mercredi 16 juillet 2014

"De l'autre coté du mur" d'Agnès Marot



Lu dans le cadre de l'OCDC 2014, dans la catégorie jeunesse.

Résumé :

Couverture De l'autre côté du MurPour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.

Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?

Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ?

Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur…

Mon avis :

Je ressors assez mitigée de cette lecture. A la fois, j'ai beaucoup aimé l'univers imaginé par l'auteur, cette société qui protège ses membres jusqu'à interdire le contact, dont l'évolution peut faire penser à notre société actuelle. D'un autre coté, j'ai  eu parfois l'impression d'un déjà vu, du fait de cette société très autarcique ou du contexte dans lequel ils vivent.

La mise en avant de l'art montre une certaine sensibilité, et amène des descriptions, notamment des danses de Sibel où nous sommes emportés avec elle et nous l'imaginons virevolter comme une danseuse étoile. Il est cependant dommage que les "talents" soient classés de manière si machiste. Les filles aux arts, ménage, jardinage, les hommes à la science sans plus d'explication de cette dichotomie.
De même finalement l'"Art" est assez peu explicité, que ce soit dans sa perte ou sa récupération et dans les effets présents.


Sibel ne fait pas partie des héroines auxquelles je m'attache. La description de ses sentiments, de ses hésitations ne m'a pas paru juste. Sa découverte de l'autre sexe est plutôt rigolote mais un peu surfaite. Elle est par ailleurs assez agaçante et a cette capacité à s'attirer des sympathies un peu trop facilement, mais peut être un lectorat plus jeune pourra mieux s'identifier. Les personnages d'Aylin et Aslan sont finalement peu présents, et vus principalement à travers l'héroïne ce qui ne permet pas une vision globale de leur vie.


Les "Maitres" sont très intrigants, notamment dans leur capacités, pouvoirs et manières d’accéder à leur position. J'ai regretté avoir si peu d'explications, et que leur secrets restent enfouis à la fin du roman. Il persiste beaucoup de question en suspens.
L'explication concernant le mode de vie de cette société est trop succint, et amené de manière trop abrupte.
Je me demande si un récit moins linéaire n'aurait pas atténué certaines longueurs et permis des explications moins brutales dans leur arrivée dans le récit. Certaines scènes m'ont par ailleurs parues assez confuses, notamment dans la bataille finale.


Au total : De bonnes idées, mais quelques longueurs et un personnage principal qui ne m'a pas touché.

Opération Coup De Coeur pour auteurs peu médiatisésPhoto

mardi 15 juillet 2014

"J'irai cracher sur vos tombes" de Boris Vian

De Boris Vian, je n'avais lu que "L'écume des jours", que j'ai lu à 2 reprises, au lycée puis récemment avant sa sortie au cinéma, que finalement je ne suis pas allée voir.

Résumé (cf wikipedia)


Couverture J'irai cracher sur vos tombesLee Anderson quitte sa ville natale après la mort de son frère.
Arrivé dans cette autre ville, Lee, devient libraire et entre dans la petite bande locale de jeunes en manque d'alcool, mais sexuellement très actifs. Son but est de venger la mort de son frère.








Mon avis

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce livre, mon quatrième de couverture n'étant pas très explicite. Dès les premières lignes, je me suis rendue compte, qu'on était loin de la poésie et du fantastique de j'avais découvert dans L'écume des jours. Assez rapidement j'ai compris ce qui pouvait avoir décidé la censure sur ce livre. En me renseignant sur ce livre, il a d'abord été édité sous le nom de "Vernon Sullivan " permettant ainsi à Boris Vian d'écrire des histoires se déroulant aux Etats Unis.

Dès les premières lignes, on est happé dans la vie de Lee, on suppose un drame qui motive cet homme, encore proche de l'adolescence. Il est difficile de savoir au départ ce qu'il veut faire dans cette nouvelle vie, ni ce qui a décidé son départ de la précédente. Ses ambitions initiales sont bien cachées au lecteur, mais aussi à son entourage, puis il se découvre, dévoile son passé et surtout son objectif.

Lee est un personnage fascinant, dans sa manière de manipuler les femmes, d'arriver à ses moyens, de se cacher. Son évolution est saisissante, et j'ai dévoré ce livre avec une facilité qui m'a surprise, difficile de le poser, et de penser à autre chose entre 2 lectures. Il nous amène dans une Amérique que l'on souhaite révolue, Difficile aussi de passer à un autre titre après, j'avoue que cette histoire est entêtante.

Certains passages sont dérangeants car évoque des pratiques interdites. Il n'empeche que cela reste de la littérature, et qu'il n'en est pas question d'apologie de ces pratiques, ou du meurtre.

Au total : Un livre troublant sur l’Amérique profonde

Livre lu pour le challenge de Calypso : 1 mot, des titres (Ce sont les 3 ans du challenge !)

Un mot des titres

lundi 14 juillet 2014

"Lady Susan" de Jane Austen

Bouquinette a décidé d'embarquer dans une découverte "Jane Austen Tour " sur plusieurs mois. Ce mois ci c'est ce court roman épistolaire qui est à l'honneur.

Résumé

Couverture Lady Susan Editions Folio  2006Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...




Mon avis

Ce livre est rarement cité dans les préférés des lectrice de Jane Austen. J'y ai pour ma part retrouvé beaucoup d'humour, avec une héroine différente de ces autres romans.

Certes le mariage est toujours dans les préoccupations principales de la plupart des personnages, mais pour une fois, nous suivons une manipulatrice dans l'âme. Une de celles qui nous font rager dans les autres titres.

Lady Susan n'est pas une lady dans le sens commun du terme, chic et distinguée. Elle est plutôt de type intrigante, à se mêler des histoires des autres sans chercher leur bonheur.
Le coté épistolaire nous permet de rester dans le doute sur certains faits de l'histoire, notamment sur la relation mère fille et leur passif, et sur les désirs réels de la lady.

Ce roman est court et permet une action assez simple et rapide dans le temps.

Dans les personnages secondaires, Mme Vernon est peut être plus classique, mère de deux enfants, cherchant à protéger son frère et prête à aider Frederica et présage plus des autres romans. "Lady Susan" étant en effet le premier écrit de Jane Austen.

Au total : Un court roman épistolaire montrant avec beaucoup d'ironie les manigances d'une femme du monde !

dimanche 6 juillet 2014

Challenge 1 an, 1 genre



Organisé par Galleane l'an dernier sur l'urban fantasy, cette année sera consacré à la fantasy.








Le principe :
Pendant toute une année il s'agira pour les participants de se réunir autour d'un même genre qui sera cette année la fantasy. Chaque année verra un genre différent être mis sur le devant.



Les règles :

*Il n'y a aucune obligation de participer tous les mois. Ainsi si la série ne vous plaît pas, si vous êtes à jour... rien ne vous oblige à participer.
*Vous êtes libre de lire n'importe quel tome de la série. Tome 1, tome 2, tome 3... vous faites selon votre avancée.
*Vous pouvez aussi bien lire un seul tome comme plusieurs.
*Il n'est pas nécessaire de faire un avis, c'est vous qui voyez, mais si vous en faites un, vous devrez apposer un des logos de l'aventure.

 
Le programme de lecture :

Juillet 2014 : Kushiel / Imriel de Jacqueline Carey
Août 2014 : Le puits de mémoires de Gabriel Katz
Septembre 2014 : L'assassin royal / Les aventuriers de la mer de Robin Hobb
Octobre 2014 : Le trône de fer de Georges R.R. Martin
Novembre 2014 : La trilogie de braises et de ronces de Rae Carson
Décembre 2014 : Les Hauts Conteurs d'Oliver Peru et Patrick McSpare
Janvier 2015 : Fils des brumes de Brandon Sanderson
Février 2015 : Oraisons de Samantha Bailly
Mars 2015 : Eragon de Christopher Paolini
Avril 2015 : Keleana l'assassineuse de Sarah J. Maas
Mai 2015 : L'épée de vérité de Terry Goodkind
Juin 2015 : Martyrs d'Oliver Peru


En gras, les mois où j'aimerais participer, livre dans ma PAL le plus souvent !

Rendez vous dans 1 an pour le bilan.

Couverture Kushiel, tome 1 : La Marque Editions Bragelonne 2009Couverture Les Haut Conteurs, tome 2 : Roi Vampire Editions Pocket 2013Couverture Martyrs, tome 1 Editions J'ai Lu 2013

mercredi 2 juillet 2014

"Tout ira bien Salomé" de Renaud Blondel

Dernier livre de la catégorie policier/thriller pour l' OCDC 2014, le sujet me faisait un peu peur, mais j'ai été agréablement surprise de l'évolution.

Résumé



Matthias n'a plus le temps...
Du haut de ses cinq ans, sa fille Salomé lutte contre une pathologie génétique grave.
Une transplantation pourrait la sauver, mais le greffon n'arrive pas. Désormais, le pronostic vital est engagé à très court terme.

Le hasard d'une rencontre ouvre alors de nouveaux horizons et redonne espoir à ce père attentif. Pour Salomé renaît peut-être enfin un avenir... mais en terre inconnue et au prix d'un impensable dilemme
.



Mon avis

Je retiens de ce livre un coté très addictif, je l'ai dévoré en 2 séances de lecture sans avoir vraiment vu les pages passer, et la fin du livre arriver. Il y a cependant un petit coup de mou au niveau du premier tiers, où je me suis demandée ce qui allait pouvoir se passer pour que ca prenne tant de pages.

Opération Coup De Coeur pour auteurs peu médiatisésCe livre met en avant l'amour paternel de Matthias pour sa fille Salome, et sa décision de tout faire pour l'aider à passer le cap d'une greffe hépatique.
Point de larmoiement comme j'avais craint, mais plutôt un regard lucide sur les limites actuelles de la médecine occidentale, et parallèlement l'absence de limites dans d'autres pays et notre volonté de repousser les limites de la vie.

Certaines ficelles sont un peu grosses, mais devant le désespoir de ce père, on comprend qu'il puisse se laisser embarquer dans des eaux troubles sans forcément le vouloir et surtout s'en rendre compte. On comprend qu'il attrape la main tendue qui lui propose un miracle.

Malheureusement le dénouement est un peu trop idyllique pour me satisfaire, à la fois sur le plan moral mais aussi sur sa facilité. Certains personnages étant assez caricaturaux, et retrouver un miroir à Matthias prêt à l'aider pour le sortir des ennuis m'a un peu déçue. Comme si un père ne pouvait être aidé que par un autre père en souffrance.

Au total : Un roman policier addictif, dans la peau d'un père en détresse.

mardi 1 juillet 2014

Bilan de juin, Perspectives de juillet

Un début de mois difficile, mais une fois lancée dans Terremer, et Morwenna arrêté, tout a été plus vite !

Mes lectures : 


J'avance doucement dans l'opération Coup de Coeur, il me reste plus que 4 livres à découvrir en 2 mois (3 jeunesses et un policier). Pas sur du tout que je rempile, le principe est sympa mais j'avoue que ca fait pas mal de lecture (même si initialement, on devait s’arrêter à 12) et mes gouts semblent assez différents des autres jurés.
Couverture La décision Editions Gallimard  2013
J'ai été happée par la Décision, que je conseille comme livre jeunesse. Les autres livres étaient bien mais sans plus (sauf Improbable destin, qui est le summum de la romance niaise), avec un petite déception pour le Schmitt, qui n'est pas à la hauteur des autres livres de cet auteur...



Perspectives de juillet : 

Couverture Terremer, tome 1 Editions Le Livre de Poche (Science-fiction) 2007
Finir Terremer d'Ursula Le Guin, lecture commune du cercle d'Atuan (je sais quel est ce lieu maintenant) du mois de Juin
Peut être lire la lecture Juillet/Aout de Silverberg.




Je me suis inscrite à quelques lectures communes : Nord et Sud d'Elisabeth Gaskell pour le 20/7 ; Lady Susan de Jane Austen pour 15/7, une lecture comprenant le lettre "je" et le partenariat des Imaginales "La croisade des Carpates" de la famille Callico, mais je n'aurais pas du regarder sur les blogs :p

dimanche 29 juin 2014

"Le réquiem de Lieunoir" de Fabrice Colin

Lu dans le cadre de la catégorie Thriller-Policier de l'OCDC 2014, une bonne découverte. Je remercie les éditions Baudelaire et Yukarie pour cette découverte.

Résumé

Couverture Le requiem de Lieunoir Editions Baudelaire 2013— Je vous écoute madame, l’invité-je.
— C’est-à-dire que ce n’est pas facile à dire…
— Ne vous inquiétez pas, madame, des affaires d’adultère, on en gère plusieurs par mois, alors, soyez à l’aise.
— Vous n’y êtes pas du tout, me coupa-t-elle, l’air offusqué. En fait, si je viens vous voir aujourd’hui, c’est pour une affaire bien plus importante.
— C’est-à-dire ?
— Voilà… Je voudrais que vous retrouviez ma fille. Elle a disparu depuis trois jours.?

Le détective à l'humour décalé se lance à la recherche de la demoiselle disparue, malgré les déconvenues et les gueules de bois.

 Opération Coup De Coeur pour auteurs peu médiatisés

Mon avis

J'ai aimé me plonger avec le détective privé dans l'enquête sur la disparition de Cathy. Les évènements se succedent sans facilités, on se balade en région parisienne jusqu'à découvrir le mobile et l'évolution de l'affaire. Difficile d'en dire beaucoup plus car le livre est court, et je n'aimerais pas dévoiler l'histoire qui est plutôt bien ficelée.

Milou est un personnage attachant. Même si à certains moments j'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop dans le langage employé, notamment dans la seconde partie, avec une certaine dose de vulgarité et de familiarité pas forcément adaptée. Son passé reste assez flou, et on sent qu'il y a des pistes pour une suite à cette aventure.

Les personnages secondaires sont assez transparents, présents pour même en valeur le détective, sans que ca soit dérangeant.

Il y a pas mal de rebondissement dans l'histoire, le tout restant relativement crédible, et j'ai apprécié l'absence de fantastique dans cette histoire qui nous permet de penser que cela aurait pu être réel.




Au total : Un livre policier bien sympathique, qui nous amène sur les traces d'une adolescente disparue.

jeudi 26 juin 2014

"La décision" d'Isabelle Pandazopoulos

Je pense avoir croisé quelques articles de blog qui m'ont intrigué au vue du sujet et la couverture a fini de me laisser tenter !

Résumé

Couverture La décision Editions Gallimard  2013En plein cours de maths, Louise, jeune fille sans histoires, excellente éléve de Terminale S, a un malaise. Samuel, le délégué, l’accompagne aux toilettes. Du sang s’écoule, Louise ne répond plus. Hémorragie ? Suicide ? En fait, la jeune fille a accouché. Elle ne savait pas qu’elle était enceinte, mais elle a donné naissance à un petit garçon de 3,3 kg. Pourtant, Louise affirme qu’elle n’a jamais couché avec personne… Alors que s’est-il vraiment passé ? En état de choc, la jeune fille ne peut accepter la réalité. Pourtant, il lui faut décider du sort de son enfant : le garder ou le confier pour adoption.

Mon avis

Louise 17 ans, bonne élève, propre sur elle, accouche dans les toilettes de son lycée sans que personne y compris elle n'ait pu soupconner sa grossesse.

A partir de ce fait, le livre nous amène dans les pensées de Louise, dans son incompréhension de la situation, son rejet initial, l'acceptation et sa manière de concilier sa volonté avec ses capacités, et finalement de choisir ce qui est le mieux pour elle et son enfant. J'ai apprécié que les choses soient réalistes, et pas aussi rose que l'on pourrait penser dans ces situations.
Louise n'est pas l'héroïne type, les failles apparaissent au fur et à mesure, mais il reste de l'ombre dans ce personnage, on ne fait que l'effleurer. Toutes les clés ne nous sont pas données pour la comprendre, sans que ce soit un frein à la lecture. Elle présente un mélange de maturité et de jeunesse qui cherche à retrouver son insouciance, qui la rend attachante.

Autour de Louise, nous suivons l'évolution de ces parents abasourdis, et maladroits, de son frère Ulysse à travers leurs regards, d'autres mères-adolescentes qui appréhendent de manière totalement différentes cette maternité (certaines sont quand même à baffer...), et d'amis du lycée, plus ou moins impliqués dans sa vie "d'avant".
J'ai aimé les scènes à l’hôpital, entre la curiosité de chaque personnel, et leur difficultés à prendre en charge ce couple mère/enfant, à entrer en communication avec l'incompréhensible pour eux. Je trouve ces scènes assez justes.

On pressent le dénouement du mystère autour du père et de ce qui s'est passé, même si tout ne nous est pas révélé. Le personnage de Samuel, nécessaire à l'évolution de l'histoire serait peut être le petit bémol de ce livre à mon point de vue.

Au total : Un livre jeunesse qui traite du déni de grossesse sans tomber dans l'idéalisme ni le larmoyant. Jolie découverte.

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Lettre P Jeunesse 246 pages

lundi 23 juin 2014

"Improbable Destin" d'Andree Maurin

Livre lu dans le cadre de l'opération coup de cœur pour des auteurs peu médiatisés, littérature contemporaine

Résumé

Couverture Improbable destinDans ce roman, Andrée Maurin décrypte avec justesse l’évolution du sentiment amoureux entre les deux personnages qui succombent à un véritable coup de foudre dès leur première rencontre
Jeanne, la trentaine passée, divorcée depuis quelques années d’un mari ombrageux et jaloux, partage son temps entre son métier de professeur, son chat, qu’elle a recueilli la nuit même de sa rencontre avec Jean, et son journal intime ; c’est à ces deux derniers qu’elle confie ses états d’âme.

Jean, marié à Eléonore, bien plus âgée que lui, est conscient qu’il doit tout à sa femme ; il se débat entre la passion qu’il éprouve pour Jeanne et ses scrupules, sa dette morale envers Eléonore qui l’a accueilli chez elle avec ses deux petits garçons, à la mort de Cécile, sa première femme. A essayer de refouler cet amour qu’il se refuse, il tombe dans une dépression dont rien ne peut le distraire.

Après une année d’attente et de désespoir, un Improbable destin les remet en présence : Jean et Jeanne se retrouvent au cours d’une soirée littéraire et sont emportés malgré eux dans une relation passionnée



Mon avis

Certaines jurées m'avaient alerté avant mon début de lecture du coté mièvre de l'histoire. J'avoue que je n'ai pas été décue sur ce point la.
Autant le résumé laissait entrevoir une certaine description de la passion et du coup de foudre, autant ma lecture fut assez sidérée du déroulement des évènements.
Page 30, ils se sont retrouvés, annoncés leur amour haut et fort à la seconde rencontre en public et se déclame des vers (oui des poèmes de plusieurs pages) quotidiennement pour montrer à quel point ils sont "in love". Forcément, il faut des obstacles : la femme du héros, le passé traumatisant de Jeanne, et c'est parti pour beaucoup de clichés, le tout dans un style assez ampoulé (et un peu lourd) avec en prime certains mots assez crus qui contrastent finalement avec l'ambiance "cui cui" qui ressort du début du livre.
Je rajoute que l’héroïne quarantenaire (c'est elle même qui le dit), pourtant proche de mon âge ne m'a pas du tout convaincu par ses idées et sa manière de vivre et réfléchir... (journal intime depuis son adolescence conservée dans un coin de chez elle, assorti à un chat ... pfiou voila les clichés)

J'avoue avoir survolé les poèmes et une partie du roman, car clairement je ne suis pas le bon public.

Bref, pas pour moi, mais certaines trouveront peut être leur bonheur.

dimanche 22 juin 2014

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d' EE Schmitt

EES fait partie de mes auteurs chouchous, même si j'ai récemment été déçue de ses derniers livres, notamment du cycle de l'invisible que je trouve peu approfondis...

Résumé

Couverture Le Sumo qui ne pouvait pas grossirSauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.

Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un " gros " en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?




Mon avis

Dans ce livre du cycle de l'invisible qui reprend la philosophie de chaque religion, nous sommes plongés dans le Japon, mais pas dans le shintoisme, mais le bouddhisme zen.

Nous suivons Jun, jeune sans travail qui vend des breloques dans la rue, et sa rencontre avec un maitre du sumo qui va essayer de le faire changer de voie.

Je pense que ce livre est un des, voir le, moins bons du cycle. (avec Milarepa mais qui avait l'excuse d'être le premier)

Il y a beaucoup de facilités, trop de bon sentiments mal amenés, et assez peu de pistes de refléxion ...
Jun évolue trop vite, le format nouvelle correspond finalement assez peu au message qui essaie de passer habituellement. Le dénouement apporte assez peu dans la réflexion et pour le personnage, vu le coté académique des explications dans sa relation avec sa mère.

J'ai aussi eu l'impression que l'auteur maitrisait moins son sujet que dans les autres livres du cycle, on apprend peu sur la culture japonaise ou sur le bouddhisme, ces sujets sont survolés.

Au total : Une déception, des facilités, des lieux communs.

J'ai tout de même trouvé une petite citation :

"Tu ne penses pas assez car tu colportes, tu répètes, tu ressasses, des lieux communs, des opinions vulgaires que tu prends pour des vérités, faute de les analyser. Un perroquet prisonnier dans une cage à préjugés. Tu penses trop et pas assez parce que tu ne penses pas par toi-même." page 47

Photo

jeudi 12 juin 2014

"Le bâtard de Kosigan" de Fabien Cerutti

Auteur rencontré lors des Imaginales, nous avons discuté chapitres courts et fin palpitante, je n'ai pas été déçue sur ces points !

Résumé (4ème de couverture)

Couverture Le bâtard de Kosigan, tome 1 : L'ombre du pouvoirLe chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.

En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.

À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…





Mon avis

J'ai apprécié ce livre, et notamment dans le dernier tiers, où tout s'emballe. La première partie met en place les différents protagonistes, et nous donnent des miettes sur le personnage principal qu'est le "batard".
Un personnage intéressant car manipulateur (je ne sais pas finalement, qui a le plus manipulé l'autre), sans trop de scrupule et pas blanc pour 2 sous, qui change des héros traditionnels, mais aussi attachant par sa manière de penser, de prendre soin de son équipe, de sa "meute". Je pense que sa particularité physique a un lien avec sa manière appeler son équipe, mais toutes les clés ne sont pas dévoilées dans ce tome.

L'histoire se déroule dans notre Moyen Age en Champage, mais présente aussi des Elfes, une Changeforme et un certain nombre de créatures magiques, encore vivantes ou parfois juste évoquées dans une simplicité qui peut nous déconcerter au vue de nos connaissances de l'histoire de France mais passe assez bien.

L'histoire parallèle de son supposé descendant m'a moins intéressée, même si la fin explique ce procédé et que beaucoup d'hypothèses sont permises au final sur leur lien de parenté et leur histoires.

Malheureusement, le début est assez lent, notamment dans certaines digressions (le passage sur la perception des reves ne m'a pas vraiment convaincu), et il faut s'accrocher, et débuter le tournoi pour être totalement plongée dans ce Moyen Age et dans les différents complots. Une fois cette mise en place effectuée, nous sommes embarqués dans les différents familles rivales, et prenons parti (ou pas) avec les choix du protagoniste.

Au total : Une histoire de cape et d'épée, avec une pointe de fantastique bien amenée. Une suite serait prévue (si j'ai bien compris) et je la lirais certainement.

mardi 10 juin 2014

"Loup, y es tu ?" d'Henri Courtade

Un livre acheté lors d'une promotion sur ma liseuse, je profite du challenge de Sia pour me décider à le lire

Résumé

Couverture Loup, y es-tu ?Et si les êtres maléfiques des contes de notre enfance existaient réellement?
Sans doute ces créatures vampiriseraient-elles notre planète. Elles seraient de tous les génocides, manipuleraient les plus grands dictateurs. Bref, tapies dans l’ombre d’Hitler ou sous le feu des projecteurs des plateaux télé, elles auraient entre leurs mains expertes le devenir de l’humanité.

Sinistre tableau !

Si de tels êtres vivaient, il serait à souhaiter que leur alter ego bienfaisant existe également. Qu’en ce début du XXIe siècle, ces personnages merveilleux s’éveillent et décident de se battre.

Et alors, qui sait de quel côté la balance pencherait…




Mon avis

J'en ressors avec une sensation de fouillis de bonnes idées, pas forcément très liées entre elles, mais qui donne une lecture agréable et joyeuse.
Le thème des contes de fées est bien exploité, même si assez peu sortent du lot. Les personnages mis   en valeur sont des classiques de notre culture : Blanche Neige, Cendrillon, Le chaperon rouge, les 7 nains, le loup (et autres). Ils dégagent beaucoup d'humour notamment dans les dialogues et situations imaginées, et on se prend au jeu de découvrir comment elles en sont arrivées là, et quel est leur futur.

Les méchantes reines, réincarnées, valent aussi leur passages, notamment dans leur capacité à manipuler les foules. Le miroir magique m'a aussi beaucoup fait sourire, et surtout la relecture qu'apporte Henri Courtade des contes pour les adapter à notre monde moderne.

Cependant certains passages m'ont paru difficiles à suivre, notamment dans les retours en arrière dans le temps et le passage d'un personnages à l'autre que je n'ai pas forcément identifié de suite.

Au total : Une réécriture des contes de fées sympathiques mais parfois un peu fouillis !

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Lettre C

lundi 9 juin 2014

"HHhH" de Laurent Binet

Je savais en attaquant ce livre que la seconde guerre mondiale allait être le sujet principal, mais je ne me souvenais pas spécialement du "destin" de Heindrich.

Résumé

Couverture HHhH Editions Le Livre de Poche 2011 Reinhard Heydrich, « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich », était le bras droit d’Himmler mais chez les SS, on disait « HHhH », ce qui signifiait : « le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich ».





Mon avis

Je suis perplexe sur ce genre littéraire qui me semble assez fréquent récemment où l'auteur nous fait part de ses doutes sur son travail d'écriture, un peu comme Delphine deVigan dans Rien ne s'oppose à la nuit ou Limonov d'Emmanuel Carrere.

Laurent Binet nous invite dans ce livre à nous replonger dans un évènement marquant de la seconde guerre mondiale, avec l'attentat contre Reinhard Heinrich, "élaborateur" de la solution finale, nazi convaincu et extrémiste.
Finalement, il existe peu de données sur la préparation de l'attentat, sur la personnalité des résistants tchèques, et il se retrouve à mettre en avant la victime, ce qui semble le chiffonner. D'autre part, il devient fasciné par cet homme et nous aussi, et on sent la documentation riche sur plein de petits détails qu'il nous livre, sa maitrise de la narration, lorsqu'il extrapole les détails pour en faire un évènement à part entière.
 Heinrich était peu connu pour moi, probablement car il a peu influé sur le décisions locales françaises du fait de son implication en République Tchèque. On découvre aussi à travers ce livre ce qui a pu se passer dans les autres pays.

L'irruption de ces réflexions nous permet à la fois de voir ce qui se cache sous ce que nous lisons, vérité historique ou partiellement modifiée pour satisfaire une narration, parfois adaptée surtout par manque de sources, tout en cassant le rythme de lecture. Derrière la fiction, il a existé une certaine réalité mais il s'avère par moment frustrant de sortir brutalement de l'immersion créée, pour réaliser ce rappel et nous permettre de prendre du recul sur les évènements réels.

Au total : Un livre historique intéressant sur le fond, parfois maladroit sur le forme qui apporte un éclairage différent de cet évènement peu connu de la scolarité française.

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Lettre B

mercredi 4 juin 2014

Bilan du mois de mai, perspectives de juin

Je n'avais pas fait d'article de bilan depuis un bon moment, je vais m'y remettre car j'ai les idées plus claires après

Livres lus en mai :


Il me manque Loup y es tu,? d'Henri Courtade, dont l'article est en cours

Lectures en cours : 

Le batard de Kosigan de Fabien Cerrutti, une histoire moyen-ageuse française avec des elfes et autres créatures fantastiques
HHhH de Laurent Binet, pour me  relancer dans le challenge ABC que j'ai négligé, et pour changer un peu des littérature de l'imaginaire



Perspectives de juin

Morwenna, de Joe Watson : A l'initiative de Cornwall et Jae Lou sur le forum d'Atuan
Terremer d'Ursula Le Guin pour la LC du mois de juin
Le mois Anglais : Je relirais bien un Harry Potter ou un Agatha Christie pour participer à minima
Un livre d'un auteur danois (les contes d'Andersen ?)
 Improbables destins d'Andre Maurin pour l'opération coup de coeur 2014 histoire de continuer sur ma lancée !
Un recueil de nouvelle pour le challenge de Froggy (Janua Vera de J.P Jaworski, ou le mythe de Chtulu de HP Lovecraft ?)

Couverture Terremer, tome 1 Editions Le Livre de Poche (Science-fiction) 2007

jeudi 29 mai 2014

"Les mondes d'Ewilan : les tentacules du ma"l de Pierre Bottero

Je clôture enfin la seconde trilogie d'Ewilan avec ce livre, et j'en ressors assez décue.

Résumé (4ème de couverture)

Couverture Les Mondes d'Ewilan, tome 3 : Les Tentacules du mal Editions Le Livre de Poche 2013

"Un frisson d'angoisse parcourut le dos d'Ewilan.
-L'Appel Final mérite des jeux extraordinaires, peuple de Valingaï, pourquivit Baaldoub. Je t'ai donc concocté un programme éblouissant, un programme sanglant, un programme à ta mesure!
"

Mon avis

Je m'attendais à mieux.
Je me rends compte que je ne me suis jamais attachée/projetée à Ewilan, que ses décisions me semblent plus tirer de l'égoisme que du bon sens. Il m'a par ailleurs manqué quelque chose à la fin de cette lecture, que ce soit sur le monde d'Ilyan, ou sur le personnage même. Les actions se déroulent parfois trop vite, trop simplement. Les tensions dans les combats retombent facilement sur un bon coup.

J'ai été déçue de retrouver Elea, aussi présente tout en étant aussi vide. Ses explications, motivations sont assez pauvres finalement pour justifier l'ensemble des 2 trilogies.

Sinon, j'ai adoré retrouver l'équipe qui entoure et adore et pardonne tout à Ewilan car elle est trop géniale et a de beaux yeux violets. Chaque personnage a sa propre personnalité, et apporte souvent le petit plus dans l'histoire, même s'il y a, à mon gout, trop d'histoire d'amour.
Gwendalavir est un régal pour l'imagination, ainsi que sa Dame et son Dragon. L'écriture de Pierre Bottero est d'une douceur et d'une poésie qui continue de m'impressionner au fil de mes découvertes. Les petits débuts de chapitre permettent de voir les choses de manière plus globable que le point de vue d'Ewilan suivi, et amène cette profondeur d'histoire en finalement quelques phrases !

Au total : Un peu décue par cette fin de trilogie, il me reste le tome 3 d'Ellana pour finir mon aventure en Gwendalavir.
Je pense qu'il vaut mieux le découvrir jeune, ou le manichéisme est plus agréablement perçu et peut être enchainer les tomes plus rapidement que je ne l'ai fait.

mardi 27 mai 2014

Chasseuse d'Alien, Tome 1 de Gena Showalter

Ce mois de mai sera marqué par quelques romances un peu fades qui polluent discrètement mais surement le challenge SFFF au féminin.
Celle ci fait partie d'une lecture commune organisée à l'occasion du premier avril par Lune ! Mais quelle bonne idée !!

Résumé (Pas la peine de lire en vrai, il vaut mieux ne s'attendre à rien)

Couverture Chasseuses d'aliens, tome 1 : Fatal rendez-vous Editions J'ai Lu 2007Traqueuse d'aliens aux méthodes musclées, Mia Snow fait partie d'une brigade d'élite qui a pour vocation d'imposer la loi humaine aux hordes d'extraterrestres de tous poils débarqués à New Chicago. Pro du close-combat, Mia sait se faire respecter dans cet univers masculin où le sordide le dispute au macabre. Suite à un meurtre à l'étrange mise en scène, les soupçons se portent sur une Arcadienne, peut-être la pire des races aliens. Mia se met en chasse et croise bientôt la mute d'un immense guerrier arcadien à la chevelure de neige et aux pouvoirs déconcertants. Kiryn se joue d'elle mais cherche pourtant à l'aiguiller dans son enquête. Pourquoi ? Et surtout pourquoi éprouve-t-elle une attirance irrésistible pour cet ennemi ? Elle qu'on dit froide, voire insensible, aurait-elle finalement un cœur ?


Mon avis

Bon pour faire court, c'est une romance, mais pas trop marquée coté sentiment ou scène un peu chaude, car Mia, l'héroine est plutôt une dure à cuire et un garçon manqué, histoire de plaire à son pôpa qui l'aime moins que ses frères.

Pour l'ambiance, on rajoute des Aliens, beaux, frais et toujours propres qui m'ont évoqué les Draeni de Blizzard (je ne sais pas trop pourquoi) avec des pouvoirs super cools, genre X-Men.

Forcément il y a une méchante qui en veut trop à tout le monde, mais surtout à Mia, car elles ont un secret en commun (ouuuuuh je fais monter le suspense, mais je ne dirais rien, pour ne pas gâcher la surprise).

Le "héros" aime sa sœur et Mia plus que tout, mais sans trop savoir pourquoi (nous non plus d'ailleurs, car elle a un bon caractère de cochon, mais beaucoup d'amis qui apparaissent au fur et à mesure qu'elle en a besoin)

Bon le scénario m'a laissé perplexe, l’enquête devient dissolue au fur et à mesure, ce qui permet de lire les 2/3 du livre en diagonale, pour comprendre quelques fils conducteurs : qui est la grande méchante, pourquoi, avant la bouquet final qui permet une résolution favorable de tous les soucis de Mia mais pas que !

Au total : Une lecture qui tient ses promesses (qui heureusement ne sont pas énormes), et qui se lit vite. Vite lu mais aussi vite oublié !

Les autres victimes du poisson d'avril (et je suis la dernière) : Cornwall, Vert Jae_Lou, Lhisbei, Lune, et Tigger Lilly


 

lundi 26 mai 2014

Les Imaginales 2014 : Petit Résumé

Sur la forte incitation de Plumeline, PtiteTrolle, et Marie-Juliet, je me suis motivée pour aller aux Imaginales et découvrir ce festival des littératures imaginaires convivial ! Pas de regret, je ressort de mon week end ravie et je les remercie chaudement pour m'avoir décider à passer le pas !

Les imaginales, c'est donc une "bulle de livre" au milieu d'Epinal, le long de la Moselle, mais aussi 2 Magic Mirrors, et un espace cours pour écouter des cafés littéraires et des conférences et enfin une bulle de jeu.

La bulle de livre : 

Espace de tentation, des bouquins à profusion et des auteurs qui vont et viennent entre dédicaces et activités autres.

J'ai surmonté ma timidité, et ai réussi à approcher :

Regis Goddyn, auteur du sang des 7 rois, dont certains bloggeurs m'avaient déjà largement vanté les qualités et qui a fini de me convaincre.

Fabien Cerruti, auteur du batard de Kosygan qui m'a intrigué avec ses histoires d'elfe dans notre Moyen Age, son récit à 2 temps, entre présent et passé. Livre en cours !
Couverture Les Sentiers des astres, tome 1 : Manesh Editions Les Moutons Electriques (La bibliothèque voltaïque ) 2014

Stephan Platteau, auteur de Manesh, une histoire d'huis clos dans une foret enchantée. Je n'ai pas passé le pas, mais je garde ce titre en mémoire si je le crois une prochaine fois


Vanessa et Diane Callico, auteures de La croisade des Carpates, Une histoire de Dracula et de voyage dans le temps aussi, merci à Marmotte pour le coup de pouce !



J'ai aussi craqué sur L'évangile cannibale de Fabien Clavel : je n'ai pas pu résister au blurp : "Zombies vs papis" et à l'auteur qui nous parlait de déambulateur et fuites urinaires. Par contre je me suis ratée sur la dédicace.
Enfin, je me suis achetée le dernier Robin Hobb, Liavek (qui sera aux Imaginales l'an prochain) et le recueil de nouvelle offert pour 2 livres achetés.

Les Magic Mirrors

J'ai assisté à 4 conférences, de qualité inégale, tant par la modération que par le contenu.
Ce qui est sur, c'est que globalement, j'ai eu envie de découvrir des auteurs ou de lire d'un autre œil ce que je connaissais déjà.

 Dans mes objectifs post imaginales, je vais sortir de ma PAL :

Couverture Récits du Vieux Royaume, tome 1 : Janua Vera Editions Folio  (SF) 2009 
Janua Vera de J.P Jaworski, car son discours, sa réflexion sur ses livres et sa manière de les concevoir m'a fascinée.

Couverture Les Lames du Cardinal, tome 1 Editions Folio  (SF) 2013Les lames du cardinal de Pierre Pevel, pour la même raison, et même conférence.




J'ai retenu de la conférence sur le pourquoi des trilogies/tétralogie en fantasy, que ce n'est pas forcément le souhait initial de l'auteur.
Et que le plus souvent, ils distillent des éléments pour une éventuelle suite, laissent des portes ouvertes, tout en maitrisant une fin propre à chaque tome.

Les livres de Joe Abercrombie ne sont pas forcément dans mon genre de prédilection, mais sa vision de l'écriture (et son humour) m'ont donné envie de tester pour voir, même si ce sont des pavés !

Couverture La peau des rêves, tome 4 : L'aube des cendres Editions L'Archipel (Galapagos) 2013Je lirais différemment la suite de La peau des rêves de Charlotte Bousquet, dont les interventions sur le coté animal de ses personnages et  sa vision des sentiments m'ont ouvert des pistes de réflexion.




 

Animale, coup de cœur des Imaginales, de Victor Dixen, m'intrigue à la fois par son coté réécriture de contes, que par l'exploitation du coté animal que nous avons tous en nous.



Les activités autour :

Je n'ai malheureusement pas pu participer aux différents petits-déjeuners organisés avec les auteurs, mais  je tenterais ma chance une autre fois.

La Murder Party, organisée par E. Muncq et les bibliothécaires de la BMI, est magique ! Une intrigue qui nous a semblé trop simple pour être vraie, un remue méninge permanent et des bonnes tranches de rigolades !

La Bulle de jeu, que je n'ai fait que traverser, et qui méritera peut être une nocturne l'an prochain.
Je me lancerai aussi peut être dans la visite d'Epinal avec le quizz découverte.

Les diners entre blogs, car les Imaginales c'est aussi l'occasion de voir les "couzines" de l'Est qui viennent parfois sur Paris au TTBS, de rencontrer des blogueurs avec qui nous n'avons habituellement que des contacts virtuels. Bon là aussi, je n'ai pas forcément osé me manifester à chaque fois mais ça sera la prochaine étape ;) (Pas de photo personnelles mais le cœur y est pour garder en mémoire les soirées/déjeuners pleines de discussions livresques et autres).

Les pauses sur l'herbe avec un verre à la main, la Moselle à nos pieds, et des écrivains qui papotent autour. Je pense avoir eu de la chance quand au temps (si on excepte la douche à la sortie de la Murder, mais rien ne vaut un galant homme pour nous sortir du mauvais pas !)


Au final, je ressors de cette édition ravie, mais fatiguée par l'aventure livresque, marquée par les dédicaces et les réflexions apportées par les conférences/café littéraire, les repas entre copines, la Murder et plein de détails et de personnes que j'oublie surement dans ce court résumé.
A ceux qui hésitent, passez le pas car le festival est digne de sa réputation de convivialité !