Lu dans le cadre de la rentrée littéraire et après l’avis plutôt
flatteur de Well Real Kid
Résumé :
4ème de couverture tronqué :
Depuis toujours Jeanne prête sa plume à d’autres. Mais cette
fois, elle raconte sa propre histoire. Une histoire d’amour étrange et
fantasque, drôle et forte, avec un certain « James », qu’elle rencontre dans la
pénombre, parfois, et qu’elle attend en écrivant. Elle raconte aussi, en
parallèle, l’histoire de Marguerite. Celle d’un amour innocent et éperdu avec
le bel Eugène, croisé sur la plage de Nice en 1906, qu’elle retrouve en
vacances et qu’elle attend en écrivant.
Mon avis
Pour faire court, j’ai beaucoup aimé. Ce roman fait partie
des livres que j’apprécie aussi bien par sa structure, son écriture que des
thèmes abordés. Il parle d’amour en douceur, avec des obstacles, des incompréhensions.
Le livre est constitué de 2 histoires parallèles dans le
temps et dans les sentiments, comme si la vie des femmes des années 1900 n’était
pas si différente de celle des années 2000. On y parle distance, séparation,
sentiments contre lesquels on ne peut lutter mais aussi reconstruction
personnelle.
Jeanne et Marguerite expriment leurs sentiments à travers des
lettres qu’on aurait envie d’écrire et de recevoir.
Ce livre est court mais transporte vraiment le temps de sa
lecture (une petite après midi). J'en profite pour dire que la couverture est vraiment belle, toute en simplicité.
Malgré tout, je regrette que le lien entre les 2 personnages
(parce qu’il y a forcément un lien dans ce cas là) soit si facile à deviner et
la manière dont il est dévoilé ; et surtout, le 4ème de couverture
qui comme souvent, nous révèle des évènements du dernier tiers du livre… Le
premier paragraphe aurait à mon avis amplement suffit pour attirer l’attention
du lecteur.
J’apprécie le doute qu’il entretient sur les liens entre l’auteur
et son personnage Jeanne.
Au total : Une jolie découverte, j’espère lire d’autre
roman de cet auteur.
Citations :
« Pour conjurer ma peur, j’ai écrit comment ca allait
se passer, avant que ca se produise. Et tout s’est produit presque comme je l’avais
écrit. En mieux »
« D’accord. Appelle-moi Jeanne. Mais appelle-moi
souvent. »
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