S’inscrire à des challenges qui ont pour objectif la
découverte, c’est lire des livres improbables, choisis au pif dans ma
bibliothèque municipale.
Ce livre fait donc partie du challenge Sur les pages du Japon, organisé par Kesako du livre et ce mois ci, nous devions choisir un/une
auteur participant au salon du livre. Pour mémoire, il faut publier un article par mois sur un thème précis, nous permettant de découvrir le Japon.
Résumé
Yuna souhaite changer d’horizon : son amie Renée lui propose
de se rendre à Bordeaux pour y apprendre le français en logeant dans la
maison laissée vacante par son beau-frère, Maurice. Accueillie par
celui-ci, Yuna découvre Bordeaux, mais parcourt surtout au fil des pages
le labyrinthe de ses souvenirs faits de multiples rencontres, d’amitiés
durables ou éphémères. Sur son carnet, les idéogrammes de sa langue
maternelle lui servent encore de fragile aide-mémoire.
Mon avis
Je crois que je n’ai jamais lu de livre d’auteur japonais,
en dehors de Mémoire d’une geisha, de Yuki Inoue donc je suis loin d’être une spécialiste.
Petit préambule qui j’espère permet d’expliquer pourquoi j’ai du mal à écrire
cet avis.
J’ai aimé, on va commencer par le positif, les idéogrammes
qui séparent les différents paragraphes, pas de chapitres, de section de sous
partie, par contre des idéogrammes où on se prend à chercher le lien entre ces bâtonnets
et le paragraphe, à comprendre leur signification.
Un des objectifs de l’auteur,
dixit le 4ème de couverture, qui en raconte beaucoup trop d’ailleurs,
est de mettre en avant certaines différences de culture occidento-orientale, vu
que Mme Tawada écrit à la fois en allemand et en japonais.
L’histoire en elle-même est une succession de divagation dans
les souvenirs de la narratrice, un mode assez particulier de récit, mais les
idéogrammes permettent de faire voguer notre esprit, un peu comme Yuna, un peu
comme je suis capable de le faire. Je pense que c’est grâce à ca que j’ai réussi
à accrocher à ce livre, car je me rends compte que finalement, je n’ai aucune
idée ou presque de la chronologie des différents évènements racontés, ni de l’âge
ou de l’apparence physique de Yuna
Ce livre fait typiquement partie de ceux que j’entame puis
je repose sans jamais rouvrir, avant de le ranger consciencieusement en me
disant que je le recommencerais plus tard, pas parce qu’il ne me plait pas,
juste parce qu’il n’y a pas l’étincelle qui donne envie de poursuivre.
Je l’ai terminé, car je devais le rendre à la bibliothèque avant mardi, mais je ne suis pas sure que la
fin m’aurait manqué. Car pour moi, il n’y a pas vraiment de fin, il reste
énormément de questions à la fin de ce livre sur Yuna, sa vie.
Il y a quelques passages qui m’ont fait sourire, notamment
le distributeur de fruit et la suédoise du train, rares passages qui m’ont
permis d’imaginer les scènes.
Au total : Un livre reposant dans sa lecture mais qui
risque de ne pas me laisser de grand souvenir d’ici peu.
Pour le mois de mai : Adepte
du bentô, fan de sushi ou grand buveur d'alcool japonais, invitez-nous à
votre table par le biais d'une recette que vous avez préparé ou que
vous avez vu.
J'aime bien l'idée dont tu parles sur les idéogrammes. Il est clair que nous, petit occidentaux, on ne voit pas forcement de suite la signification, qui sont pourtant logique.
RépondreSupprimerPour avoir fait du chinois, notre prof nous expliquais la signification et le pourquoi. (Le royaume "s'écrit" comme si on mettait le jade entre les murs, etc...)
Si un jour je croise ce livre au détour d'une brocante ou autre.
Merci pour ta participation à notre challenge en tout, direction les cuisines pour la suite ^^.