vendredi 6 mai 2011

"La délicatesse" de David Foenkinos

J’ai acheté ce livre en me baladant dans les rayons de la librairie, le titre et le 4ème de couverture m’ont interpellé (j’aime beaucoup le jus d’abricot).



Résumé :
4ème de couverture :

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux parents. Finalement, il se dit qu’un jus ca serait bien. Oui, un jus c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ca fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ca, je l’épouse…

-Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie.

Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. »

Mon avis : 

Le livre débute par l’histoire de Nathalie et François, tout en finesse et délicatesse (j’ai osé l’écrire !).
J’ai vraiment beaucoup apprécié la douceur qui émanait de ce livre et de cette histoire, cette impression d’avancer sur des eaux calmes d’une rivière ou même les imprévus se passent tranquillement.

On suit donc surtout l’histoire de Nathalie, son travail, sa vie amoureuse. On est touché par tout ce qui lui arrive. Elle dégage de par l’écriture une grâce, un calme une beauté intérieure et extérieure (qui nous est parfois un peu trop souvent rappelé dans le livre…).

La lecture se fait rapidement, il n’y a pas de temps mort. Certains chapitres correspondent à des détails contemporains de l’histoire et font sourire par leur incongruité tout en étant en lien avec l’histoire (« comme l’invention de la moquette » chapitre 37).

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Markus, qui de par sa maladresse et son naturel apporte le petit plus à l’univers feutré du livre.
Le seul petit bémol que je pourrais mettre correspond aux notes en fin de pages qui n’apportent pas  grand-chose notamment, quand l’auteur part sur les préjugés de certains prénoms.

Au total : Un livre très agréable à lire !

Citations:

« Il avait une façon de s’habiller un peu particulière : on ne savait pas s’il avait récupéré ses affaires chez son grand père, à Emmaüs, ou dans une friperie à la mode. Le tout formait un ensemble peu homogène. » p74

« Il nageait dans ce qu’il appelait : la vie conjucalme. » p 58Une expression que je trouve particulièrement bien trouvée. 

« Nathalie vivait dans l’étrange vapeur de la monogamie. » p29

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