mardi 16 septembre 2014

Rentrée littéraire 2014, ce qui me tente

Je pourrais presque le faire sous la forme d'un Top Ten.

Il y a 2 ans, j'étais happée par l'évènement rentrée littéraire, mais finalement en ai lu assez peu dans le timing, perdue dans les différents prix, les mise en avant et matraquage médiatique.
L'an dernier, perdue dans mon travail, je n'y ai pas vraiment fait attention.
Cette année, armée d'une dose de motivation pour en saisir l'interet et de curiosité pour regarder un peu plus que la superficie, je tente de faire un premier tri dans ce qui me tente, et m'épargne les matchs de la rentrée littéraire.

1 - L'île du point Némo de Jean Marie Blas de Roblès, mon seul achat pour le moment.

Couverture L'Île du point Némo Editions Zulma (Littérature) 2014Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock…). Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae, tandis que trois pieds droits chaussés de baskets de marque Anankè échouaient sur les côtes écossaises, tout près de son château… Voilà donc Holmes, son majordome et l’aristocratique dandy, bientôt flanqués de Lady MacRae et de sa fille Verity, emportés – pour commencer – dans le Transsibérien à la poursuite de l’insaisissable Enjambeur Nô.

Steampunk, Jules Verne, délirant, loufoque, bref je me laisse tenter par ce roman inhabituel

2- Le Clan suspendu d'Etienne Guéreau, probablement mon prochain achat


Couverture Le clan suspendu Editions Denoël 2014Un clan haut perché dans les bois. Un ennemi étrange. Seule une jeune fille osera désobéir afin d’échapper à son destin. Ismène vit parmi les siens, dans un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous pratiquent des rites immuables et répètent inlassablement Antigone, la tragédie qu’il leur faut connaître sur le bout des doigts. Descendre leur est interdit, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s’aventurent sur son territoire… Quand le jeune Hémon décide de contester l’ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens profond de la tradition qui leur a été inculquée, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan.

Huis clos dans un société perché sur un arbre. J'espère un certain regard sur la nature humaine.

3 - Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont-Monod

Couverture Le roi disait que j'étais diable Editions Grasset 2014Depuis le XIIe siècle, Aliénor d'Aquitaine a sa légende. On l'a décrite libre, sorcière, conquérante : "le roi disait que j'étais diable", selon la formule de l'évêque de Tournai...
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, au côté de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d'une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d'un amour impossible.
Des noces royales à la deuxième Croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Âge lumineux, qui prépare sa mue.


J'aime les romans historiques, même si j'en lis assez peu actuellement. Ma nièce s'appelle Aliénor en hommage à cette reine, l’intérêt me pique !

4 - Jusqu'ici et pas au-delà de Joachim Meyerhoff

Benjamin de trois frères, Joachim doit lutter pour retenir l'attention de ses parents. Il voue un véritable culte à son père, un homme obèse et obsessionnel, lecteur compulsif, bienveillant, mais totalement accaparé par son métier. La famille habite une maison située dans la grande propriété qui accueille les divers bâtiments de la clinique, entourés d'un parc. Dans cette chronique drôle, subtile et émouvante, Meyerhoff évoque un certain nombre d'épisodes marquants de son enfance : sa découverte d'un cadavre dans les jardins ouvriers de sa petite ville ; ses rapports avec les jeunes patients de son père ; ses relations difficiles avec ses deux aînés ; ses accès de rage ; les lubies de son père... En soi, des moments presque ordinaires, si l'on excepte le fait de grandir au milieu de pensionnaires internés en psychiatrie...
 
Catégorie Roman étranger, le résumé me parle.


Autres tentations : 

Les outsiders : 

La fractale des raviolis de Pierre Raufast, un titre qui me fait sourire et un pitch alléchant, s'il tient ses promesses d'humour noir
Il était une fois une épouse bien décidée à empoisonner son mari volage avec des raviolis. Mais, alors que s'approche l'instant fatal, un souvenir interrompt le cours de l'action. Une nouvelle intrigue commence aussitôt et il en sera ainsi tout au long de ces récits gigognes. Tout ébaubi de voir tant de pays, on découvre les aventures extraordinaires d'un jeune garçon solitaire qui, parce qu'il voyait les infrarouges, fut recruté par le gouvernement ; les inventions stratégiques d'un gardien de moutons capable de gagner la guerre d'Irak ; les canailleries d'un détrousseur pendant l'épidémie de peste à Marseille en 1720 ou encore la méthode mise au point par un adolescent sociopathe pour exterminer le fléau des rats-taupes.

Le cercle des femmes de Sophie Brocas, titre qui fait parler de lui en bien. Les récits familiaux m'intriguent mais ne me convainquent pas facilement. A voir.

Réunies durant quelques jours à la campagne à l'occasion des funérailles de leur aïeule et amie, quatre générations de femmes partagent leur intimité et leur deuil. La jeune Lia découvre par inadvertance un secret de famille jalousement gardé pendant soixante ans. Ces révélations risquent-elles de déclencher un cataclysme au sein de cette tribu très attachante ? Roman initiatique, Le Cercle des femmes explore avec délicatesse les mécanismes inconscients de transmission de mères en filles et nous offre une galerie de personnages aussi touchants que fantasques.


Les déjà trop médiatisés :

Le Royaume d'Emmanuel Carrere, car j'ai aimé Limonov malgré quelques longueurs, mais j'attendrais surement la retombée de l'emballement médiatique.

Constellation d'Adrien Bosc, candidat à plusieurs prix littéraires, le sujet d'accident d'avion est d'actualité.

Charlotte de David Foenkinos, pour les mêmes raisons que les précédents.


 

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