mardi 24 mai 2016

"Aylus" (La voie des oracles, tome 3) d'Estelle Faye

Une lecture pré Imaginales. Une série que j'aime bien du fait de son contexte historique inhabituel et des divinités nombreuses présentes. Le tome 2 se termine par un gros cliffhanger et j'avais hâte de voir le dénouement de cette série. Je n'ai pas été déçue, trouvant que ce tome au dessus des précédents.

Résumé (A ne pas lire si vous n'avez pas terminé le premier tome !)

Couverture La Voie des Oracles, tome 3 : Aylus 


 L’intervention de Thya a changé l’Histoire. Vingt ans après, guidé par Thya, Aylus est devenu Empereur. Il règne à Rome en basant toutes ses décisions sur la divination et s’entoure d’oracles plutôt que de conseillers. Tout cela, il en est persuadé, est pour le plus grand bien de son peuple. Ayant créé une théocratie redoutable, il n’hésite pas à sacrifier des centaines de vies humaines au nom d’un avenir meilleur promis par les oracles.




Mon avis (Risque de spoiler si vous n'avez pas lu les précédents) :

J'ai lu ce livre en 2 jours, très contente de retrouver Thya, Enoch et Aylus et motivée par les premiers avis franchement positif (notamment ici)
Le futur alternatif proposé par l'oracle brulée, fait froid dans le dos et joue sur le classique battement d'aile d'un papillon qui entraine une tempête.
J'ai aimé ce choix, et voir les personnages de manière différente, que ce soit Aedon qui prend une autre mesure, et dont les choix s'avèrent tout aussi douteux que les autres tomes mais dont la droiture s'avère être une de ses caractéristiques, ou Aylus perdu dans son don à s'en détacher de la réalité.

Ferions nous les même choix que Thya la jeune? Un peu victime de sa destinée et de son entourage, je l'ai trouvé plus touchante et humaine que la Thya des premiers tomes qui semblait détachée de tous les évènements notamment tragiques, alors que l'Oracle brulée par sa maturité m'a éblouie et j'ai bien aimé l'évolution de ce personnage dans ce tome et ses décisions.
On découvre une autre facette d'Enoch, de ses origines et ses pouvoirs. Lui aussi a gagné en maturité et j'aurais apprécié le suivre un peu plus dans ce tome, qui est centré sur Thya et Aylus.

La grande force de ce livre est dans son Panthéon, mélange de divinités celtes et grecques, ces dieux, un peu comme dans un jeu vidéo, dont  la puissance dépend du nombre d'adorateur. Apollon est touchant et démuni, Baal aussi noir qu'on puisse l'imaginer, Zeus et Poséidon comme frères peuvent l'être, bref je me suis retrouvé plongée dans mes cours de mythologie et j'ai apprécié ce que l'auteur a fait d'eux et de leur caractère.

Ce tome m'a semblé plus rythmé que les précédents, et moins linéaire (difficulté surmontée jusqu'à la prochaine), probablement aussi car les personnages sont plus nuancés, moins manichéens. Et surtout j'apprécie de lire des passages qui me donnent envie de relire les tomes précédents, d'y voir certains détails, actions sous un autre angle.

Au total : Un troisième tome qui clôt magnifiquement cette série en apportant un vrai souffle à l'histoire de Thya.

J'en profite pour féliciter le travail d'Aurelien Police sur toutes les couvertures de cette série.
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8/26 Lettre F 352 pages

3 commentaires:

  1. J'ai apprécié la tournure de ce tome et le fait qu'Estelle Faye imprègne davantage son récit de fantastique. Une belle trilogie !

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  2. @AcrO : Oui, une trilogie qui ne s'essoufle pas !
    @totorosworld : J'hésite entre le premier et celui ci !

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