samedi 24 novembre 2012

"Apocalypsis, tome 5 : Omega" d'Eli Essariam

J'ai enfin assouvi ma curiosité pour la fin de cette saga. Je finis ce tome assez perplexe et un peu décue. La fin est assez "logique" mais je trouve manque de peps par rapport aux autres tomes.

Résumé

 
 
L’Oméga. La fin. L’Apocalypse. Alice, Edo, Maximilian et Elias doivent enfin affronter leur destin, ensemble. Tandis que l’heure du choix approche, les quatre Cavaliers sont pris dans un tourbillon de révélations qui mettra à mal toutes leurs convictions. Que sont les ténèbres, quelle est la lumière ? Ils devront cependant oublier leurs doutes, car leur mission est simple : détruire l’humanité, et n’épargner que 144.000 âmes. En seront-ils capables ?
 
 
 
 
 
Mon avis :

J'ai commencé cette série par Alice qui m'avais enchantée par sa verve, son coté direct. J'ai laissé un peu de temps se passer avant de lire Edo, qui ne m'avais pas autant charmé que les autres lecteurs, que j'avais presque trouvé plus classique dans son coté torturé. Puis finalement j'ai enchainé Maximillian et Elias, surprise par le changement de narration de ce dernier.

Ce tome diffère encore par sa narration, avec un changement de protagoniste à chaque paragraphe, où l'identité du personnage n'est pas dévoilé tout de suite. L'auteur fait appel à notre mémoire, des prénoms et des situations pour relié toutes ces histoires, tous ces personnages. J'avoue avoir eu quelques trous à certains moment, avant que les circonstances ne me reviennent.

Pendant toute la première partie j'ai été chiffonnée, car l'histoire n’avançait pas comme je l'attendais, finalement j'apprécie le chemin choisi, mais il m'a manqué quelque chose pour apprécier ce choix. Il m'a surtout manqué un moment explosif où chaque cavalier prend son sens.

Je n'ai finalement pas totalement saisi le rôle de certains personnages et je n'ai pas relié les histoires comme je l'aurais souhaité. Certains passages sont restés flous et surtout la finalité de cette saga, le message final me laisse perplexe. Je suis peut être passée à coté de quelque chose.

Enfin j'ai regretté retrouver aussi peu les quatre cavaliers, les voir aussi peu ensemble dans les actions et leur raisonnement.

Au total : Un cinquième tome que je trouve en deçà des précédents mais qui clôt une saga que j'ai trouvé intéressante par sa construction

mardi 13 novembre 2012

TTT : Les 10 titres de livres les plus drôles ou imaginatifs


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

Thème de la semaine : 

Les 10 titres de livres les plus drôles ou imaginatifs

Que j'ai lu car le titre m'intriguait

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery : Croisé dans une librairie, alors que j'étais loin de la blogosphère et des prix littéraires. Lu dans la foulée, je n'ai pas regretté.



La triste fin du petit enfant huitre et autres histoires de Tim Burton : Un enfant huitre, ca n'existe que dans certains imaginaires !

God Save la France de Stephen Clarke : Il faut passer l'humour un peu répétitif de ce livre, pour se dire que God ne suffira pas si on le croit !




Petits suicides entres amis d'Arto pussilama : le pluriel, le suicide mais petit, et l'amitié tout mélangé ! Aussi bizarre que le titre laisse penser, mais une bonne lecture de vacances.

Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol et ses suites : Finalement, on retrouve une signidication à ses titres, notamment les 2 premiers (je n'ai jamais terminé le 3ème.

Sourcellerie/Mécompte de fée : Les jeux de mots rien que dans les titres en disent beaucoup sur l'humour de ses livres !


Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer : Ce titre si long, pour un mets si inconnu. Un très bon livre par ailleurs !









 



Dont j'entends beaucoup parler :

Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris : Au nombre que j'en mange, forcément, j'ai envie d'en savoir plus !


38 mini Westerns (avec des fantômes) de Mathias Malzieu







Et vous quel est votre top ten?

La semaine prochaine : 


Les 10 livres imposés que vous avez lus au collège, au lycée, à l'université,...







  

lundi 12 novembre 2012

"La quête d'Ewilan : Les frontières de glace" de Pierre Bottero

J'avais bien aimé le tome 1, j'ai profité d'un passage en bibliothèque pour emprunter le 2, vu qu'il n'étais pas disponible chez mon vendeur de livres habituel. J'ai souvent lu qu'il était meilleur que le premier, ce n'est pas mon ressenti.

4ème de couverture : 


"Les bras de la goule se refermèrent sur Camille qui poussa un cri de détresse. Un froid terrrible la saisissait, figeant ses membres et menaçant de faire exploser son coeur.
Camille avait si froid qu'elle aurait hurlé si elle en avait été encore capable. elle ne sentit pas des bras la saisir, l'envelopper dans des couvertures, la frotter, la masser.
Il faisait froid.
Vraiment trop froid."



Mon avis :

Je vais faire court, vu qu'il s'agit du tome 2 d'une trilogie, donc comme souvent avec des défauts.

Il m'a manqué les passages entre les 2 mondes qui faisais à mon avis pas mal le charme du premier tome. On suit Ewilan à Gwendalavir, dans une aventure assez linéaire. Elle marche, elle combat grâce à sa maitrise trop rapide et son pouvoir trop forte, puis elle marche. On parsème le tout de marque d'amitié et de pacte à suivre, on mélange, et voila le tome 2 est la. Il manque pas mal le charme de la découverte du nouveau monde qu'avait apporté le premier tome.

Bref, je me suis un peu ennuyée dans ma lecture, et j'ai trouvé pas mal de facilité dans la maitrise de Camille et la résolution de certains évènements.
Après, j'apprécie toujours autant Ellana et le rôle qu'elle joue dans cette aventure et je suis motivée pour lire la suite, car mine de rien, on finit par s'attacher à cette troupe un peu bancale, et j'ai envie de savoir comment cela va finir !

Au total : Malgré quelques défauts, j'enchainerai sur le tome 3 !

Bottero : 3 point

dimanche 11 novembre 2012

"La chambre rouge" de Edogawa Ranpo

Il y a des challenges, que je poursuis tranquillement et facilement malgré leurs contraintes. Celui d'Ambroisie et de Skelarth sur la découverte du Japon en fait partie.
Je l'avais quelque peu négligé (voir oublié) quand un post d'Hélène m'a rapellé à mes lectures.
Le thème du mois n'est pourtant pas dans mes favoris : Le policier, mais après un passage à la bibliothèque, ce petit livre a retenu mon attention.

Résumé

4ème de couverture :
(...) On retrouvera dans ces cinq récits -les plus célèbres d'Edogawa Ranpo- la même atmosphère et le même gout pour les mises en scène fantastiques et obsessionnelles que dans La proie et l'ombre : une logique implacable qui fait du crime une voie esthétique, où s'entremêlent perversion sexuelles, cruauté raffinée, manies et délire mentaux.








Mon avis :

Je lis assez peu de policier, alors que chaque lecture de ce genre me convainc le plus souvent, contrairement au thriller.
La chambre rouge est un recueil de 5 nouvelles, écrite dans les années 1920. On y retrouve les influences européennes et notamment quelques allusions à Sherloc Holmes.
Chaque texte est précédé d'une remise en situation de son époque et de l'accueil de la nouvelle.
Je ne ferais pas de résumé de chaque nouvelle, vue qu'elle font une vingtaine de pages chacune. Elle nous plonge toute dans l'ambiance japonaise du début du siècle et déroge chacune du meurtre/enquête/résolution ce qui en fait une lecture assez déroutante mais agréable.

La chenille nous rappelle les conséquences de la guerre, aussi dans leur pays et le vécu des "héros". Assez glauque, elle nous plonge dans ce recueil de manière froide et efficace.
La chaise Humaine, plus psychologique m'a carrément fait froid dans le dos !
Deux vies cachées m'a surprise dans la chute et pose la question de la manipulation et de l'amitié.
La chambre rouge m'a rapellé les bandes dessinées "Green Manor" dans leur ambiance
La pièce de deux sens est finalement plus classique-européenne.

Au total : Une plongée dans la littérature policière japonaise du début du 20ème siècle assez efficace et rapide.




mercredi 7 novembre 2012

"Persuasion" de Jane Austen

J'ai du commencer ce livre, il y a plus d'un an et le terminer il y a quelques mois.
Après quelques temps de réflexion, j'ai envie d'en laisser une trace sur ce blog, car ce fut une lecture que j'ai apprécié.

Résumé

Persuasion est le dernier roman achevé par Jane Austen. Publié posthumément en décembre 1817, quoique daté de 1818, il est regroupé en un volume double avec Northanger Abbey, le premier de ses grands romans, écrit en 1803 mais resté non publié jusque là. D'un ton plus grave que les œuvres précédentes de la romancière, il raconte les retrouvailles d'Anne Elliot avec Frederick Wentworth, dont elle a repoussé la demande en mariage huit ans auparavant, persuadée par son amie Lady Russell des risques de cette union avec un jeune officier de marine en début de carrière, pauvre et à l'avenir incertain. Mais alors que la guerre avec la France s'achève, le capitaine Wentworth revient, fortune faite, avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne Elliot la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader.

(source wikipédia)

Mon avis :



J'ai été assez étonnée, lorsque j'ai repris ma lecture que j'avais stoppé quelques (longs) mois à 60 pages de la fin, de voir la rapidité à laquelle je me suis rapidement replongée dans l'histoire, les enjeux, même si je me suis parfois un peu emmêlée dans les personnages (et c'est surement le petit reproche que je ferais à ce livre, certains personnages se ressemblent un peu et j'ai eu du mal à les différencier sur le long terme). 

Ce qu'il me reste de cette histoire, ce sont des surprises : Tiens, ca commence à s'enliser, et hop un rebondissement crédible que je n'avais pas du tout vu venir !
La fin est assez convenue (enfin dans le style des romans austenniens), mais bien plus riche en émotions que les autres livres que j'ai lu de cet auteure. 
L'ambiance est bien plus morose et mélancolique que ses autres livres, ce qui lui apporte un touche particulière. Anne est plus posée que peuvent l'être Marianne, ou Elisabeth, et son vécu et ressenti apporte quelque chose que je n'avais pas trouvé dans ses autres romans, d'autant que pour une fois la complicité fraternelle n'est pas vraiment mise en avant !
Enfin, on retrouve une des plus belles déclaration d'amour que j'ai lu, et rien que pour ca ...

Au total : Un roman de Jane Austen qui m'a touché. Difficile de le comparer aux autres romans que j'ai déjà lu de cet auteur.

J'ai enchainé sur le DVD version BBC, j'en ferais une petite note bientôt car elle vaut le détour !

Chez Alice
Catégorie Libre
Coté challenge,

lundi 5 novembre 2012

"Comment se débarrasser d’un vampire amoureux" de Beth Fantaskey



Je voulais un livre de lecture facile et plein de bon sentiment. J’ai été servie !

Résumé

 Jessica attendait beaucoup de son année de terminale : indépendance, fêtes à n’en plus finir… Elle n’avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu !Soudain, elle découvre que ses parents l’ont adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, quand elle s’appelait encore Anastasia. Et, entre sa naissance et son adoption, ses vampires de parents biologiques ont eu l’excellente idée de la fiancer à un prince vampire, qui débarque aujourd’hui aux Etats-Unis pour récupérer sa promise.





Mon avis

Bon on se doute bien comment l’histoire va se dérouler et surtout se finir, mais j’avoue avoir été agréablement surprise par ce livre
Notamment par l’absence de triangle amoureux stricto sensu, où la belle hésite entre ses deux prétendants pendant les 300 pages à coup soupir et de longues tirade d'hésitations, par les lettres de Lucius à sa famille bourrées d’humour et de clichés. J’ai bien aimé voir à travers ses lettres l’évolution des personnages, de leur relation. 

La mythologie vampire est classique, voir cliché mais totalement assumée. L’héroïne est cruche mais pas trop, et un peu manipulable, mais reste crédible dans son évolution. 
Je me demande ce que ses parents savent exactement des vampires et ce qu’ils ont vu lors de leurs études.

 Enfin  et c’est là la vrai question de ma lecture Pourquoi les Hauts de Hurlevent ont un place si marquée dans les références littéraire des livre de vampire ? Avec cette question en tête si importante pour ma culture, je ne peux que me lancer dans une relecture de ce titre !

Au total : Une excursion dans la littérature vampire correspondant à mon besoin romanesque du moment !
Lettre F
Catégorie 2 : Mot amoureux dans le titre

Pennsylvanie

dimanche 4 novembre 2012

"La quête d’Ewilan" de Pierre Bottero




J’ai commencé ma découverte de l’univers de Gwendalavir par la dernière trilogie : Ellana (Tome 1; Tome 2 )considéré comme la plus mature. J’avais bien accroché à l’univers et ses habitants, ainsi qu’à la poésie des Marchombres. Comme il ne faut pas lire le dernier tome de cette série, sans avoir lu les 2 premières trilogies (sous peine d’être atrocement spoilée…), j’ai profité du combat d’auteur d’Iluze pour m’y plonger.
Et je regrette de ne pas avoir trouvé le second tome lors de ma précédente virée en librairie…

Resumé

 4ème de couverture : 
Quand Camille vit le poids lourd qui foncait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée.

(J'aime les 4ème qui ne dévoilent pas tout !)








Mon avis

La quête d’Ewilan est effectivement, plus simple d’accès, plus enfantin à la fois par son héroïne un peu trop parfaite qu’est Camille, que par l’intrigue assez linéaire du tome, et la facilité de passage des étapes. Mais il s’en dégage beaucoup de douceur dans sa quête initiatique et la découverte de ses pouvoirs.

Les personnages sont assez manichéens. Camille en effet est l’héroïne cible des lecteurs, elle est mignonne mais pas trop, très intelligente, elle comprend rapidement sa situation, ses pouvoirs et leur maitrise, et a assez de répondant pour intéresser les personnages qui lui permettront d’avancer rapidement. 
 Mais l’alchimie prend assez bien, notamment par Salim, qui apporte sa touche d’humour, dont on peut se douter son avenir (mais peut être aussi parce que je me suis renseignée:/) mais qui lui semble l’ignorer et par le chevalier Bjorn, maladroit mais touchant. 

J’ai aimé croiser Ellana, dans ce tome, la voir par des yeux "extérieur" et voir ainsi rapidement les histoires se croiser.

Ce tome est peut être moins dépaysant que je ne m’y attendais, par les allers-retours avec le monde réel  et les difficultés quotidiennes notamment parentales.

J’espère apprendre plus sur les dessinateurs, car j’ai eu l’impression que tout allait vite notamment dans les explications ainsi que sur l’histoire de Gwendalavir.

Au total : Un premier tome d’une trilogie qui nous ouvre une porte sur Gwendalavir.


Lettre Q
Bottero : 5 points