Un livre qui m’avait été recommandé cet été, dans un cadre de lecture non prise de tête et agréable. Je me suis lancée pendant ce week-end de Pâques !
Résumé cf wikipédia
Désirée vient de perdre son mari dans un accident de la route. Jeune bibliothécaire municipale de 35 ans, elle va quotidiennement sur la tombe de celui-ci durant sa pause déjeuner. Elle y fait la rencontre régulière de Benny, un drôle de gars en apparence un peu rustre, qui vient sur la tombe mitoyenne, sa mère étant récemment décédée. L'un et l'autre après une gêne initiale, touchant presque à l'encombrement physique dans leur recueillement avec leurs morts, sont touchés par un sourire lumineux qu'ils échangent un jour à la réflexion d'un enfant à proximité. Un changement s'opère dans leur esprit et l'alchimie de l'amour se met en marche. Benny, un agriculteur harassé sous le poids de sa ferme qu'il doit maintenant gérer seul, décide de suivre cette jeune femme. Il la surprend sur son lieu de travail et l'invite à prendre un café. Ils sont irrésistiblement attirés physiquement l'un part l'autre et engagent une relation amoureuse intense que ni l'un ni l'autre n'avaient connue auparavant.
Mon avis :
L’histoire débute vite et bien, avec des notes d’humour et d’espoir qui permettent de bien accrocher. La narration alternée entre Benny et Désirée permet de comprendre l’univers des 2 personnages et de s’y attacher.
Le livre s’essouffle vers la moitié de l’histoire. Le traditionnel, il/elle n’est pas fait(e) pour moi, mais quand même il faut qu’on se donne une chance, prend beaucoup de place et certains passages sont franchement clichés entre la citadine bibliothécaire qui aime le théâtre, Lacan et n’a jamais mis les pieds à la campagne et le paysan vieux célibataire qui a vécu (trop) longtemps seul avec sa mère. La fin reprend des couleurs et apporte un peu de fraicheur
Au total : une bonne lecture facile pour les amateurs de lecture contemporaine.
A noter : une suite vient de sortir et à priori reprend l’histoire ou elle s’était arrêtée.
Citations :
« « La mort est un élément parfaitement naturel du processus vital .» Il était biologiste. »
« Je tombe toujours un peu amoureux quand je vois une femme plus toute jeune qui a consacré une demi-journée à se pomponner pour qu’on la remarque surtout si elle a de faux ongles, des cheveux cramés par les permanentes et des talons aiguilles casse-gueule » (Tous les gouts sont dans la nature…)
« Mais tout ce qu’elle me dit, c’était de prendre garde à ne pas me faire coincer pour harcèlement d’équipement informatique.»
Et pour ceux qui lisent le livre, je vous laisse découvrir la citation de Zacharias Topelius au début du chapitre 21.
J'ai entendu des commentaires beaucoup moins enthousiastes pour Le Caveau de Famille, il paraît que ça pue la suite commerciale...
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire, et effectivement en regardant sur la blogosphère, les avis sont moins emballant...
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