Résumé
Le peintre Basil Hallward vient d'achever son meilleur tableau.
Invité à se contempler, Dorian Gray, son modèle, fait alors un voeu
insensé : que le portrait vieillisse à sa place et que lui conserve
éternellement sa jeunesse et sa beauté. Quels ne sont pas sa stupeur et
son effroi quand son voeu se réalise ! Le tableau devient alors le
miroir de son âme...
Mon avis
En me lancant dans ce titre, j'avais une vague idée de la trame, mais aucune du style et de ce que ca pouvait raconter.
J'ai été assez désarçonnée par les les premières pages, où rapidement, l'auteur nous présente les trois personnages principaux, Dorian Gray, lui même, Henry et Basil Hallmark le peintre, et surtout leur conversation qui nous permet de se faire une idée de chaque caractère, et pas forcément destin qui présente aussi un des sujets principaux de ce livre : La jeunesse et ce qui "faut" faire pour la conserver.
Le tableau prend finalement une place assez mineure dans ce livre pour laisser la place à des réflexions sur la société anglaise du XVIIIème siècle, l'apparence, la bienséance. De nombreuse pistes d'ouverture sont présentes.
L'évolution de Dorian Gray est le centre de ce livre, avec en miroir son portrait, qu'il conserve précieusement.
J'ai eu du mal sur le milieu du livre, notamment le début du chapitre 11 qui m'a franchement laissé perplexe sur l'objectif de ces nombreuses énumérations. Il y a par ailleurs assez peu d'action, et beaucoup de dialogues voire monologue.
Par ailleurs, la traduction du livre et ma version numérique ne donnait pas une lecture franchement aisée (erreurs de syntaxe sur la version numérique, formulation assez pompeuse en papier), bref je me pose la question du vrai style d'Oscar Wilde car le fond est souvent pertinent, mais certains passages sont franchement ardus en lecture.
Au total : Un classique qui pose les bases de nombreuses réflexions sur le soi, le paraitre, et les choix que nous faisons. A lire, à tête reposée pour en profiter...
Lettre W |
AHAH :D J'ai eu le même souci avec ce fameux chapitre 11 (aux secours !). Mais dans l'ensemble, j'étais tout de même contente d'enfin connaitre ce classique.
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