain, sur la continuité des situations.
Au total : Un livre très dense à la fois par la qualité des nouvelles proposées que par les annexes, on découvre un auteur passionnant dans sa vision de son œuvre et la place de la science fiction. Les clés de lecture notamment dans la préface permettent aux novices de l'auteur d'apprécier les thèmes récurrents et la subtilité de certains textes. Par ailleurs si vous avez apprécié le Prestige, comme moi, le bonus offert par ce livre est un régal.
D'autres blogs en parlent (vraiment très bien !) : Lune, AcroO,
lundi 4 avril 2016
[Roman graphique] Le sculpteur de Scott McCLoud
Recu dans le cadre de l'opération Price Minister pour le festival d'Angoulème, un roman graphique qui me tentait bien par le thème abordé. J'avoue avoir eu une petite surprise quand j'ai vu l'épaisseur de ce livre, mais aucune déception à la fin de ma lecture
Résumé
David Smith consacre sa vie à l'art – jusqu'à l'extrême. Grâce à un pacte avec le diable, le jeune artiste voit son rêve d'enfance réalisé : pouvoir sculpter tout ce qu'il souhaite, à mains nues. Mais ce pouvoir hors norme ne vient pas sans prix... il ne lui reste que 200 jours à vivre, pendant lesquels décider quoi créer d'inoubliable est loin d'être simple. D'autant que rencontrer l'amour de sa vie le 11ème jour ne vient rien faciliter.
Mon avis
Ce roman graphique est un coup de cœur, à la fois pour le graphisme et l'histoire retracée.
David Smith, nom ordinaire au destin qui l'est moins, sculpteur talentueux dès le plus jeune âge, repéré tôt qui se grille auprès des acheteurs sur des erreurs de jeunesse.
Nous le découvrons vers 25 ans
à la recherche du succès perdu, dans une dépression assez profonde.
J'ai aimé ressentir par les cases les émotions de David ressentir de l'empathie juste sur les traits et les situations.
Il faut pour apprécier ce livre aimer les personnages malmenés par leur auteur ; il n'existe que quelques pages, jours de répit dans ce récit.
Sa rencontre avec Harry va changer sa vie, et surtout sa manière de sculpter. Je me suis attachée à ce David torturé qui apprend à transmettre les émotions à la pierre et à associer le soi et ce que les autres recherchent dans une sculpture.
Les personnages qui gravitent autour de lui sont tout aussi intéressants, que ce soit Ollie, dont l'amitié est indefectible ou Meg forte et fragile à la fois, fantasque et décalée qui apporte ce vent de folie au sérieux initial de David tout en lui apportant une certaine stabilité. Leurs relations sont fortes, subissent des étapes, des épreuves mais restent crédibles.
Les dessins sont extrêmement forts, soutenus par du texte qui n'est jamais prépondérant et tout en douceur du fait des choix de couleurs, blanc, gris, noir et bleu. Le trait est bien net, et apporte le mouvement ou l'émotion qui suffit à comprendre la scène.
Les pages sont parfois libres de texte, souvent avec un premier tiers sur tout la largeur de la page, et un second tiers avec des marges, ce qui lui donne un profil assez particulier et permet de repérer finalement les passages forts, lorsque l'émotion prend tout la page.
On peut survoler ce livre en tournant les pages ou prendre le temps d'apprécier les détails de chaque case et se laisser porter par l'émotion et la ville de New York très bien retranscrite.
Au total : Un très beau roman graphique sur le thème de l'âme damnée. Des dessins forts qui portent une histoire universelle. Je le recommande vivement.
Résumé
David Smith consacre sa vie à l'art – jusqu'à l'extrême. Grâce à un pacte avec le diable, le jeune artiste voit son rêve d'enfance réalisé : pouvoir sculpter tout ce qu'il souhaite, à mains nues. Mais ce pouvoir hors norme ne vient pas sans prix... il ne lui reste que 200 jours à vivre, pendant lesquels décider quoi créer d'inoubliable est loin d'être simple. D'autant que rencontrer l'amour de sa vie le 11ème jour ne vient rien faciliter.
Mon avis
Ce roman graphique est un coup de cœur, à la fois pour le graphisme et l'histoire retracée.
David Smith, nom ordinaire au destin qui l'est moins, sculpteur talentueux dès le plus jeune âge, repéré tôt qui se grille auprès des acheteurs sur des erreurs de jeunesse.
Nous le découvrons vers 25 ans
à la recherche du succès perdu, dans une dépression assez profonde.
J'ai aimé ressentir par les cases les émotions de David ressentir de l'empathie juste sur les traits et les situations.
Il faut pour apprécier ce livre aimer les personnages malmenés par leur auteur ; il n'existe que quelques pages, jours de répit dans ce récit.
Sa rencontre avec Harry va changer sa vie, et surtout sa manière de sculpter. Je me suis attachée à ce David torturé qui apprend à transmettre les émotions à la pierre et à associer le soi et ce que les autres recherchent dans une sculpture.
Les personnages qui gravitent autour de lui sont tout aussi intéressants, que ce soit Ollie, dont l'amitié est indefectible ou Meg forte et fragile à la fois, fantasque et décalée qui apporte ce vent de folie au sérieux initial de David tout en lui apportant une certaine stabilité. Leurs relations sont fortes, subissent des étapes, des épreuves mais restent crédibles.
Les dessins sont extrêmement forts, soutenus par du texte qui n'est jamais prépondérant et tout en douceur du fait des choix de couleurs, blanc, gris, noir et bleu. Le trait est bien net, et apporte le mouvement ou l'émotion qui suffit à comprendre la scène.
Les pages sont parfois libres de texte, souvent avec un premier tiers sur tout la largeur de la page, et un second tiers avec des marges, ce qui lui donne un profil assez particulier et permet de repérer finalement les passages forts, lorsque l'émotion prend tout la page.
On peut survoler ce livre en tournant les pages ou prendre le temps d'apprécier les détails de chaque case et se laisser porter par l'émotion et la ville de New York très bien retranscrite.
Au total : Un très beau roman graphique sur le thème de l'âme damnée. Des dessins forts qui portent une histoire universelle. Je le recommande vivement.
Libellés :
Angouleme,
Bande Dessinée,
Comics,
Fantastique,
Littérature américaine
dimanche 3 avril 2016
Bilan de mars, Perspectives d'avril
Je n'avais pas fait de bilan depuis un bon moment. Je profite de mon carnet de lecture pour me souvenir de ce que j'ai lu ce mois ci, bande dessinées incluses.
Livres lus :
En romans :
Nymphéas noirs de Michel Bussi : Pour le club de lecture qui aura lieu le 5 avril. Pas convaincue du tout par les personnages et décue du dénouement de l'intrigue.
L’élixir d'amour d'Eric Emmanuel Schmitt : Emprunté à la médiathèque, petit roman épistolaire qui se lit vite, avec quelques réflexions sur le coup de foudre. Les personnages se révèlent au fur et à mesure de leur correspondance, et le dénouement surprend. Les personnages féminins sont franchement flippantes de manipulation.
Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu : Parler de sa maladie sans tomber dans le patho est périlleux, mais grâce au monde imaginaire riche de l'auteur, les pages tournent au gré des petites victoires et de Dame Ocles. Un beau témoignage coté patient et une belle déclaration à sa belle et à son entourage.
Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos : Petite déception au vue des éloges qui existent sur la blogosphère. Je me suis moyennement attachée à Ophélie, et été frustrée de voir aussi peu du monde dans lequel elle vit et qui est très intriguant. Je pense néanmoins lire la suite, dès qu'elle sera disponible à la médiathèque.
L'Opéra de Shaya de Sylvie Laine : Envie d'une lecture plus courte après les nymphéas, j'ai sorti ce recueil de ma liseuse avec grand bonheur. Très belle découverte de SF, on se balade sur des planètes différentes avec des thèmes plus ou moins légers bien abordés. A conseiller !
BiFrost spécial Ursula LeGuin : Je me suis abonnée à cette revue quand j'ai appris le spécial sur Neil Gaiman, et en ai profité pour commander les numéros qui me tentaient, dont celui ci .
J'ai profité d'avoir terminé ma lecture de 'La main gauche de la nuit' pour lire les articles concernant l'univers de l'Ekkumen et de Terremer, franchement bien écrits, et qui donnent envie de poursuivre ma découverte.
Coté Bulles, j'ai lu :
Le troisième tome des vieux fourneaux de Lupano et Cauuet : Une série que j'aime beaucoup. Les personnages sont déjantés, se retrouvent dans des histoires où leur passé leur retombe dessus. Je conseille fortement !
Le vieil homme et la mer de Murat, inspiré de la nouvelle d'Hemingway : Un livre que j'aimerais lire mais qui me fait peur du fait de son coté "classique". Les dessins sont très beaux, l'histoire est pleine de douceur et d'enseignement sur la persévérance, la place des plus anciens. Je passerai le pas du livre.
Le Sculpteur de Scott MacCloud : Reçu dans le cadre de l'opération Price Minister pour le festival d'Angoulème. Un pavé très intense niveau histoire, portée principalement par les dessins, une palette de couleur réduite et des bulles parfois déstructurées. Billet à venir. Je recommande.
Bilan des challenges :
J'ai terminé le challenge Francofou avec 4 lectures !
L'évangile cannibale de Fabien Clavel
Royaume des vents et de colères de Jean Laurent Del Socorro
Animale de Victor Dixen
L'opéra de Shaya de Sylvie Laine
J'ai avancé doucement dans mon challenge ABC avec 2 lectures (L'opéra de Shaya et Nymphéas noirs) et dans mon challenge SFFF diversité.
Perspectives d'Avril
J'aimerai finir L'enfant des cavernes de Jean M Auel (dont j'ai découvert il y a peu que c'était une femme ...) débuté il y a quelques jours.
Je prévois American Psycho de Brett Easton Elis pour le book club de Livraddict (emprunté à la médiathèque), et le livre pour mon club de lecture qui sera choisi mardi.
J'ai par ailleurs emprunté le tome 2 de Legion de Brandon Sanderson, ainsi que "Entre chiens et loups" de Malorie Blackman. J'ai aussi formé ma PAL pour les Imaginales, il faudrait que je pioche dedans !
Livres lus :
En romans :
Nymphéas noirs de Michel Bussi : Pour le club de lecture qui aura lieu le 5 avril. Pas convaincue du tout par les personnages et décue du dénouement de l'intrigue.
L’élixir d'amour d'Eric Emmanuel Schmitt : Emprunté à la médiathèque, petit roman épistolaire qui se lit vite, avec quelques réflexions sur le coup de foudre. Les personnages se révèlent au fur et à mesure de leur correspondance, et le dénouement surprend. Les personnages féminins sont franchement flippantes de manipulation.
Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu : Parler de sa maladie sans tomber dans le patho est périlleux, mais grâce au monde imaginaire riche de l'auteur, les pages tournent au gré des petites victoires et de Dame Ocles. Un beau témoignage coté patient et une belle déclaration à sa belle et à son entourage.
Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos : Petite déception au vue des éloges qui existent sur la blogosphère. Je me suis moyennement attachée à Ophélie, et été frustrée de voir aussi peu du monde dans lequel elle vit et qui est très intriguant. Je pense néanmoins lire la suite, dès qu'elle sera disponible à la médiathèque.
L'Opéra de Shaya de Sylvie Laine : Envie d'une lecture plus courte après les nymphéas, j'ai sorti ce recueil de ma liseuse avec grand bonheur. Très belle découverte de SF, on se balade sur des planètes différentes avec des thèmes plus ou moins légers bien abordés. A conseiller !
BiFrost spécial Ursula LeGuin : Je me suis abonnée à cette revue quand j'ai appris le spécial sur Neil Gaiman, et en ai profité pour commander les numéros qui me tentaient, dont celui ci .
J'ai profité d'avoir terminé ma lecture de 'La main gauche de la nuit' pour lire les articles concernant l'univers de l'Ekkumen et de Terremer, franchement bien écrits, et qui donnent envie de poursuivre ma découverte.
Coté Bulles, j'ai lu :
Le troisième tome des vieux fourneaux de Lupano et Cauuet : Une série que j'aime beaucoup. Les personnages sont déjantés, se retrouvent dans des histoires où leur passé leur retombe dessus. Je conseille fortement !
Le vieil homme et la mer de Murat, inspiré de la nouvelle d'Hemingway : Un livre que j'aimerais lire mais qui me fait peur du fait de son coté "classique". Les dessins sont très beaux, l'histoire est pleine de douceur et d'enseignement sur la persévérance, la place des plus anciens. Je passerai le pas du livre.
Le Sculpteur de Scott MacCloud : Reçu dans le cadre de l'opération Price Minister pour le festival d'Angoulème. Un pavé très intense niveau histoire, portée principalement par les dessins, une palette de couleur réduite et des bulles parfois déstructurées. Billet à venir. Je recommande.
Bilan des challenges :
J'ai terminé le challenge Francofou avec 4 lectures !
L'évangile cannibale de Fabien Clavel
Royaume des vents et de colères de Jean Laurent Del Socorro
Animale de Victor Dixen
L'opéra de Shaya de Sylvie Laine
J'ai avancé doucement dans mon challenge ABC avec 2 lectures (L'opéra de Shaya et Nymphéas noirs) et dans mon challenge SFFF diversité.
Perspectives d'Avril
J'aimerai finir L'enfant des cavernes de Jean M Auel (dont j'ai découvert il y a peu que c'était une femme ...) débuté il y a quelques jours.
Je prévois American Psycho de Brett Easton Elis pour le book club de Livraddict (emprunté à la médiathèque), et le livre pour mon club de lecture qui sera choisi mardi.
J'ai par ailleurs emprunté le tome 2 de Legion de Brandon Sanderson, ainsi que "Entre chiens et loups" de Malorie Blackman. J'ai aussi formé ma PAL pour les Imaginales, il faudrait que je pioche dedans !
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