vendredi 30 septembre 2011

Swap : "Les livres font leur valise"

PetiteBelge a organisé (avec beaucoup de courage) un swap qui nous permettait d'échanger certains de nos livres qu'on avait apprécié mais pas au point de les relire.


Laetitia était mon binome, et j'ai rapidement au vue de ses envies littéraires compris pourquoi :p (l'inverse étant réciproque).
Je lui ai envoyé mon colis, dont vous pouvez voir le contenu ici.

De mon coté, j'ai recu (et j'ai été très gatée!!)


Alors, le contenu

Livres : 
De ma wish list : Ne t'inquietes pas pour moi d'Alice Kuipers, que j'avais envie de découvrir depuis un petit moment, c'est mon prochain livre de métro!










Et après 4 livres qui me font vraiment envie

Le temps n'est rien d'Audrey Niffeneger, qui a fait partie d'un book club auquel je n'ai pu participer, un coup de cœur pour Laetitia et de nombreux autres lecteurs!


Et 3 livres de "femmes de lettres" :
Georges Sand : Pauline, c'est une auteur que je ne connais pas alors qu'elle entre dans les classiques, ce livre qui est court va me permettre de la découvrir
Madame de Lafayette : Histoire de la Princesse de Montpensier et Isabelle de Charrière: Sir Walter Finch et son fils William, que je connais peu voir pas donc de futures découvertes en perspective.

Marque pages : Ce sont 2 grandes cartes de dimension 3, le tout accompagné de petits mots et d'une carte postale sur le thème de Bruxelles !

Bref, je suis ravie, merci beaucoup de m'avoir autant gâtée, plein de découvertes littéraires en perspectives!

mercredi 28 septembre 2011

Top Ten [1] : Les livres que j'ai dévoré

Le rendez vous du mardi (enfin presque) : Le top 10


Concept :

Il s'agit d'un rendez-vous hebdomadaire inventé par The Broke and the Bookish et chaque mardi, un nouveau top 10 littéraire est proposé. Les blogueurs intéressés reprennent donc ce top 10 et y répondent en postant un article sur leur blog, puis vont déposer leur lien dans la centralisation.


En France, Iani, s'occupe de recenser tous les liens
Le thème de cette semaine : Les 10 livres que vous n'avez pas réussi à poser une fois commencés


Dans la catégorie série que l'on a dévoré en peu de temps, voir lu les tomes en VO pour savoir ce qui v se passer, j'appelle

Harry Potter (notamment le 3 et la 6) de J.K Rowling
Je pense qu'il n'y a plus besoin de présenter cette série, je l'ai découverte alors que le tome 3 venait de sortir, par la suite j'ai acheté tous les livres en VO pour savoir...








Twilight (le dernier tome) de Stephanie Meyer
Au départ, c'est parti d'une blague avec mon frère : Faudrait quand même que je lise le premier tome pour comprendre. Il me l'a offert à Noel, fin janvier, tout était lu (le temps que je me décide à investir dans les 3 tome GF). Le quatrième m'a tenu en haleine tout un dimanche.
Même si au final, j'ai trouvé certains passages un peu trop, l'écriture est terriblement efficace...






Dans la catégorie livre un peu épais, lu en quelques jours, j'appelle

Carrie de Stephen King. Une écriture terriblement addictive avec des effets d'annonce et d'anticipation, une gamine à laquelle on s'attache, on souffre avec et on attend le drame qui est annoncé en essayant de comprendre.








Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda. Une vraie découverte, des personnages vraiment attachants avec une histoire simple mais qui parait réelle, plein de bon sentiments.










La part de l'autre d'E E Schmitt. Une autre vision de la vie d'Hitler, mis en parallèle avec les évènements réels. On se laisse embarquer par cette fiction et refroidir par la réalité et la fin imaginée...










 Dans la catégorie livres courts qui m'ont fait (ou presque) rater ma station de métro, je présente :

La vague de Todd Strasser. On se laisse prendre par la vague, au même titre que les étudiants du livre.


 Oscar et la dame en rose d'EE Schmitt. Je croyais à une histoire gaie, et je me revois au terme de mon voyage en train (au Portugal), en train de pleurer






Délicieuses pourritures de Joyce Carol Oates. Ma derniere lecture addictive, celle que j'avais mis dans mon sac à main et que j'ai sorti chez moi pour le finir...








Le petit prince de A. St Exupery : Un livre qu'on ne présente plus, et qui m'a transporté pendant 1 aller retour.










Bon il y a surement des oublis, et je n'ai que 9 livres... J'ai volontairement laissé de coté, les livres de lecture facile comme les Sophie Kinsella et autres livres de chick lit :)
Je vous souhaite à tous une bonne lecture :p

La semaine prochaine : les 10 plus belles couvertures !

dimanche 25 septembre 2011

Paris, je t'aime [1]

Parisienne de mon état, certaines personnes peuvent se demander quels charmes trouve t-on dans cette ville pour avoir envie d'y rester.
J'ai eu envie de mettre en photo quelques plaisirs de la vie parisienne et ce qui nous fait l'apprécier.

Cette semaine, place au parc de Belleville et à l'église Menilmontant que l'on voit au même titre que la tour Eiffel à partir du parc.
La qualité de mes photos ne rendent pas forcément hommage aux lieux, ainsi que mes non talents de photographe.


A ma droite, la vue sur la Capitale et la fameuse Tour Eiffel











 La vue s'attarde ensuite sur le regroupement des parisiens en manque de soleil, et la surcharge des quelques pelouses













 L'église Notre Dame de Ménilmontant,

Vue du parc (un peu à gauche de la tour Eiffel) et encadrée par quelques barres d'immeubles

Vue de la rue qui mène au boulevard du même nom












 Cachées (enfin pas trop) dans un coin du parc de Belleville, on retrouve des vignes ...
Qui n'a jamais gouté au fameux vin made in Paris?











Ces photos ne sont évidemment pas libres de droit...

Coup d'oeil sur vos lectures [9]

Sur une idée d'Agathe, je reprend coup d'œil sur vos lectures et présente les livres que j'ai repéré sur la blogosphère . 
Après une petite absence du à un manque d'inspiration, j'ai trouvé 2 livres plutôt dans le domaine du fantastique qui me tentent franchement.

"Le pas de Merlin" de Jean-Louis Fetjaine chez Nelfe et Mr K

Je ne connais pas la trilogie des elfes même si j'en ai déjà entendu parler, mais Mr K, nous livre un article élogieux sur l'auteur et termine par "ce livre est une véritable petite bombe pour tout amateur d'Histoire et de légende", on ne peut être que conquis ! 

Chez HappyFew : "Le passage" de Justin Cronin


Premier tome d'une trilogie, ambiance SF post apocalyptique, c'est "Un roman passionnant, habile mélange de thriller et de SF à lire absolument."

Enfin, je mets juste un mot sur "Divergent" de Veronica Roth qui fait le tour de la blogosphère avant même sa sortie du fait de (trop) nombreux partenariats et qui semble être de bonne qualité dans la catégorie dystopie jeunesse.

Et vous, quels livres vous ont donné envie?

samedi 24 septembre 2011

"Druide" d’Olivier Peru


Ce livre fait partie du top 10 dans les lecteurs de Livraddict.
C’est un one-shot de Fantasy.
Deux bonnes raisons de se plonger dedans.



Résumé

Un massacre de 50 hommes dans une forteresse réputée imprenable, le responsable de Wisneight demande l’aide des druides pour élucider ce mystère. Entre temps, le roi Ylias, ennemi juré du prince Jarekson convoque le conseil pour déclencher la guerre et venger ses hommes. Obrigan, le druide aux yeux blancs, a 21 jours pour prouver l’innocence des hommes de Jarekson et ainsi sauvegarder la paix fragile entre les 2 royaumes.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé Druide et son univers.

Le monde imaginé par Olivier Peru est riche et on le découvre au fur et à mesure de l’enquête, on apprend la création de la structure actuelle, l’existence de la foret et des différents royaumes. Des secrets bien gardés réapparaissent. On est plongé dès le début du livre dans ce monde inconnu mais bien expliqué et on est happé par cette enquête : qui sont ces meurtriers, comment ont-ils pu entrer ?

Le récit est du point de vue d’Obrigan et parfois de ses apprentis. Obrigan est un maitre druide de l’ordre des loups avec la particularité physique d’avoir les yeux blancs. Il a 2 apprentis, Tobias et Kesher bien différents sur le caractère et de la maitrise du don, mais complémentaires. Les druides sont les protecteurs de la foret et représente la sagesse universelle.

De l’autre coté de la foret, le monde est séparé en 2 royaumes avec comme frontière une faille profonde : « la cicatrice ». Forcément les rois se détestent et chacun essaie de piquer le royaume de l’autre. Yllias, le roi géant apparait comme une montagne pouvant gagner n’importe quel duel, mais aussi comme un roi propulsé trop jeune sur le trône et veillant au bien être de son peuple. Jarekson, prince du royaume concurrent, plus mince et plus fourbe, est un personnage que j’ai particulièrement apprécié pour son coté troublé et non manichéen ; son ambigüité cache un homme bon qui a du s’adapter aux circonstances, son évolution durant le roman en fait un des héros.

L’histoire est divisée en chapitre de 20 à 50 pages environ correspondant aux différents jours de l’enquête, ce qui permet un suivi chronologique simple. Un petit ralentissement de l’action au milieu du livre, mais nécessaire pour un final trépidant, où il est impossible de lâcher son livre. D’ailleurs, je n’avais pas vu venir la plupart des rebondissements…

Dans les petits bémols, la surexpression de « verser le sang » lors des scènes de batailles et j’aurais bien aimé avoir certains passages du point de vue de Jarekson ou de Tobias. Mais ce sont vraiment des détails au vue de tout le reste du livre.

Au total : Une plongée rapide et efficace dans le monde imaginé par Mr Peru. Une très bonne lecture, à recommander aux amateurs de Fantasy.

Citation : 

"La vérité n'est qu'une idée cachée derrière un mot, elle masque les faiblesses des hommes comme celles des druides."

jeudi 22 septembre 2011

"Délicieuses pourritures" de Joyce Carol Oates


Joyce Carol Oates fait partie des auteurs que j’ai découverts en me baladant sur la blogosphère littéraire. J’ai décidé de commencer par ce livre après avoir vu un avis plutôt positif chez Cajou.


Résumé ou plutôt extrait du livre

Je vous aime, pourries,
Délicieuses pourritures
(…)

Mon avis

On se retrouve propulsé dans les années 70 dans une école secondaire américaine strictement féminine.

Pour résumer, ce roman est glauque. Il m’est au final assez difficile de mettre des mots sur cette lecture. Le narrateur nous plonge directement dans l’histoire du fait d’un récit à la première personne et on cherche à comprendre, ce qui l’a tant marqué, ce qu’elle veut « confesser » sans le faire.

J’ai par ailleurs bien aimé la structure du texte, le miroir entre les 2 premiers et 2 derniers chapitres qui m’ont fait relire le début arrivée à la fin du livre. Le livre se lit rapidement et est assez court (125 pages environ).

Le sujet met mal à l’aise, on y voit l’influence des professeurs sur des adolescentes en construction, et leur effet néfaste, la jalousie féminine porté à son paroxysme avec la présence de l’Homme à séduire. La relation avec les professeurs est ambiguë à souhait, même si certains événements sont anticipables.

L’impression de « no limite » du couple Dorcas/Andre et leur relation fait partie de cette ambiance dérangeante qui existe dans le livre. Il est difficile d’en dire beaucoup plus sans dévoiler l’intrigue principale dont on devine rapidement la trame mais pas tous les aboutissants.

Au total : Un livre dérangeant qui m’a fait découvrir Mme Oates, dont je lirais prochainement d’autres livres.
Le titre original est "Beast" et colle assez bien aussi à ce livre.
Citations : 

"Vandaliser une œuvre d'art est une autre forme d'art. J'adore les insultes, elles sont toujours sincères."

"Je courais seule, tôt le matin et souvent au crépuscule, pour respirer plus profondément, pour que mon cœur s'emballe, pour éprouver un soupçon de douleur.
(...)
Sur les sentiers traversant les bois, je courus. Le long de Catamount Creek (où j'avais suivi Dorcas), je courus."

"La différence entre "assistant" et "stagiaire" est simple : les assistants sont payés, les stagiaires ne le sont pas.
Mais naturellement les stagiaires sont payés en expérience."

lundi 19 septembre 2011

"Raison et Sentiments" d'Andrew Davies

Un petit mot pour parler de l'adaptation par Andrew Davies et diffusée par la BBC en 2008 du livre "Raison et Sentiments", que j'ai terminé ce week end.


Petite présentation :

Mini série de 3 épisodes de 52 minutes qui suit la trame du roman de Jane Austen.

Casting très anglais

David Morrissey (Colonel Brandon);
Janet McTeer (Mrs Dashwood)
Hattie Morahan (Elinor Dashwood)
Charity Wakefield (Marianne Dashwood)
Dan Stevens (Edward Ferrars)
Dominic Cooper (Mr Willoughby)



Mon avis : à ne lire qu'après avoir lu le livre ou vu la série !

J'ai découvert l'histoire de "Raison et Sentiments" par la diffusion de cette série sur Arte, un peu par hasard. La bonne qualité de celle ci et d'"Orgueil et Préjugés" m'a motivé pour acheter le coffret spécial contenant toutes les adaptations BBC !

Même si j'ai pu lire quelques critiques (parfois justifiées) sur le regard (un peu bovin) et le manque d'expression d'Elinor, sur le fait que Marianne soit blonde (et surjoue un peu parfois), que le colonel Brandon n'est pas très sexy et que Willoughby a une tête un peu bizarre (avis purement personnel), je trouve cette adaptation très réussie.

La trame est bien respectée, on y comprend mieux l'attachement final de Marianne au colonel, et la première scène est plutôt bien trouvée. La mère d'Elinor et Marianne est aussi peu présente que dans le livre, et à postériori, cela m'étonne qu'elle semble aussi peu impliquée et conseillère dans la vie de ses filles.

Les 3 épisodes s'enchainent facilement, et il y a moins de longueur que dans le livre. Par contre, la musique est parfois est un peu inutilement angoissante.

Au total : Une adaptation à voir avant ou après la lecture de Raison et Sentiments.


jeudi 15 septembre 2011

"Raison et sentiments" de Jane Austen


Lu dans le cadre d’une lecture commune organisée par Evy et il fait partie de mon challenge Jane Austen !


Résumé

Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l’hypocrisie feutrée. L’aînée Elinor, à dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s’éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de cœur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments.

Mon avis

J’ai découvert Jane Austen grâce au livre « Orgueils et préjugés » et les adaptations de la BBC des ces autres romans et notamment « Raisons et sentiment ». Je me suis lancée dans Emma cet été que je n’ai toujours pas terminé…
Comme toujours dans les romans de Jane Austen, on se retrouve plongé dans l’Angleterre des années 1800, là où le mariage fait partie des préoccupations de la majorité des filles de 16 ans et plus, où la rente et la position sociale font partie des critères de sélection du futur mari/épouse.
Ces éléments sont présents dans ce roman et occupent une place prépondérante, mais ce sont surtout les sentiments des personnages et leur conséquences qui prennent le dessus.
Raisons et Sentiments nous présente l’histoire d’Elinor, la raison et la sagesse, et de Marianne, les sentiments dans l’impulsivité.
La lecture est fluide malgré quelques longueurs, et comme toujours, il y a des petites piques qui se baladent par ci par là contre les gens de l’époque. Par exemple, Fanny reste le cliché de la femme qui vit sur ses acquis et fait tout pour surtout ne rien perdre, Mme Palmer est décrite comme une jeune femme sans cervelle qui rigole tout le temps.
Les personnages principaux, notamment Elinor et le colonel Brandon, sont attachants, leur sentiments bien décrits et on se transporte dans le Londres et la campagne anglaise de cet époque, dans ces journées rythmées par les balades, les visites des uns chez les autres, les potins, et le paraitre.
J’ai bien aimé l’évolution du personnage de Marianne, comment ses idées si bien arrêtées murissent.
Par contre, certains personnages très présents au début du roman, finissent quasiment par disparaitre sans qu’on sache leur évolution.
Par contre j’ai remarqué pas mal de points communs avec Orgueil et préjugés.
2 sœurs, l’ainée tombe sous le charme d’un homme qui s’éloigne d’elle pour des raisons familiales et d’argent, la cadette tombe sous le charme d’un homme qui s’avère pas aussi classe qu’il n’y parait, et finit par tomber sous la coupe d’un homme plus âgé, tellement mystérieux et plein d’argent…
Bon la famille d’Elinor est beaucoup moins insupportable que celle d’Elisabeth et surtout moins présente dans le roman.
Au total : Une plongée dans l’Angleterre des années 1800, des personnages attachants, des rebondissements dans leur vie qui semble si bien rangée.

Je vais profiter de cette lecture pour revoir la série BBC, j’en garde un souvenir, où Marianne est pétillante mais plus posée et que son histoire avec le colonel est bien plus présente.

Citations : De l’ironie parfois mordante de Mme Austen

« Le vieil oncle mourut ; son testament fut ouvert et, comme cela arrive presque toujours, il fit beaucoup de mécontents. »

« Un esprit très étroit, des nerfs très irritables, un cœur qui n’aimait qu’elle-même et son enfant, parce qu’il était à elle et qu’il lui ressemblait, voilà en deux mots le portrait de Mme … »

« Marianne, (…), avec un caractère bon, généreux, un esprit élevé, une sincérité parfaite, n’était ni juste ni raisonnable, et paraissait quelquefois exactement le contraire de ce qu’elle était réellement (…) »
Avis des autres participants
Lizi : " Le style de rédaction et de description dans le détail des ressentis des personnages et des situations est tout à fait du style Austinien, on est très vite pris dans l'intrigue et ancré dans l'histoire. »

Lynnae : compare pas mal le livre avec le film (que je n’ai pas vu) et en sort globalement décue. « Malheureusement, nouvelle lecture de Jane Austen, et nouvelle déception … »

Pimousse : décrit très bien les personnages principaux et secondaires. "Ne le repoussez pas, effrayé par son volume, il se dévore !"

Vashta Nerada : Met en avant la relation entre les 2 sœurs : « une distance dans les relations entre Marianne et Elinor (…) en notant des tournures comme "my mother"  dit par Elinor alors qu'elle discute avec Marianne »

Kincaid : « certains passages sont très intéressants et on les dévore et d'autres sont d'une telle longueur » ce que j’ai aussi trouvé.

Evy :  met l'accent sur" la jolie palette de personnages que nous offre Jane Austen." et notamment le personnage de Willouby

Pour conclure, ce livre ne détrône pas "Orgueil et préjugés" mais reste une lecture plaisante dans le style de Jane Austen.



dimanche 11 septembre 2011

"Une bière à Firenzuola et autres nouvelles" de Maurice Le Rouzic


Ce livre m'a été offert par les éditions de la rue Nantaise par l'intermédiaire des agents littéraires


Résumé :
4ème de couverture
Une bière à Firenzuola est le premier recueil du Maurice Le Rouzic. Les nouvelles qui le composent parlent du monde et des gens qui y vivent. On y croise un pianiste sans piano, un amoureux qui broie du noir sur une frontière verte, un peintre à la recherche de ses couleurs perdues, un trompettiste assassin qui a purgé sa peine, un très vieux violoniste qui n’a pas fini d’écluser la sienne.

Mon avis

Pour commencer, je remercie vivement les agents littéraires et les éditions de la rue Nantaise de m’avoir adressé ce livre.

J’aime les recueils de nouvelles, pour leur faculté à nous transporter en quelques pages dans une histoire et la possibilité d'une lecture entrecoupée. Ce livre remplit bien cette mission.

Il est constitué de 2 recueils de 9 nouvelles chacun : Une bière à Firenzuola, dont le thème principal est le voyage et Chiffres où les chiffres (comme on pourrait s’en douter) ont une place à part entière.

Une bière à Firenzuola est constituée de 9 nouvelles qui nous font voyager dans des pays différents, la plupart en Europe.

Deux nouvelles sont à la première personne, les autres nous présentent des narrateurs  différents à chaque histoire (Olivier, Esteban, Julien, Mike, Ivan, Vincent), mais on peut sentir le lien entre chaque, cette recherche dans un pays étranger d’une partie de sa vie.

Certaines histoires sont reliées entre elle par des mots forts : brèche (3 et 4) ou par les arts (5, 6, 7, 8 et 9) notamment la musique et la peinture. On retrouve par ailleurs la relation père/fils et les relations de couple. La guerre a marqué la plupart des pays où nous voyageons (Cambodge, Printemps de Prague, Chypre ou séquelles de la 2nde guerre mondiale en Pologne) et son souvenir reste présent, même des années plus tard.

L’histoire la plus touchante a été pour moi celle qui se passe à Chypre, contée à 2 voix avec le narrateur d’un coté et des lettres de l’autre. Le procédé est classique mais très bien maitrisé.

D’ailleurs, le recueil m’a semblé plus intense, plus fluide à partir de la 3ème nouvelle, comme si l’auteur avait tâtonné lors des 2 premières, avec des sensations de déjà vu et des formulations qui m’ont un peu dérangé. Passée ces premières pages, j’ai vraiment apprécié l’écriture de Mr Le Rouzic, sa manière de faire passer des émotions et des ressentis, de nous propulser dans des pays rarement évoqués dans les livres. 

Quand au petit mot au début du livre : « En espérant que ces courts textes sauront vous donner des idées de voyages à accomplir et de frontières à (outre)-passer », je pense pouvoir dire que la mission est accomplie !

"Chiffres" est aussi constitué de 9 nouvelles, plus courtes, plus simples et qui prêtent plus au sourire, on y trouve des touches d’humour (notamment dans 4 ou 7) et des jeux de mots plutôt bien trouvé.

Au total : Un recueil de nouvelles sur le thème du voyage plutôt bien manié avec en bonus des touches d’humour à propos de chiffres. Une invitation à la découverte du monde mais aussi d'artistes peintres.

Citations :
« La jalousie se nourrit d’elle-même. C’est un fleuve qui grossit sans cesse, avale tout sur son passage et ne rencontre jamais l’apaisement du delta ou de la mer. »

« Pour lui, Pyla n’avait toujours évoqué qu’une dune, sans doute le point culminant de la région d’Arcachon. » (et il n’est pas le seul !)


vendredi 9 septembre 2011

"La triste fin du petit enfant huître et autres histoires" de Tim Burton


Tim Burton fait partie des réalisateurs que j’admire. J’apprécie l’univers très sombre qu’il est capable de développer dans ses films et ses personnages.



Résumé : 
4ème de couverture

Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire.
Un livre pour les adultes et pour l'enfant qui est en nous.

Mon avis :

Ce petit livre est bilingue avec une traduction particulièrement soigné, un respect des rimes et certaines expressions de notre langue. Le texte de Tim Burton est très poétique, ses dessins représentent tout ce que j’aime chez cet auteur.

Ce livre est court et constitué de 23 petites histoires pouvant faire 2 lignes à quelques pages et toujours illustrés.
J’ai apprécié le style et ce que ces histoires reflétaient sur le couple et l’enfance.

Au total : Un petit livre qui plaira aux fans de Mr Burton et qui peut être un bon moyen de découvrir l’univers de cet auteur/réalisateur.

Citation:  L’histoire la plus courte mais qui résume plutot bien ce petit livre

"Unwisely, Santa offered a teddy bear to James, unaware that
 he had been mauled by a grizzly earlier that year."
« Inopportunément, le père Noël offrit à James un Nounours, ignorant
qu’il avait été lacéré par un grizzli un peu tôt dans l’an. »

Ce livre est mon coup de cœur du mois de septembre pour le "challenge"  de PlatineGirl

mardi 6 septembre 2011

"20 milles lieues sous les mers" de Jules Verne


J’ai lu ce livre pour la lecture commune mensuelle du cercle d’Atuan et il m’a servi de livre de chevet pendant un bon mois.


Résumé

 Le scientifique français Pierre Aronnax, son fidèle domestique Conseil et le harponneur canadien Ned Land sont capturés par le capitaine Nemo qui navigue dans les océans du globe à bord du sous-marin Nautilus. L'aventure donne l'occasion de descriptions épiques (dont un enterrement sous-marin, un combat contre des calamars géants, etc.).

Mon avis
Je n'avais jamais lu de livre de Jules Verne, et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Malgré certaines qualités, je sors de cette lecture assez mitigée et un peu décue.

La lecture n’est pas difficile, si on excepte les énumérations parfois interminables de poissons. Les descriptions scientifiques sont assez impressionnantes si on replace ce livre dans son contexte, notamment la notion de sous marin, d’électricité, même si certains détails peuvent laisser perplexe.

Le plus gros défaut de l’histoire est, à mon avis, le manque de rythme ; il y a clairement un ventre mou dans ce livre, où l’histoire n’avance pas (malgré les distances parcourues par le Nautilus…), et on enchaine voyage sans intérêt et description des poissons locaux, parfois entrecoupés de quelques scènes d’action (chasse sur la terre ou sous la mer) trop courtes et qui ne permettent pas de casser la torpeur ambiante. Cependant, certains passages dans les différents continents sont assez bien retranscrit (notamment l’Antarctique, où il y a peu de poissons) et relancent l'histoire.

Les personnages sont peu décrits et évoluent peu, ils campent dans leur rôle : Aronnax, le scientifique curieux de tout et qui écrit ses livres de poissons, Conseil, le domestique toujours présent et fidèle, Ned l’orageux canadien, qui rêve de chasse et de fuite et enfin le capitaine Nemo, mystérieux à souhait, présent par intermittence. Je regrette qu’au final, on en connaisse si peu sur ce personnage, son histoire et son but. Les autres personnages du sous marin restent invisibles.

La fin est abrupte et m’a déçu…  Alors que l’intensité de la situation montait, on se retrouve un peu frustré par cette non fin et toutes les interrogations laissées en suspens.

Il  reste intéressant de voir les relations entre les personnages qui sont représentatives des pensées de l’époque, avec le domestique toujours fidèle, prêt à se sacrifier pour son maître, qui connait plein de choses mais qui a du mal à les confronter à la réalité (intelligent mais pas trop non plus…). J’aime bien les passages où Conseil cite les branches phylogéniques mais qu’il avoue qu’il ne reconnait pas le poisson lorsqu’il l’aperçoit.

Les notions d’écologie restent assez frustres avec des massacres d’espèces mais de protections d’autres  (la scène des cachalots m’a un peu choqué « pas touche aux baleines, on en a assez dans le sous marin, mais fracassons du cachalot pour les protéger »).

Au total : Une lecture plaisante mais un peu molle, une fin décevante. Je ne suis pas sure que ce soit le meilleur livre pour aborder Jules Verne.

lundi 5 septembre 2011

"Candide" de Voltaire


Un classique à petit prix, et un petit nombre de page. Il me permet de plus de participer au challenge 1000 ans de littérature françcaise de Bookine
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, et je reste assez perplexe après cette lecture



Résumé

Candide, le fils supposé de la soeur du baron de Thunder-Ten-Tronckh, vit dans l’innocence d’une jeunesse protégée par l’enseignement de son précepeteur, Pangloss. Pour ce dernier tout est au mieux. Dans ce paradis, le jeune homme découvre l’amour en la personne de Cunégonde, la fille du baron. Les jeunes se font surprendre dans une position accablante et Candide est chassé, à grands coups de pieds dans le derrière. Notre héros se trouve de la sorte propulsé dans le récit.

Mon avis

Malgré son petit nombre de pages (150), j’ai eu du mal à le lire.

Le livre est divisé en  30 chapitres de 2 à 10 pages environ, mais le texte est dense. On y trouve à la fois de l’action mais peu décrite et un peu difficile à suivre, avec des discussions dites philosophiques entre Candide et ses compagnons.

Dans les personnages féminins, on retrouve Cunégonde, celle par qui le malheur arrive et la « vieille » dont les destins témoignent de la condition féminine de l’époque, mais aussi de la vision de Voltaire.
Dans les personnages masculins, on a les philosophes Pangloss, le maitre de Candide, celui qui détient la vérité en toutes circonstances et qui enseigne « la métaphysico-theologo-cosmolonigologie », et Martin rencontré dans un second temps qui représenterait le pessimisme. Le serviteur Cacambo révèle aussi les conditions des étrangers et de l’esclavage plus ou moins déguisé. Le personnage blasé Pocouranté m’a fait sourire de son avis sur tout et de la réaction de Candide. L’anabaptiste Jacques est un des personnages qui m’a semblé le plus simple à suivre dans ses réflexions et son évolution.

Candide porte bien son nom, même si certains changements s’opèrent au fil des pages, il reste très naïf et peu adapté à son monde. Il est marrant de voir comment, un être qui parait aussi innocent est capable de corrompre une grand nombre de personnages considérés comme des obstacles. Son rapport à la richesse reste assez bizarre dans sa manière de l’aborder et de l’utiliser. 

«… le bon Pangloss m’avait souvent prouvé que les biens de la terre sont communs à tous les hommes, que chacun y a un droit égal. Ce cordelier devait bien, suivant ces principes, nous laisser de quoi achever notre voyage. » P44
« Qu’est ce qu’optimisme ? (…) c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal » p93

On retrouve énormément de thèmes dans peu de pages au final, dont l’esclavage, la découverte de l’Amérique et la compréhension (qui semble un peu biaisé) des civilisations amérindiennes.

Les lieux sont très variés vu qu’il s’agit d’un voyage initiatique avec la confrontation de Candide au monde, donc des idées de Pangloss, comme quoi tout est bien, à la réalité. (« Tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin »)

Il est étonnant de lire les préjugés de l’époque sur pas mal de pays et de sujets, comme le cannibalisme et son application dans certaines ethnies et la manière dont Voltaire l’aborde. Le passage en Eldorado reste un peu invraisemblable.

« il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. » p29
« Quoi ! Vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font bruler les gens qui ne sont pas de leur avis ? »

Au niveau de l’écriture, j’ai eu quelques difficultés sur le rythme qui n’en est pas un, des passages un peu ardus à comprendre (« En parlant ainsi, il ne laissa pas de manger. »), mais globalement l’histoire se lit bien, d’autant plus si on ne fait pas de pauses entre les chapitres. La seconde partie de l’histoire m’a aussi paru plus simple, probablement du fait de l’adaptation au style de l’auteur. 

Voltaire abuse parfois des descriptions par succession de mot.
« Candide épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, … » p30
« … était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante » (description de Cunégonde) p10
« je repris mes sens, je criai, je me débattis, je mordis, j’égratignai, je voulais arracher les yeux…) p36
« …et quelle gorge ! (…) quels yeux ! quelles paupières ! quels sourcils noirs ! quelles flammes (…) » p48

On retrouve de conte, une fin plutôt positive et assez inattendue et la succession de péripéties plus ou moins crédibles.

Au total : un classique qui sera je pense bien plus abordable dans une seconde lecture.


dimanche 4 septembre 2011

Coup d'œil sur vos lectures [8]

Sur une idée d'Agathe, je reprend coup d'œil sur vos lectures et présente les livres que j'ai repéré sur la blogosphère . 
Cette semaine, j'ai été inspiré par 2 livres plutôt dans le domaine du fantastique, et 2 livres contemporains.

Dans la catégorie fantastique :

Chez Snow, et Tiboux (qui est cependant moins enthousiaste) : Apocalypsis, tome 1 : Cavalier Blanc : Alice – Eli Esseriam
Une histoire en 5 tomes, les 4 cavaliers puis le jugement dernier; chaque cavalier est le personnage principal d'un des tomes. Le premier tome concerne donc Alice, qui a l'air d'avoir un caractère plus ou moins supportable.

Chez Laure : Arianrhod, tome 1 : Les larmes de l’esprit
Encore une série, mais en 2 tomes seulement.
"Une histoire originale bercée par de sombres mystères et de noirs complots."

Dans la catégorie contemporaine :

Un auteur dont j'entends beaucoup parler, Joyce Carol Oates, on retrouve chez Cajou, une jolie critique de "Délicieuses pourritures"
C'est un livre qui ne se lit pas, c'est un livre qui se ressent. Il vous remuera, il vous tordra le ventre."

Et pour finir une biographie, celle de Zelda, la femme de Francis Scott Fitzgerald, chez Tachas
 "Zelda aura eu une vie palpitante et son destin tragique continuera à être écrit."

 Et vous, quels livres vous ont inspiré cette semaine?

samedi 3 septembre 2011

"Jeanne et Marguerite" de Valérie Perronnet



Lu dans le cadre de la rentrée littéraire et après l’avis plutôt flatteur de Well Real Kid



Résumé :

4ème de couverture tronqué :
Depuis toujours Jeanne prête sa plume à d’autres. Mais cette fois, elle raconte sa propre histoire. Une histoire d’amour étrange et fantasque, drôle et forte, avec un certain « James », qu’elle rencontre dans la pénombre, parfois, et qu’elle attend en écrivant. Elle raconte aussi, en parallèle, l’histoire de Marguerite. Celle d’un amour innocent et éperdu avec le bel Eugène, croisé sur la plage de Nice en 1906, qu’elle retrouve en vacances et qu’elle attend en écrivant.

Mon avis

Pour faire court, j’ai beaucoup aimé. Ce roman fait partie des livres que j’apprécie aussi bien par sa structure, son écriture que des thèmes abordés. Il parle d’amour en douceur, avec des obstacles, des incompréhensions.

Le livre est constitué de 2 histoires parallèles dans le temps et dans les sentiments, comme si la vie des femmes des années 1900 n’était pas si différente de celle des années 2000. On y parle distance, séparation, sentiments contre lesquels on ne peut lutter mais aussi reconstruction personnelle.
Jeanne et Marguerite expriment leurs sentiments à travers des lettres qu’on aurait envie d’écrire et de recevoir. 

Ce livre est court mais transporte vraiment le temps de sa lecture (une petite après midi). J'en profite pour dire que la couverture est vraiment belle, toute en simplicité.

Malgré tout, je regrette que le lien entre les 2 personnages (parce qu’il y a forcément un lien dans ce cas là) soit si facile à deviner et la manière dont il est dévoilé ; et surtout, le 4ème de couverture qui comme souvent, nous révèle des évènements du dernier tiers du livre… Le premier paragraphe aurait à mon avis amplement suffit pour attirer l’attention du lecteur.
J’apprécie le doute qu’il entretient sur les liens entre l’auteur et son personnage Jeanne.

Au total : Une jolie découverte, j’espère lire d’autre roman de cet auteur.

Citations :

« Pour conjurer ma peur, j’ai écrit comment ca allait se passer, avant que ca se produise. Et tout s’est produit presque comme je l’avais écrit. En mieux »

« D’accord. Appelle-moi Jeanne. Mais appelle-moi souvent. »