jeudi 22 septembre 2011

"Délicieuses pourritures" de Joyce Carol Oates


Joyce Carol Oates fait partie des auteurs que j’ai découverts en me baladant sur la blogosphère littéraire. J’ai décidé de commencer par ce livre après avoir vu un avis plutôt positif chez Cajou.


Résumé ou plutôt extrait du livre

Je vous aime, pourries,
Délicieuses pourritures
(…)

Mon avis

On se retrouve propulsé dans les années 70 dans une école secondaire américaine strictement féminine.

Pour résumer, ce roman est glauque. Il m’est au final assez difficile de mettre des mots sur cette lecture. Le narrateur nous plonge directement dans l’histoire du fait d’un récit à la première personne et on cherche à comprendre, ce qui l’a tant marqué, ce qu’elle veut « confesser » sans le faire.

J’ai par ailleurs bien aimé la structure du texte, le miroir entre les 2 premiers et 2 derniers chapitres qui m’ont fait relire le début arrivée à la fin du livre. Le livre se lit rapidement et est assez court (125 pages environ).

Le sujet met mal à l’aise, on y voit l’influence des professeurs sur des adolescentes en construction, et leur effet néfaste, la jalousie féminine porté à son paroxysme avec la présence de l’Homme à séduire. La relation avec les professeurs est ambiguë à souhait, même si certains événements sont anticipables.

L’impression de « no limite » du couple Dorcas/Andre et leur relation fait partie de cette ambiance dérangeante qui existe dans le livre. Il est difficile d’en dire beaucoup plus sans dévoiler l’intrigue principale dont on devine rapidement la trame mais pas tous les aboutissants.

Au total : Un livre dérangeant qui m’a fait découvrir Mme Oates, dont je lirais prochainement d’autres livres.
Le titre original est "Beast" et colle assez bien aussi à ce livre.
Citations : 

"Vandaliser une œuvre d'art est une autre forme d'art. J'adore les insultes, elles sont toujours sincères."

"Je courais seule, tôt le matin et souvent au crépuscule, pour respirer plus profondément, pour que mon cœur s'emballe, pour éprouver un soupçon de douleur.
(...)
Sur les sentiers traversant les bois, je courus. Le long de Catamount Creek (où j'avais suivi Dorcas), je courus."

"La différence entre "assistant" et "stagiaire" est simple : les assistants sont payés, les stagiaires ne le sont pas.
Mais naturellement les stagiaires sont payés en expérience."

4 commentaires:

  1. A force de croiser aussi souvent cet auteur dans la blogosphère, je vais finir par me laisser tenter aussi !

    RépondreSupprimer
  2. Je me suis dit la même chose, mais comme il y a beaucoup de pavés dans son œuvre, j'ai commencé par plus court !

    RépondreSupprimer
  3. Ah voilà un billet qui me fait très plaisir ! Autant j'adore être tentée chez les autres, autant j'aime quand je peux donner des envies de lectures ! De plus, tu m'as appris qqchose, le titre en anglais, qui en effet, colle très bien au roman !

    Tu as une idée de ton prochain Oates ? Moi, j'hésite entre "Les Chutes" et "Les Mulvaney" qui sont tous les deux dans ma PAL.

    Merci pour le clin d'oeil :)

    Biz ^^

    Cajou

    RépondreSupprimer
  4. Moi j'en ai pas d'autres dans ma PAL, et je tenterais bien un non-pavé soit "Fille noire, Fille blanche" je pense mais à moyen terme :p
    Merci d'être passé

    RépondreSupprimer