Résumé
Quatrième de couverture
Le jeune Arthur Vlaminck est embauché en tant que chargé du "langage" par le ministre des Affaires étrangères Alexandre Taillard de Worms. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il se faire une place entre le directeur du cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d'Orsay où le stress, l'ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Inspiré de l'expérience d'Abel Lanzac qui fut conseiller dans un ministère, cet album restitue une vision de la politique à la fois pleine d'acuité et d'humour. Un pur régal !
Mon avis
Je sors assez mitigée de cette lecture.
Source Iconovox |
On est plongé dans la politique internationale à travers le responsable de l'écriture des discours, qui se retrouve à ce poste de manière presque fortuite, et qui est le narrateur.
Finalement, a-t-on besoin d'une formation pour ce poste, ou suffit-il d'avoir des pistons? Ceci est vrai pour écrire ses fameux discours dont on a l'impression que personne ne les lis, ou pour gérer l'image de la France à travers les différents crises internationales. Corruption et magouille semble être la seule solution à toutes les affaires...
Source : http://bandesapart.blogspot.fr |
Le ministre des affaires étrangères se définit comme un visionnaire, avec une idée arrêtée de ses discours qu'il modifie au fil des rencontres avec des intellectuels qui tentent de mettre leur pattes dans le message à faire passer sans donner l'impression d'avoir le recul nécessaire.
On sent que l'auteur a vécu intensément ses mois au service du ministère à y laisser sa vie de couple, sa vie amicale, sa santé, pour finalement un bénéfice qui ne nous apparait pas clairement.
Au total : Une vision assez cynique et extrémiste du monde politique. Il m'a peut être manqué peut être quelques clés pour déchiffrer correctement ce livre.
Je lirais probablement le tome 2 par curiosité, car la lecture en est assez rapide finalement...
À lire ta chronique, j'ai l'impression qu'il manque une sorte de dimension, de profondeur à cette BD. Parce que pour la vision cynique, elle est sûrement très juste.
RépondreSupprimer@Jeanne : merci pour ton passage, je pense qu'il manque le contexte politique mieux défini pour vraiment appréhender certains détails.
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