dimanche 22 novembre 2015

"L'évangile cannibale" de Fabien Clavel

J'ai découvert, il y a peu, le challenge FrancoFou de Doris, et son mois spécial ActuSF. Ayant envie d'action, j'en ai profité pour sortir ce roman, acheté lors de imaginales 2014 sur ce résumé alléchant : Des papys vs des zombies !

Résumé

Couverture L'Evangile CannibaleAux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence...




Mon avis

Avec ce résumé, je m'étais imaginé une bataille de déambulateur contre des zombies. Bon, autant dire que l'action n'est pas à la hauteur de mon imagination qui avait un peu débordé du concept !

Je suis globalement déçue de ma lecture, à laquelle il manquait le fun que j’espérais. Après le lire juste après le 13 novembre n'était peut être pas le plus malin...

Dans les points positifs, j'ai aimé suivre Matthieu vieil acariâtre paranoïaque qui suit le mouvement au départ, puis prend son envol. Ses remarques acerbes, ses plans se révèlent parfois bien plus tordus qu'ils ne le semblent. Les autres personnages apportent aussi leur lots de péripétie et de difficultés. Maglia, ses "visions et sa démence, Chris le gentil bêta, il y a dans ce livre toute une palette de personnages reflétant bien notre société.
La plongée dans ce monde du troisième âge apporte une vision assez réelle des maisons de retraite, du vécu des pensionnaires et de la place de nos anciens dans notre société.
La méthode de zombification, survolée, apporte aussi des réflexions sur l'inverse, la jeunesse éternelle et à tout prix.

J'ai cependant trouvé un manque de rythme dans ce récit, un flou assez frustrant dans leur chevauchée, même si leur esprit semble tout aussi flou. Il y a assez peu de combats, et on se retrouve plutôt dans un livre de survie malgré tous leur handicaps. La scène avec Manon m'a paru par ailleurs assez superflue, mais il était intéressant de voir leur réaction face à d'autres personnages
.
Par ailleurs, j'ai été assez gênée par un manque de majuscules sur tous les prénoms, autoroute et autres mots qui habituellement en méritent.

Au total : Un peu déçue de roman où il m'a manqué un peu de dérision et de second degré.

Challenge Francofou

2 commentaires:

  1. Ah ta chronique m'aiguille, car justement je pensais qu'il y avait vraiment une bonne dose de dérision et humour second degré.

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  2. @Acro : Ben moi aussi ... (ou je ne l'ai pas vu ...)

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