lundi 17 avril 2017

"Le château blanc" d'Orhan Pamuk

Lu dans le cadre du Book Club, qui avait pour thème de lire un livre de cet auteur, j'ai découvert lors de nos discussions l'histoire de cet auteur, prix nobel de littérature.

Résumé

Extrait du 4ème de courverture :
  Le narrateur est un Italien de vingt ans, féru d'astronomie et de mathématiques. Capturé par des marins turcs et jeté dans la prison d'Istanbul, il se dit médecin, et est offert comme esclave à un hodja, un savant. Le maître oriental et l'esclave occidental se ressemblent de manière effrayante, éprouvent une méfiance immédiate l'un pour l'autre.





Mon Avis

Surtout ne pas lire l'ensemble du  quatrième de couverture de mon édition qui est un fait un résumé complet du livre. La dernière phrase correspondant aux dernières pages. Soit, les autres lecteurs du club avaient deviné le dénouement, il n’empêche qu'on ne lit pas de la même manière un livre quand on attend le twist qui va lancer l'histoire, alors qu'il la conclut.

Je suis ressortie assez perplexe de ma lecture.
J'ai ressenti tour au long de la lecture une envie de poursuivre ce roman, malgré une ambiance parfois assez oppressante, voire malsaine associée à un manque d'action franc. 

L'écriture de l'auteur est très centrée sur la réflexion autour du soi, des différences culturelles et de son reflet.  La plongée dans le monde ottoman du XVIIème siecle est une histoire que je méconnais actuellement ou dans son histoire plus ancienne. L'actuelle Turquie est dirigée par des sultans/pachas et profondément islamique, et le récit nous plonge dans des intrigues de cour qui sont parfois déstabilisantes.

La relation entre le narrateur et le "Maître" met en évidence cette opposition occident/orient, notamment dans certains scènes en huis clos, thème qui a l'air souvent présent dans ses autres romans.

Le livre est relativement court et malgré certains passages un peu longuet, les pages tournent rapidement.

Au total : Une découverte de cet auteur, qui après discussion au book club, n'est pas forcement le meilleur pour débuter. Je garde en tête "Mon nom est rouge" et "Istanbul" pour poursuivre ma découverte.

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Lettre P : 257 pages

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