Résumé
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Mon avis :
Peut etre ai je lu trop de dystopie, mais j'ai vraiment eu un air de déjà vu dans cette lecture, notamment par rapport à Uglies de Scott Westerfield sur le thème de l'opération, la découverte du monde qui entoure l'héroïne, la meilleure amie. (J'ai d'ailleurs vérifié les dates de publication, et effectivement Uglies a quelques années de plus.)
Le thème centré complètement sur l'amour est pour le coup différent, mais aussi beaucoup plus classique pour une histoire adolescente, d'autant plus qu'elle est orpheline...
Comme souvent, on suit l'histoire uniquement par le point de vue de l'héroïne Lena, et donc, on a du mal à s'imaginer le monde autour. On suit l'évolution de la société par les en-tête de chaque chapitre qui nous permettent de mieux comprendre le contexte. Les appariements entre jeunes adultes, m'ont plutôt fait penser au Passeur de Lois Lowry, et gardaient ce coté un peu étonnant de "choix", surtout quand on voit le résultat...
Les personnages ne m'ont pas vraiment convaincue. Lena, trop fade à mon gout, qui se rebelle après un déclic, et passe les épreuves sans plus de difficultés que ca, même si la scène finale m'a surprise, le tout tempéré par son passé marqué par la Déliria familiale.
Alex, qui craque sur Lena de manière assez improbable (je passe sur les rappels moches/beaux), a lui aussi une histoire personnelle à faire pleurer les chaumières, et se révèle assez peu présent.
Hana est peut être celle qui m'a semblé la plus atypique, de par son coté déclencheur, mais aussi par ce qui la motive.
Au total : Une dystopie sur le thème de l'amour à laquelle je n'ai pas spécialement accroché.
Lettre O : 8/26 |
Je n'avais pas accroché non plus à cette histoire !
RépondreSupprimerÇa me fait plaisir de le lire ! quand on voit les commentaires de la bibliomania, je me sentais un peu seule :)
RépondreSupprimerOuh, je ne savais pas que c'était basé uniquement sur l'amour ! (je ne suis pas super fana de cette thématique, déjà pas quand elle est mélangé à d'autres...)
RépondreSupprimerJe lis rarement de dystopies donc je ne pense pas que j'aurai ce sentiment de déjà-vu. Du coup, tu ne continues pas la saga ?
@AcrO : Uniquement peut être pas, mais principalement vu que la déliria est le sentiment amoureux ! Donc pas la suite de mon coté, sauf pulsion bibliothèque un jour.
RépondreSupprimerJE pense qu'accessoirement ce n'est pas la meilleure dystopie, j'ai largement préféré le tome 1 d'Hunger games ou Le passeur de Lois Lowry !