Résumé
Futur proche.
Un attentat à Islamabad a provoqué une pandémie terrifiante. Les trois quarts de la population mondiale ont disparu. L'arme utilisée : la bombe iconique. Les coupables ont été retrouvés, jugés et exécutés. Mais certains se sont échappés.
Parmi eux, une femme, leur inspiratrice, leur muse. Sa simple existence est un risque : tant qu'elle vit, la connaissance menant à la bombe reste accessible.
Elle a disparu, n'a laissé aucune trace, pas l'ombre d'une ombre. Des hommes disent pourtant l'avoir rencontrée : savants, soldats, terroristes, ermites... Ont-ils rêvé?
Voici le récit d'une enquête, de l'Asie à l'Europe, des terres dévastées jusqu'aux sociétés hypertechnologiques de l'après-catastrophe. Un jeu de pistes, doublé d'une plongée dans les archives digitales de notre futur, avec le plus fou des enjeux : refermer la boîte de Pandore.
Mon avis
Il est de ces livres denses et déroutants dont on ne sait si les auteurs se rendent compte des difficultés d'approche de leur récit.
Je me suis perdue entre les différents personnages qui n'ont pas forcément éveillé un grand intérêt en moi que ce soit par leur quête ou par leur personnalité.
Les chapitres sont longs et finalement une fois installé dans l'aventure avec le personnage suivi, on change de décors et de personnage récurrent. Le fil rouge est ténu, on voit les éléments s'imbriquer dans la recherche de la bombe iconique et du personnage central, mais l'univers post-bombe ne m'a pas convaincu. Il m'a manqué des descriptions et surtout un souffle narratif qui m'embarque.
Peut être avais je besoin qu'on me tienne un peu plus la main sur ce récit (petit commentaire de la discussion qui en a suivi lors du club), mais j'avoue avoir eu l'impression d'un livre pour initié, habitué de l'auteur qui comprenait les subtilités des personnages, des changements de narration qui m'ont plus déstabilisé que vraiment embarqué et habitués aux variation de styles.
La discussion du groupe de lecture, porté par celui qui l'avait proposé m'a malheureusement convaincu qu'il s'agissait d'un livre assez élitiste (certains l'ont beaucoup apprécié alors qu'il ne s'agit pas de leur style de prédilection).
Au total : Je suis passée à coté de ce roman, et malgré les bons avis lus sur Vostok, pas sure de m'aventurer à nouveau dans l'univers de ces auteurs.
Petit souvenir de lecture, la construction l'ayant emporté! |
Lettre K : 300 pages avant abandon |
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