Livre lu dans le cadre de l'opération coup de cœur pour des auteurs peu médiatisés, littérature contemporaine
Résumé
Dans ce roman, Andrée Maurin décrypte avec justesse l’évolution du
sentiment amoureux entre les deux personnages qui succombent à un
véritable coup de foudre dès leur première rencontre
Jeanne, la trentaine passée, divorcée depuis quelques années d’un mari
ombrageux et jaloux, partage son temps entre son métier de professeur,
son chat, qu’elle a recueilli la nuit même de sa rencontre avec Jean, et
son journal intime ; c’est à ces deux derniers qu’elle confie ses états
d’âme.
Jean, marié à Eléonore, bien plus âgée que lui, est conscient qu’il doit
tout à sa femme ; il se débat entre la passion qu’il éprouve pour
Jeanne et ses scrupules, sa dette morale envers Eléonore qui l’a
accueilli chez elle avec ses deux petits garçons, à la mort de Cécile,
sa première femme. A essayer de refouler cet amour qu’il se refuse, il
tombe dans une dépression dont rien ne peut le distraire.
Après une année d’attente et de désespoir, un Improbable destin les
remet en présence : Jean et Jeanne se retrouvent au cours d’une soirée
littéraire et sont emportés malgré eux dans une relation passionnée
Mon avis
Certaines jurées m'avaient alerté avant mon début de lecture du coté mièvre de l'histoire. J'avoue que je n'ai pas été décue sur ce point la.
Autant le résumé laissait entrevoir une certaine description de la passion et du coup de foudre, autant ma lecture fut assez sidérée du déroulement des évènements.
Page 30, ils se sont retrouvés, annoncés leur amour haut et fort à la seconde rencontre en public et se déclame des vers (oui des poèmes de plusieurs pages) quotidiennement pour montrer à quel point ils sont "in love". Forcément, il faut des obstacles : la femme du héros, le passé traumatisant de Jeanne, et c'est parti pour beaucoup de clichés, le tout dans un style assez ampoulé (et un peu lourd) avec en prime certains mots assez crus qui contrastent finalement avec l'ambiance "cui cui" qui ressort du début du livre.
Je rajoute que l’héroïne quarantenaire (c'est elle même qui le dit), pourtant proche de mon âge ne m'a pas du tout convaincu par ses idées et sa manière de vivre et réfléchir... (journal intime depuis son adolescence conservée dans un coin de chez elle, assorti à un chat ... pfiou voila les clichés)
J'avoue avoir survolé les poèmes et une partie du roman, car clairement je ne suis pas le bon public.
Bref, pas pour moi, mais certaines trouveront peut être leur bonheur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire