dimanche 5 juin 2011

"Charlie" , de Stephen King

Lu dans le cadre du challenge Stephen King qui me permet de découvrir cet auteur. Charlie est paru dans les années 80s.


Résumé
4ème de couverture

« Un homme et une femme font l’objet d’une expérience scientifique ultra-secrète du gouvernement américain sur les pouvoirs psychiques. Tout a été prévu sauf que cet homme et cette femme auraient un an plus tard une fille : Charlie…
Elle a huit ans, elle peut anéantir le monde ; il lui suffit de vouloir…
Le pouvoir envoutant d’un des plus grands romans de Stephen King, le génie de l’épouvante. »

Mon avis

Un peu décue.

J’ai eu du mal à accrocher, le début est particulièrement lent, il faut au moins 150-200 pages avant que ca ne décolle. Les personnages de la Boite sont assez nombreux avec des différences qui ne sautent pas trop aux yeux initialement et sont appelés par leur nom ou leur prénom (notamment Cap ou Capitaine Hallister ou Hallister) à quelques lignes d’intervalle ce qui peut embrouiller un peu la lecture.
La lenteur initiale du récit permet cependant d’apprendre à connaitre les différents protagonistes et apporte au stress de la traque et de son débouché.

On reconnait le style de Stephen King avec ses phrases d’anticipation qui nous tiennent en haleine et ses flashs back qui nous permettent de mieux cerner les personnages.

Exemple typique : page 317 «  La succession d’événements qui devaient aboutir à tout ce gâchis, à cette hécatombe, débuta par un orage d’été et la panne de deux générateurs »

Cet extrait a permis de relancer ma lecture, avec comme toujours cet annonce d’un effet papillon, petit évènement (orage d’été), grandes conséquences (hécatombe). Mais la catastrophe promise met du temps à venir…

Le livre est découpé en 12 parties bien indentifiables, séparée en courts chapitres selon le protagoniste.

Charlie et son père sont charismatiques. On sent qu’il fait de son mieux pour protéger et éduquer sa fille, on suit leur parcours grâce aux flash back, de la rencontre avec la mère de Charlie à la course-poursuite qui débute le livre.

Un des personnages marquant est Rainbird par sa personnalité, son intelligence et sa manière d’arriver à son but sans jamais le remettre en cause.

La boite a ce coté agence secrète qui est actuellement présente dans pas mal de séries américaines actuelles. On se pose toujours la question de la part du vrai et du faux dans leur capacité de dissimulation surtout au moment de la guerre froide.

La fin m’a laissé aussi perplexe : va-t-il y avoir une suite ou est-elle la juste pour laisser vagabonder notre imagination sur l’ « après » ?

Au total : Un livre agréable mais un peu lent.

2nd livre lu dans le cadre du challenge Stephen King, prochaine étape : « Dôme » ou « la ligne verte ».
Je me disais que je pourrais presque me lancer dans un défi personnel Stéphen King et titres féminins !
Par ailleurs, il faudrait que je lise un livre plus "épouvante"  et moins fantastique de cet auteur.

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